Le Courrier d'Ottawa, 29 Jul 1863, p. 2

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déposé dans la terre, bien convaindus No mste uaren oat ' m o ts wllfiine dorl ts cettagier, mt rtance des mdou ns des nombreux g!':undm en mants, sur cetto ri-- vidre ot le haut Ottawa, j\u'u'm lac T(W, le Pénican, la rivig-- re et le projet douverture de voies de comnunications entre l'Atlantique et le lac Hnron, par le *lac Nipiasing ot la rividre Frangaise, fAmcon transparent, contenant un is des nfiuhu.t-dl'-;ml:mp.mh est restbe dane. }s bouteille. Co flacon ost u:uudcfll-flnhnnlvuu: a MJ tos Sirarist Magous pictate ot gra-- " t Memoria ob educationis mu;u':' "vdiA.aMn,Ji'mm * Céo petit monument de famille, religi-- " eusement eonserv6, resta ignoré du P'J'i' "ilg?hhlnflu."' * illet 1814, la famille de M. Bou-- ohun-lt'-nmluuludol.do La Bouitlerie, maire de in Fleche, ce dépot si rividre qui Fam ce nom avec cette dernigre. Il--est relié a Pembroke et les townships intermédiaires, par un bon chemin dhiver, et les sommes d'argent votées & cette effet xr ln M;fi:tnn, le rendront avant de lon-- fnu années, praticable pout les voi-- ures & roues. M. le juge Johnson de Pembroke qui a 6t6 nommé & Peffet de poursuivre Pexéoution de ces tra-- vaux, est actuellement & Pcouyre 6t sait profiter de toutes les circonstan~-- ces qui peuvent le moettre en état de s'acquitter de cette tiche. 38 Henti IV, entourés de respects st de soins, rentréreat aveo honneur dans 'église du Pry-- KeWonrries n O®ttaton. Le fort Mattawan est sitné au sud dela rividre Ottawa, a Paffluent de la les auxquelles les maisony de coux appolés " Le ealme an m:d'l:'.wq- mma#':;ud. crigs on un eoup 'dlnr---;mhu- :.-zrnubhun,- sans verre, h:nhnpldnn'dnqnlhl'!n du bon: Henri a eté' placés. Au--dessous on lit : Henricus Magnua Francos amdiit Meroredi matin, 29 Juillet, 1863. LA COLONISATION. _ Leifort Mattawan, par sa position topographique, en n'gfr'dr nnl:_.l'im- lac Nip! qui tb& Vavoine que les quelques agricultours d:- cnvhqo- a.'x.'&.m regardent encore pousser, en attendant lo temps ani ne sont encore qu'd l'état d'ado-- leacence.--Souvent mdme le -dn wendn sa récolte avant qu'il no P ches us boul qui tot on tard recevra exécution, de-- viendra une des places la Klnn impor-- tante et la plus oo.én:li de cette route et conséquent, créera un rewange march® poor lesproductours de cette ie du. m bien qu'on le dise M'pmtroy o et -nqdehon des bornes do la civilisation. La Compagnie de la Baie d'Hud-- son y tient un comptoir florissant qui bien 3:: faisant un commetce étendn avec les .indiens. pour a'spproprier loars pdl.-dn' est loin de subvenir aux nombreux besoins des commer~-- gants de bois, qui il faut Pavouer en-- tretiennent comme une 64-- pdce de prévention et d ie pour s prerQhntoline of se prode rofums sa ot ses nite im tée qu'en autant que les pndl:.lo; loganx manquent totalement & lours demandes; 06 &d arrivesouvent avant méme qu'on ait songé & se les aequé-- rir, Un seul bourgeois de chantier thm-modn-hc_nvimgn encore pousser, en attendant io temj hhm&um.qu&" détmehera de ses ocoupations ici on ailleurs ot ira dans un méme tour, ramassor ot acheter tout le foin ot #* Au--dessous de cette inscription est un J. K. Dorien, Redactour. (Swite.) urs 'abondsnce de la Is quantité de In so-- : Chaquo 'tonnean de foin qui se ré-- colte & Mattawan et & quelques mil-- les plus haut, nfioflenu producteur quarante--cing & cinquante dollars et quelques fois plus ; 'avoine ne se vend jamais moins, dans le mémie endroit, de quatre vingt dix centins & une pisstre le minot; ce sont los deux principaux articles de commerce do cette région; les autres produits se vendent aussi & de bons prix; maie plus couformee & coux qui