Le Courrier d'Ottawa, 23 Sep 1863, p. 2

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w de plus en plus rares pat l'absorption qu'on font los banquetios judiciatzes ot antres places h:lgvmont rétribubes. Le ix-n grand nombre de nos hom-- més d'6tat n'ont & peine que le temps Facquérir l'np'rtlm nécessaire dans la routine des affaires adminis-- tratives, qu'ils disparaissent de la vie politique pour se caser d'une manidre pormenante et faire place & des hom-- mes nouveaux et sans expérience, ce qui est la cause de la thauvaise admi-- nistration de nos affaires--et de notre énormedette provinciale devenue can-- cer toujours croissant. ' Comment se termineront toutes nos difficultés politi(fi:; ai co n'est par le rappel de UUunion ou d'un change~ ment radical dans le systome de cor-- Tlest grandement temps a--t--il dit d'ndopuro;u.:l;w ultrlo';on. & ces moyens de corruption déplorables : car les hommes propres & tenir le ti-- mon des affaires politiques deviennent de plus en plus rares par l'absorption _ Vous avezln, sans doute, lediscours d-l'Ha-.d'll..hfio s.u.d"" ulhl-rflni propoes secon ure amender la loi domiheiomfi les membres de la législature; d'accep-- ter gucun oflu' uppi:nantdlu émo-- 1 six moi 'expira-- .'.';."'5."'1..%..4.&' .g,.'E,..". ln':'.':'»..g hd:m" tous _z:o;n cette c atance, mmm:im Vous avez connu ce monsicut, ot vous saves qu'il possdde toutes los mhdn notre gouvernement res-- Pour commencer cette réforme, cest d'adopter lo bill que j'ai 'honneur de voue soumettre ; l'intérét collectif doit Vemporter sur intérét indi~i-- _Qu'il me soit periis une petite di-- grossion & l'appui de ma thase. Il vient de se jouer un coup d'état politique d'un grand retentissement --retentissement d'une nnma glo-- rieuse pour les nn:l, d'une portée pres-- tigieusement scandulense pour lo prin-- Cette mesure serait probablement devenue loi, sans la dissolution inat-- f:}'hod? pcrzomem--ot d:n lm:'im; cet état major ce de ll""hloicnu question , aurait en dzort'tr dud'pouiom en se mmnt in-- remplit ses tions par zh d'infirmités nominales. Que ces meuienn'.q':i touchent de Huuldm,tmm t--qu'ils alent A prévoyance des autros classes de In ne mangent point tous leurs revenue, quils assurent Pavenir de leurs femmes et enfants, A--t--on jamais parlé de donner ds pensions aux pauvres employés du urhfxmi ons aver vfiqn I'Hon. 0. J Labergo avait 6té nommé jugo assis pensions aux pauvres mfl:yb da z::mt qui usent lears jours la poussidre des bureaux sans ja-- :fimvfi" faire d'économic, fn;imt besogne fonctionnaires hrrneat lflrlw 'Hlon. M. Currie a concoura dans ce gue venait de dire Phon. conseiller, Anmqn ce bill fat in de cipal intéressé, ot massacre de décep-- tignrl et d'indignation pour les antres. En un mot,c'estla nomination de M. Bicotte comme Jufiu' aprds avoir prété son nom & l'ospo- tion pour renvorser la présente administration. seasion, mitonnait au bain marie un charmant petit bill de pension de re-- traite on favour des juges, classe d'hommes immaculés est le méme ministre qui, comme nimstre qui, comme , dans ?n dernidre rieure pour le dis-- .. It doit fixer aa fntee Frove: Bevast! Cimn: Connntincd, Li" A. A., Dori-- Vous savez 3n'otfi'bmucoup parlé en chambre de réduire la paie des membres ot que plusicurs des députés ont fait lenr élection en promettant mux électeurs qu'ile travailleraient dans leurs intéréts non ;onr leur pro-- it personnel, mais pour Phonneur uni-- de d'pr'io\ était ::-u. des moyens du mais i que pro-- hmhm nnud,o:{n wil xfintuwmd\nab- rationa sur loi a de plus le -fiihdo:z-mdbpnpwfinné anx ressonrode dn x.m....': ancune confian-- co dans les. ui no sont, rm q-'n.q;:wxili» o8s. -- Le dull actuellement sous consi-- lluguum beancoup plus de mal Thibsudesu, Thom Walltridge T.C., Wells, White, W-s%fiflt Amos.