circulent sur nos marchés. mjl"l.:i'l]e ;l;:i;dn mnrmure,fjw- plus m)mdw se font entendre dans ces endroits, relative-- ment aux prix accerdés aux produits ; souvent un habitant se reprochera d'avoir vendu sa récolte trog tot, on de n'avoir m connu le besoin de tel autre %ni lui gurait donné plus cher ; mais il a tonjours la con-- solante pensée qu'il n'a pas travaillé pour rien ou presque rien. . . _ ge, dans Paire a quelqties pas mx seulement. Tout en ayant de nombreux et f'o- yeux voisins durant Phiver parmi les renommés " voyageurs canadiens "--il aura dans son enkonng;'du hommes qui veilleronta sun bonheur matériel, lui fourniront en abondance le pain nécessaire & sa famille et avec les: quels il fera sa fortune en peu d'an-- Mais, on nous dira peut--dtre, si les srodnitl agricoles se maintiennent & es prix semblables, les besoins né-- «u&u & la vie sont en compensa-- tion & des prix exhorbitants, nous ré-- mxdrom que cest do Pillusion ; il ne t pas s'exagérer ces choses et s'ef-- frayer d'avance d'un monstre qui n'est que fabulenx et chimérique : _ ques milles de ses 'voisins pour so rap-- gmuhcr des chantiers ot mgner les 'aveurs des bourgeois on attractant lours écus avecses produits, glsan tsoit sur le champ ou reposant dans la Le prix des uits --quadruple, qnintul;ie 18, eelfle no&o mlrg:h& et les provisions ne: doublent mde valeur; la farine vaut dans le temps actuel neuf dollars le barril et le lard dix--huit et vingt dollars ; dans tous les temps, une lwnn de senlement 75 & 80 O7p oat aux prix. origi-- nal de ces effets pour le ui se monte & bien prés m liIne l:melvbrité, ql:i n'est non moins o ot us sugcepti-- ble de l:-:f*:::tiw, (B:tpqne, lelmp':'ix augmentent en proportion, an fur et t'g:m que lupdég?iehem'enu recu-- lef@Jes bornes de is forét'et que'le calon--se dissémine et s'isole do quel-- chiffres paraissont bien insi tdares. I:"jeunel amateurs de ooelnib ont amusé, on no mioux soir le nombreux n':.di:dn qui m em-- pressé de se rendre & leur appel. Le @omme nous Pannoncions dans notre dernier No. et le public sut le recon-- naitre en se portant en foule dans la r\ndanllo de !'Institat Canadien. 'adresse de ces jounes artistes allait droit an ccour ot semblait dire aveo le fons opporoar et latwedtt ine Jotlnber leur 0 ot t une jol lance l;n faveur du colon. de se rendre & lour . Le bat t sotlh maunn Siak ht fohable mence et ce caloul fait rarement on P eertaine fomenles froduccoury, ite pre Dounes pour dtre almd do Dien qui_ se fit Pow qua is u*h&' Pour que voure fapeé tott salme o fraternal | Donnes, riches ; 'numone est' scoor do is lllulqudnvlolhll.nhfiom Tout raidi pare Thiver, sn vain t?: Quand les potite enfants les fi% Le Cercle Litteraire. (A Contenuer.) _ [pridee, | au choour des amatours de ia cath@-- otre seail de| drale toutes les institutions utiles Pie | tond --}uu Nous aussi tout ce --x a6 N. De avait fait on faveur oo l Prih :. &.-n. T comme son o. mt'fim':d bien. qu'il & en *"*"* (AtNs: o0 4 toue on goniral ot moue Le ballet pantomime--*" les tribu-- lations de Trembloti;cbne cox'ni'gne et mpihnu, e:éqn l:'gncte, ut en-- j m m uty m"'@? gento 'pat. lsg petspunages 'ulenos vextav......... ... .af. ormar. wattas b'¥gortamo®... .. ... M. MILLMAN. ARLEQUINL . ... u.404 0000 . ... . M. CHAPUT: BBERLPA]. 