--63. M. Perrault dér:té de Richelieu était absent lors de la division ainsi 8'" M. M. Byivain et Leboutillier. est une manidre comme une autre de representer los intéréts de ses com-- mettants et de son pays ! !... ue e de los servir d'une manidro désin-- mul dans Ponceinte législative ! ! !.. Belles promesses! mais quand mettra-- t.on en pratique ces magnifiqnes théo-- ries jettées & la face d'un penple dans le but de le duper. _ -- Rien d'important--Les partis sout & couteaux tirérs de Pnis: dernier vote. L'on dit que la séance sera trds interreesante co soir, et jo le crois, car les dames s'adressent a leurs amis-- membres, ou aux amis des membres, afin d'avoir des cartes d'admission.-- Je vous parlerai done de la séance en question dans ma prochaine. I! est tombé de la grgo aujourdhni. T! fait trde froid. Les électours qui suivont les débats de notre chambre d'assemblée doivent faire attention, et voir si leurs repre-- sontants agissent suivant leurs Yro- messes aux portes deséglises, car l'on sait que grand nombre des candidats qui aspirent & devenir défuv.én sont trds frianded "promettre plus de beur-- re que de pain. nait & kl-? ici, le Canada, qui s'eet déja défendn lui--méme, .::u%mrot & on faire antant. T1 est vru'quo?oh'a n'est pas parfait mais il pourra subir des modificatione. M. Notman, est un de coux qui ont voté contre m de loi du ministdre Cartior-- nald, parce que ce dilZ entrainait trop _ Sar motion de M. Holton, il est 16-- solu que In Clhambre se formera ven---- dre;'il en ooml}é des"voi;- et moyens. tWW Un article éditorial aysant pour titre : Lapposition de Moniréal regu trop tard pour ce No. ASSEMBLEE LEGISLATIVE Séance de mercredi, 16 sept. A Pouverture de la séance, M. le Procureur--Général MacDonald dé-- rou sur la table les témoignages sur lesquels le gouvernement s'est bisé pour dire que 'les édifices d'Ottawa, seront prots dans denx ans. boune volonté On reprend ensuite les dobate sur la question de la Milice. M. Street hflm?nt Provincial, Québec 22 Sept. 1863. .. M. Harwood désspprouve le bill w- contient pas des clauses propres & le rendre effec-- tif. TL serait préférable, suivant lui, d'"u:.u-'-.-'. permanente dans jeunes gene ient h:.".u Je proughnciom. " N Har we ne voter ir "EAM"': o re qu'il 5'" . m:' Turcotte 'iui trouve dane le bi/ un autre défaut, celui de ue pas pourvoir & des arsemmux que les municipalités M. MacDonald de Toronto pense que I'A.nfllmm défendra le Canada tant qu'elle aura un fusil ; il soutien dra le bill actuel comme étant le meil-- leur sous les circonstances présentes. MM. Scatcherd, Cauchon, Cartier, et Denis prirent tout--i--tour !a parole sur cette Juution. La motion de M. MacDonald demandsit que !a Cham-- bre se format en comité sur le bill de milice. La séance s'ajourna a une heure avancée de la nuit. _ In'est pas disposé dA suivre 'exem-- ple de Popposition du joar, lorsqu'elle avait le poovoir en mains ; on se rap-- Ludke sns s o o u. mbift udpd t e U a is sb ertfene m-h. Mais le bill est extréme-- ment mauvais, il vandrait tout autant n'avoir aucune loi. d'une e, le Canada ne jouerait qu'un m insignifiant. . Aprés tous les préparatife que nous ferions, nous dépendrous toujours de l'Angle-- terre et de ses canoni¢res. [| est sou-- versinement important d'avoir des communications par cau sur les lacs, e e t T npupudhpziiw vernement se proposait dans . le cas oi la Chambre s'accorderait & de-- mander un plus grand nombre de vo-- lontaires, de donner la préférence & ceux qui auraient d%zooervi. R En né'ronu & M. Cooper, 'Hon M. Holton dit que le gourernement avait Pintention de faire dee changements an tarif, mais qu'il n'avait pas encore rril sucune mesure en vue de Péga-- iser avec celui des Etate--Unis. En faisant cette motion, il dit qu'il n'avait pas l'intention de censurer la nomination de I'hon. M. Sicotte, rnr ce qu'a ses yeux tout le blame relati-- vement & cette nomination retombe sur le gouvernement. M. Sicotte, ajoute--t--i}, est la victime du ministére; en lui offrant la chlrge de juge, ce dernier, s tenté, et u-député de St. Hyacinthe a succombé & la tenta-- tion. "I1 Paccuse d'avoir fait cette nomi-- vation nni%uement pour éviter on re-- tarder sa chite; il conclut en disant que de pareilles nominations ne pou-- vaient qu'altérer ou détruire lindé-- Lhou. M. MacDougall annonce qu un député du département des terres de?a couronne a été envoyé aux mines de la chandidre pour voir 8'il était désirable ou non d'établit des roglements relatife A Pexploitation des ces mines. Bur motion de M. Webb, on ordon-- ne ls production des doguments con-- tenant lPétat des sommes Puyées de-- puis 1860 & la Chambre{d'Agricultu-- re du Bas--Canada. j M. Cockburn proposc alors la mo-- tion de non--conflance que nos lectours connaissent dé{i il ost secondé par le Dr. Robitaille. A L'élévnio;x de Pun gel chefs de opposition & un poste de ce genre a excité l'indignltio}:xo.n le déétoflt chez tout homme honnéte. I! défie le gou-- vernement de lui citer un seul cas on un chef de Popposition a été élevé syr le banc judiciaire. . M. Sicotte ne pouvait dtre considé-- ré comme un oppositionniste ; i} a tou-- jours été n;:ml du Iib:d, cost pourquoi, pde-&:: ae le gouver nement avait choisi X: i see adver-- saires lo n-,lq--sdu Juge Bruno est tout & fait fansse. Du temps de £.l miw L. 22 30 . O do Vopposition, t catte nomination so fit jmfl.}:'llm son-- mettre nme motion de non--conflance. pendance de la Chambre. Lhon. M. Dorion prend acte de la déclaration de M. Cockburn, lorsqn'il dit que sa motion de censure ne porte pas sur la nomination de M. Sicotte mais uniqnement contre le gouverne-- ment. &un déclaration, d%: M. Do-- rion, 'définit exactement l'gu: de la mestion; en effet, que signifie la mo-- aon de M. Ooekbn'll'nl fi'm signifie rien autre chose que cette nomination les motifs qui Pont amenée sont répré-- honsibles. Cette motion n'est que I'écho des clameurs qui se sont ?-it entendre dans lea cabarets ot les tri-- pots. (Applaudiesements du coté mi-- niuérial.g Le gonvernement n'a fait que remplir immédiatement une va-- eance aussitot qu'elle s'est présentée, an lieu gu'il cit pu mnd]:e six on huit mois pour le faire; voild toute sa Mu: et ce qui contrarie ai fort Poppo-- sition. jours avant que M. Hincks de-- Ottawa (H4C.) Merered! matin 32 Septembre 1863. is Cannds Québec, 17 sept. Stait le chef conséquemment désorganisait le dit zm;;lwllhl é-'k':,' fait dans le but de nuire incks, parce que le prési-- dent lui était favorable. ?Applnudil-- sements.) _ -- -- _ M. Brownrépond & M. J. A. Mac-- Donald, et fait dans un long discours justice des arguties do 'ex--premicr. _ MM. Parker, Robitaille, Hi S PFubSt ot Cnehbmrerertsndtins) ont l"fibflg{o Montréal Est. du'\'] suar l'élection do Laprairie. \ _ La Ohambre ontre on comité sur l Hémgnive de !a couronne. . Cartier se plaint Tw le gouver-- nement s'est trop haté & nommer M. M. Huntixfium ridiculise M. Car-- tier en ce qu'il semble contester a la Couronne le droit de nommer des juges quand elle le juge & propos. _ _ _ 123. A. Mutionald rejecte los pré cédents allégués par M. Dorion et dit zne si Pancien gouvernement a mal it, Padministration du jour ne doit pas limiter. _ _ _ _ _ __ les enbsides: M. Joly i la chair. Whon. M. Holton propose le second Et la Chambre sajourne & 1 beure du matin. ° Séance de Vendredi, 18 septembre. Ls discussion de la motion de non-- conflance est reprise aujourd'hui par M. le Dr. Bown. " J'ai été élu com-- me Député Indépendant, dit ce Mon-- lieur;f'entends juger les questions au seal point de vue de leurs.mérites, et sans gnrd pour ancun esprit de parti. Etunt sous Pimpresson que la nomination de M. Sicotte a été faite dans le but d'acheter un appui, je me crois obli'gé de voter en faveur de h: 'teotig{x.' (Applaudissemens du _ Un tol état de chose ne peut con-- dnire a aucune bonne légisfi):tion. On sait bien qu'aucune Administration n'est parfaite, et que quelquefois il survient des choses qni peuvent &tre repréhensibles. Muis'}n nomination de M. Sicotte comme juge n'est pas, sui-- vant mo', inconstitutionnelle, et je ne veux 'pas ne rendre ridicule en votant pour la motion." _ _ délection, rapporte que MM. J ackson mtjun:ood, Aq-h et 8 t) ont 6té nommés for-- wier le comté sur Télection de Carle-- coté de P M. O'Hallorsn prend cnsuite la parole." Je n'aime Xas, dit--il, lee per-- pétuelles motions de non--confiance. _ M. H. MacKenzie se charge de re-- primander M. Bown sur son étrange conduite. M. MacKenzie connait par-- faitement le comté de Brant et il est certain que les électeurs de ce comté n'auront qu'un cri d'indignati-- on ot de blame contre leur Déprité M. L»Hon. M. H. Cameron défend M. Cockburn contre les acugn- dont il a été 'objet durant la discussion. T: dit que ia position actuelle du Gou-- evrnement est de plus injustifiables ; pAbAbb it Minilf Wb fie."Ahisbntnidsmdid g'il n'y a de précédents pour la f ust.ifilr, moit prendre la ren;?gnubi- ité d'en avoir créé un. Le Comité &:r l'élection contestée da Comté d' wa sera eor:fio.é do MM. DeBoncherville, A McKenzie, Bh'nnll, Lajoie ot D.ylllzkin, (Président) Le Comité pour Pélection contestéc de Verchéres, sera composé de MM. Stirton, Jones, W. Ross, J. 8. Rose ot Notman (Président). L'Hon. M. Mowat repond & M. Cameron et dit que le Gouvernement n'éprouve aucume hésitation & pren-- dre la responsabilité de ce précg)den_t' les talents, ln capacité et les mérites reonnels de F.If:)n. M. Sicotte. Rmrqnoila Couronne Pa--t--elle élevé & ladignité de Juge? Est--ce parce-- qu'il était un adversaire du gouverne-- ment ?Je ne crois pas, pour ma part, que le patronage