4 0 o4 s enc s )0 s s < +Ms PINARD: CHAPRLIER...,.............. M. CHABOT. Howelier, Jookeys, bourrean, etc. Cette pantomime a bien fait rire lmndlwin;; 'néanmoins nous nous per-- mettrons de rem ue quoique le ridicule soit fim:n?ent%'ob}m de la comédie, i' y en a un quiest maus-- sade, C'est le: n'dicnle.gouiu'. Colui qui .mgtl ::'l'é ln:)le ne comique 6elat toujours gai, et surtout déli-- eat,particuliérement lorsqu'il a devant lui ** la plus belle moitié du genre hu-- main, la portion de Pauditoire la plus sensitive et la plus délicate.. i Nous eroyons et nous espérons qu'& Pavenir o:munu amis observeront dans la ie, les rogles admises dans Ia tragédie. Ils ne doivent pas se laisser qnider fi:.r Tinapiration du moment, lorsqu'ils sont applandis, mais suivre en tout et partout les S:nneih qui lel;w::b été \'lonnl::lr avant monter sur la scone sage mentor. . Nous ne vonfol:rpdm par-- ler Waucun des personnages en parti-- cnlie;, mais nous croyol- étre com-- is de tons en génénl, ne nous mn faisons 'écho de Pn;::don dee sentiments non pas 'dn public, mais des connoisseurs. En somme la soirée a6té trde agre-- able et des plus gtolhbh. La bande philarmonique de> M.: Marior: était présente et comme .tonjours fat hen-- reuse dans le choix des, morceaux jouds comme dans leur exécution. seur. . Co tableau n'était pas un chef-- d'couvyre ; les conrtisans l6 critiqudrent avec séverité. "Pour moi, dit le prince, je ne jn'e point ainsi; je pense au contraire qu'avec du t.nnif, le sin- cean qui a tracé ce portrait pout aller fort loin. Eh ! messieurs, sjouta--t--il loreque le peintre fut sorti, ne voyez-- vous pas que si nous rebutons ce jou-- me artiste, nous rendons stérile les i'mdfl dispositions qu'il annonce ! idons toujours les hommes & s'élever et craignons de les perdre en les dé-- courageant." -- avait aussi fait a un chact Rho o h oc tn Pivirul o youe 'M.;nou in Potan poroslci in prege. obtint un siom' la perinission do le presenter d Stanislas qui était connais Ce monarque avait parfaitement raison et nous croyons pouvoir en dire autant de nos jennes amis "----Ai-- dons toujours les {:ommea & s'6lever, et craignons de les perdre én les dé-- Tous a'sequittbrent de leut role res-- pectif avec un rare La dé-- clamation des acteurs, Is ration du ThéAtre, tout concon & nous mud' ue cette fiction it te. B?nou étions mfiz n:?:: ienss naturelles, m-:* w%ma seront onnlgo le temps et por Vexercice. 'n&n dmp.de- cir-- constances comme celle--ci, on ne peut avoir trop de sollicitudo. et de bien-- veillance. Bien souvent gomme le disait le roi Stanislae, qui savait en-- conrager les jeunes :i.&buunk---" un seul mot %\n étouffer et féconder le talent." Un f'eum peintre persuadé n'il avait fait un excollent tableau gbtlnt un jour la perinission do le fondation. & M.>paraissait sur la sobne erni¢re ayant an-- nméguuniu. d":"'ninfionmde les quitter et de laisser notre ville, M. Demers représentait le viei/lard dans Arthur de Bretagne. : Cortes le role :ln;mvmh.: r-e flul: le plus agé toute spésialé qu'i m thar mmk tout le on n grdes db : souvent I'Institut Onnmlc Bocfété des Mhhfl.VfimtkPml, au choour des amateurs de la cathé-- g-?.%wh institations utiles A aussi tout ce and M. mt-w dont les personnages étaignt: su4 sane terre, roi «> . . M HHLLSaNL % sa0 20 82.0.0., oo aMle _ MIONAULTL MWKL 1 0 ts + 1+ 1+ 1+ ++ L c +2o Wimatp. mvflh'}b&pnmu ampaixD, joone hom. migrs 1. oma»ot. OFFIOIKR.. ... ... .. ....... .M. AUMoxp. ovin lor teorine io io daniie irer m"m ttho les lerwen o 346 k Ti m rmmante i miih rnfomine c orle., M. Guillanmée Demers & 6t6é le sident du Cercle Littéraire b_ln?:- neese catholique d'Ottawa depuis sa (PQRerkter insl i " i'uvr'" rare, que . I-m ;: Dountl, afih quun Jour, Ottawa (HC.) Mercrodi matin 29 Juillet, 1863. , oto 'en trois actes .14. ormar. w mizZMAN, .4. cuaror,. "Mt, PiNARD. M. CHABOT. A. Hurtubise. © 8 ' A. T Réaume." « M. Demers répondit avec émotion; * Messicurs du Cercle et amis. Vraiment je ne m'attendais pas a recevoir de votre part, ces marques de votre attachement & mon égard ; je ne les méritais pas, mais je yous croissinogre dans l'expression de yos sentiments en cette