ministériel J:)ive étre limité aux amis politiques. La parti libérala toujours récompensé le talent suivant sou mérite et non pas d'aprés le mesquin esprit de parti. Je nie queM. Sicotte était ennemi du gouvernement, i1 en était au contraire un fervent appui. Que ma vie publi-- que soit longue on bréve, je serai dans 1@ joie, & Ia fin de cette vie publique, si on n'a n'autre reproche & me faire que celui d'avoir prisla responsabili-- to dela nomination de 1'Hon. M. Si-- cotte." I'heure était avancée, et, aprés la prolougation des débats, le vote fut pris sur la motion de non--confiance proposée par M. Cockburn, Lundi, 21 septembre 1863. M. McKellar, du Comité général des élections, fait rapport que le Co-- mité pour 'élection eontestle de Mé-- gntis sera oom')mb de MM. Sylvain, zbt, Burwell, Catwright et Denis (Président). _ _ _ _ _ _ Québec, 22 sept, M. McKellar, du comité génér «* Tout le moude, dit--il, reconnait gxg® déclaré diment élu, éleva nt du comité d'election & Pouest, trop éloignés de 'Atlantique, ne veulent--ils pas avoir un régime a part ? D'un coté, le lien fédéral est--il assez fort pour maintevir Punion et contraindre chaque état & s'y resser-- rer? D'un autre coté, si 'on augmente le pouvctr de la présidence, le deep>-- tisme n'arrivera--t--il pas avec Iesrrdu et les priviléges du dictateur? L'iso-- lement des Etats--Unis, ajoute M. de Chateaubriand, leur a permis de nai-- tre et de grandir: ireest doutenx %n'ils enesent pu_vivre et croitre en urope. La Prusse fédérale subsiste au milieude nous: pourquoi? parce-- qu'elle est petite, pauvre, cantonnée au giron des montagnes : J)épiniém de soldats pour les rois, but de prome-- nades pourles voyagenrs. Li n':bd- <» *ourelies quelque fond de vé-- t SGP'urée de Pancien monde, la po-- puJation des Etats--Unis habite encore la solitude; ses déserts ont été sa li~ berté ; mais déjé les conditions de son existence s'altérent. Les Etats du nord, du midi et de ouest étaient divisés d'intéréts ; cha-- cun le sait ; ces états rompant l'union, les réduira--t--on par les armes ? Alors auei ferment dinimitiés répandn ane le corps social ! Les Etats dissi-- dents maintiendront--ils leur indépen-- dance ? Alors, quelles discordes n'é~-- clateront pas parmi ces Etats éman-- cipés! Nupoléon avait parfaitement raigon lorequ'il disait de Chateanbri-- and " Son style n'est pas celui de Racine cest celui du prophéte"-- Oui surtout lorsqwon prévoit une révolution comme cello des Etats-- Unis et que le commun des mortels ne pouvait entrevoir.... L'arrivée, & New-Yorij du swulner HeEfla. nouegmet en possession . de nouvelles d'Eu-- rope jusqu'au 9 du présent mois. _ . La nouvelle que le gouvernement confédé-- ré était déterminé & appeler les negres sous Tes armes a été accucillie avec dégoit en An-- gletorre, en certains lieux. -- Quelques jour-- naux regardent_ cette détermination comme une rmxu de faiblesse, d'autres, au contrai-- re, félicitent le Sud sur cette décision, & la-- 3:01!0 ils donnent les prportions d'un acte profonde politiqne. On assuiait de nouveau «que le grand duc Max imilien acceptait la couronne du Mexi-- que. 2 -- Le Hera'd de samedi dit qu'il apprend par une _ dépéche ult.mph'a-n «aige de !a Pointe--uux--Pdres que M. Jewet "voyant ne I'Europe et le Sud favorisent les projet« 3. médiation de _ la France, s'est mmfi -vur lo Damascus pout aller der:dfi ll':; 'alland sa co--opération afin d'entral :-du '$ du Nord & lvb:oi-:'.r In paix. et Penlever ition ue do Gouverne-- norenel ngppreaiee o _ I! y a déja longtemps que Pon parle des _ Des conseils de onbinet avaient lien pres-- que tous les jours & Paris. _ -- on jusqu'd ce que le président ait trouvé bon gj::.. los qenoy-nc & leare juges legiti-- Iévacuation de Richmond, dont certaine journaux avaient parlé, est contredite. Une dépéche télégraphique daté de Wuhilmlo 15 Septembre dit que M. Lin coln a une proclamation suspendant, dane tous les Etate--Unis, les privsléges se Phabeas corpus, pout les causes relatives aux services de terre et de mer. Cette sopension durera juequ'd la suptesion de la rébeliion, _ La question polonaise est sans change-- ment. On disait que les réformes que la Russie avait Pintention d'éffectuer étaient sans im-- portance et nullement eatisfaisantes. Les journanx de Richmond aunon-- cent que l'armée de Lee s'est rangée en bataille sur les bords du Rapid'iu, oi elle reste sur la défensive ; on par-- le aussi de la prochaine résignation de ce général. L D'un autre coté, un ordre du jour da général (Gilmore annonce comme prochaine la prise de Charleston qui so trouve exposée a tout le feu ges Fédéraux depuis qu'ils sont maitres de l'le Morris. Un en ment sérieux a cu lien le 19 a (E:lwfurd Springs, en Geor-- ie. Le général Thombs & la téte des f'onfédérés, attaqua Parmée fédérale, tma's aprés plusieurs heures de combat, il dut retraiter. Le général Beauregard s'occuge ac-- tivement d'augmenter les fortificati-- ons du fort Sumter, on dit mnéme qu'il a intention de prendre bientot boffensive et de s'emparer de Ulle Mortig. . Charleston est reinplie de IronPe-. n e t La rumeur d'un traité conclu entre les Confédérés et Napoléon prend de l consistance. de reconnaissance du Sod Tahnes ; meisy Sulte fols it pourralt then Nouvelles des Etats--Unis. NOUVELLES DEUROPE. hla nouvelies du Mexique en _ ate 10 aodt, nous t que les guérillas occupent Sllqn, Oq'nn, ""W:::l les M'(: Flnx environs g: | Mo et que rangais ont grandes difficultés & se procurer des Les communications avec Vera Oruz ont été interrompues. Le minis-- tre frangais Saligny a été empoison-- né, et est gravement malade. Secartariat P:mcux,, [Esr.] Québec, 19 Septembre, 1863. Ii a plu a Son Exeelienco le Gou-- ve;enr Génér;;i;:ommer Chl(;l,fl J nlb- seph Laberge, n des Conseila de la Reine, Jn;?r Buppiéant de la Cou'r §ny6ri.uro pour :'iu@"(}nqld- M. Laberge va résider a Sorel, et si%en pour les districts de Richelieu et Joliette. + vivres. "Ln Divlllx:n % Clair. ci--devant :pl'un- t |'Hon. M. c.-.fi et subséquem mmg';n 1'Hou. M. Wilson, l.ondo:] qui a tour de role ont accepté des places lucratives sous la couronne, le premier comme impri-- meur de la Reine, et le second comme Juge, vient d'lire M. Vidal, candidat de Popposi tion. Le commandant di Bruno a été chargé de venir étudier les ressources du Cg:;mdn et nréeinlement de la cote de Gaspé d'ou l'on sait qu'on exporte déja une grande quantité de morue séche dans les principales villes ma-- ritimes d'Italie, et le ngport favora-- ble que cet officier fera & son gouver-- nement sur la richesse des pécheries canadiennes, contribuera, nous en sommce sdr, & développer de Y]u- en plus les relations commerciales qui existent déja entre les denx pays. -- Nous avons le plaisir d'annoncer Darrivée dans les eaux de Gaspé, de la corvette a vapeur de guerre de Sa Majesté le Roi d'Italic, %a St Jean. Eile est commandée par le capitrine de frégate, comte Emilio Fam di Bru-- no, et porte un armement de 24 ce-- nons. g:)':'l équipage se compose de 250 hommmes. Nous lisons dans le Courrier du Canada ; . MM. Teodore Milono di Verraillon et Secondo Enrico Guglielminetti, fous deux officiers de la corvette sont en ce moment en visite a Québec. Iis doivent visiter nos estacades et nos chantiers de construction ponr y étu-- dier In qualité de nos bois et de nos vaisseaunx. Cet examen des produits de lin-- dustrie de Québec intéressera, nous Pespérome, ces officiers qui ~isitent le Canada pout la premidre fois et les rapports favorables qu'ils pourront faire a leurs chefs de l'importance de notre commerce de bois et de la beau-- té et de In solidité des navires cons-- truits ici, auront sans doute Peffet d'atirer Psttention _ des marchands et armateurs do I'Italie sur impor-- tance et la variété des resosurces du Canada. me ® favite Passport, en descendant le a-'é:.:dmnimnhuuu:n'l- da m, joodi dernier, eta regu de si ves avaries qu'il faisnit '----:'p'd'm..nl'- ::::--h fit toumer vers is terre od il dane Pendroit Baie du Cotean & environ 48 pieds da . _ 11 n'y avait qull)hlhhhlifl.h'pr sagers ont 416 saavée avec lears bagages. Cest la premi¢re fois que le pavil-- lon italien flotte dans les eaux cana-- diennes ; nous es?émms qu'il s'y mon-- trera souvent A Pavenir, et qu'il se fera voir & Québec commea Mont-- réal. M. le commandant Fortin, qui a bien voulu nous comm\migner les rensei-- gmements qui précédent, s'est mis, avec cette parfaite obligeance qu'on lui sait, & la disposition des denx officiers de la corvette italienne dont il vient d'étre question pour leur montrer nos estacades et uos chan-- tiers de constructions. consentitent. Aprés la lmn'n, jo replacai I'u livres dana mon sécrétaire nd'cmud:?i mes amis de me' dire franchement o% ils pensuient que ces livres avaient pu étre bcrits. © Mais ce no peot étre aillours qo'k Pars, répondirent ils, il n°y a que les Parisi-- ens qui sachent éctire du Frangais comme celai--la 7--Eh bien! Messieurs, --lear dis--jo, vous vous trompez bea000up ; ces livres ont 616 éorits & Québec, sut les rives du St, Laa-- rent. M. Euenne Patent et M, 1'Abbé For-- land en sout les auteurs! Mes amis voularent & peine m'en croire.".. W" Le rédactenr de ce journal étant a Québec, nous remettons an prochain No. correspondances etc. §3" Nous attirons l'attention de nos lécteurs, ot rtfl-ic-liérunont de nos lectrices sur Pannonce du Bazar de la St. Vincent de Panl. _ ----La Gazette do Montréal nous apprend ** Pendent le séjour de M. Rameau a Qué-- bee jeus occasion de lui demander ce qu'il pensait de nos meilleurs écrivains. Monsi-- eur, dit--i}, je vals vous raconter ce qui m'est arrivé & Paris, Phiver derniet. La littérature canadienne m'btait connue avant mon arti~ vée en ce pays, et pour mettre & Pépreuve Ia justesse de mes appréciations, je réunis. queiques amis lettrés et leur dis 'ua jo dési-- rais lear lite un chapitre de deux tivres nou-- veaux qu'ils n'avaient encore jamais vus. [is --M. LeMoine raconte ce qui suit, dans son livre intituld : Maple Leaves. Division St. Cram. FAITS DIVERS

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