circonstance. Cette manifestation me parait sinct-- re de votre part, et je saurai 'appré-- cier comme le plus grand honneur qui m'ait été conféré. Je croyais avoir rempli mes devoirs comme rrbidcnt, comme yous aviez rempli es votres, pas plus. En laissant, je croyais devoir yous donuer une der-- nidre poignée de main comme tout autre citoyen qui yous adresse ses adieux lorsqu'il yous quitte; mais je dois avouer que d'ém loin de m'at-- tendre a une démonstration aussi flatteuse, aussi personnelle que la présente. Recevez done mes remer-- ciments pour le cadeau que vous m'offrez, comme pour Pexpression de vyos sentiments. J'emploierai ce seorétaire & votre service. Partout od je serai, votre souvenit sera pré-- sent a ma mémoire 6t loraque j'g:ri- rai, ce secrétaire sera lA pour me dire--*' éoris & tes amis d'ig:t;:n." uoique je n'aurai besoin de son \ 2"."?"'1"! le f-i"-.w > * 'Nous avous Phonfieut de nous si gner vos obéissants serviteurs. D. Richer.--ler Vice Président. C. Chaput.--2d "_ _ " J. A. Pinard.--Secrétaire. E. W. Hullman.--Trésomer. --M. Demers, a--t--il ajouté, a rendu d'éminents services & notre mfiumhm , quand elle souffrait, quand Nous venons au nom des membres du Cercle Littéraire de la Jeunesse Catholique d'Ottawa, vous témoigner notre gratitude pour tous les nombreux services que vous avez rendus & notre société, si bien dirigée sous votre pré-- sidence. Oui, notre désir eut été de vous conserver parmi nous pen-- dant de longues années, mais la%ro-- vidence en a décidé autrement, nous nous soumettons a ses décrets, eapé-- rant qu'elle vous accompagnera tou-- jours, pour vous récompenser de tous vos sacrifices. Cest avec peine que nous avons appris votre résolution de nous quitter, mais nous espérons que votre absence no sera pas prolongée, et tfll)l'l"llt longtemps nous aurons le bonheur de vous prosséder au milien de nous ; en vous perdant la jennesse d'Ottawa perd un sage guide, le pauvre perseun z6lé soutien et la so-- ciété canadienne un de ses membres les plus utiles. _ Avant que de nous séparer, nous avons vouln vyous témoigner d'une manidresensible notre reconnaissance; venillez done accepter ce cadeau, fai-- ble témoignage Ses sentiments qni nous animent, et croyez que vous lais-- sez a Ottawa de nombreux amis. Le Redacteur du Courrier ayant 6té _ {fib d'adresser la parole aux membres du cercle, se leva et fit 1'é loge de"celui qui nous laissait--** Non seulement dit--il, M. Demers 'était l'ami des pauvres, le protectour de la jounesse ot Je défenseur de toutes nos institutions religieuses et natio-- nales, mais il po-bxit des vertus et des qualités qui élevaient dautant Adieu done amis, soyez toujours unis, soyez toujours catholiques et canadiens, les deux sont synonimes, et vyous auresz toujours la considéra-- tion des honnétes gens de cette ville et du Canada Central. Adieu..... et au revoir....." ;l--li'iu;'olluzhidt cachées sous le voile de la modestic ot de Phumilité, Non, votre zéle n'a jamais fait dé-- faut; dans aucune circonstance, on yous trouvait partout o vous appel-- laient les devoirs d'un bon citoyen ; nous espérons que ceux qui auront le bonheur de vous posséder sauront ap-- précier vos mérites. . AMyr plus utiles, les jeunes enfants, un ud vertueax mentor, un institu-- teur capable et consciencieux. dq.nm..u.fl" oc a yor u Cercle, se por-- trent--ils a sa maison de pension en grand nombre etlui adressérent ah nom de !a jeunesse catholique d'Ot-- tewn, les soubaits ep les adieux de eirconstance. La voix tremblotante de celuj qui délivrait l'adresse (M. Pipard) disait son émotion comme celle qu'on lisait dans les yeux de tous, avant que de se séparer. i Un trés joli cadeau accom; it l'adresse ; )ogéhil un kfiqp.ug.: crétaire en acajou qui 'ut offert et accepté au milieu d'un échange de phrases affectueuses et amicales. _ Ci--suit l'adresse qui parle plus éloquemment que nous le pourrions. A. Mzr. GUILLAUME DEMERS. Président du Cercle Littéraire de la Jounesse Catholique d Ottawa Kn roliliqu. comme en d'autres choses pour s'instruire il faut étudier dit notre con-- frére du Courrier de St. Hyacinthe. -- Rien de plus vrai. Cette étude ditil, no consiste pas tant & aller se perdre dans les souvenits loin-- tains du passe Tx't prendre une connais-- sanee exacte de la situation du moment et des hommes 1..: tiennent les rénes du gou-- vernement. premiére de ces études est destinée & quelques privilégiés, mais la se-- conds est ouverte & tout le monde ; c'est une étude si facile que tous peuvent a'y livrer, Ia science qui en est Pobjet s'aoquiert si ra-- pidement que tous peuvent y aspirer. } L'on avouera que pour se méler de politi-- que il faut an moins savoir ce que veut dire ce mot ld: et que bien mauvaise grice ont ces personnes qui, ne connaissant rien du tout en fait de politique, veulent & tout prix sen méler, discuter, juger, condamner ou ap-- prouver. ¥ esn _ Tout homme est tenu de se méler de poli-- tique, car tout homme est appolé & enregis-- trer son vote dans les élections. Mais co vote né sera -n'si.lrb avec intelligence, avec connaissance de cause gu'en autant que ce-- lui qui Fenregistrera aura au moins quelques notions sur !a situation politique du jour, sur Im position des partis et aut la valeur des can-- didats qui sollicitent.ses suffrages. 11 est une chose Mvgh yprved ln le' raaux sur laquelle i n'est.peut fl-d'pmwld':fdnlén _tqu. ous recevez tel journal parceqn'il est respectable et que colui qui le rédige a votre estime. Mais vous n'aimez pas sa politique : vous n'étes pas de son parti; vous n'tes pas de son opinion. . Yous tenex toutefois & le rece-- voir parceque vous aimez & encourager la presse et que d'ailleurs vous trouvez cette feuille, qui vous est opposée en p-lg: sont émises, mais cest égal, elles on aimont hl-unpunt'bfl-uh-th'm dollqnv:q- m.-\--:-':: mum?hu-:;:mm 1t y a Oautros pere contraire qui Ts on fon t poarnal uns P emneth les, les faits divers ow souvent méme, les feuilletons et jamais eligs ne daigneront ho-- Cette connuissance ne s*aquiert que par la leoture suivi 6t intelligente 'des journaux. Les Journaux sont pour le présent ce que sont les livres des historiens pour le passé. Les journaux sont les annales on l'onfl:-il- tront les faits de thu'm jour : cest dans leurs colonnes que se fait is discussion des actes des gouvernements ot des principes qut sont censés conduire un peuple au bon-- heur. Oest dans leurs colonnes que le cito-- {un, desireux de s'instruire, trouve ces mil-- iers de connaissances diverses qui &gayent ses soirées et ses heures de loisit et 3:: lui remmm d'aspirer & la discussion af-- aires de la patrie. R e Veadredi dernier un nommé Actoine Char-- tier s'est noy6 dans la Riviéte Rideau, en voulant se baigner malgré les avis et la résis-- tance de ses compagnons ui étaient allés & la péche aveo lui. Le défunt était aussi sous |'influence de la boisson. --Nous accusons réception du Rapport du Surintendent de 1*Education. Nos remerci« ments A qui de droit. qu'alle contient et respectable dans le ton de sa rédaction, . De fl" cette feuille est rédi-- :finv-cnin; elle s'occupe de tous ies vh-mh,mainnwh--- b.,..'o':valkq: e ::-hm. rex, malgr6 ne soit votre parce-- ::o, nh'notiuwhno des mmiqu- vous Paimez ot Pestimesz, Onh'p-ilm-d&hq-mhng; sonnes preanent est digne lnu ot fmit certainement honneur; olle peot étre ?D-:humuqu dans un au-- tre. a de ces personnes qui ne se con-- smm o hk adanne maion res un i Mo-::'llmnnimdhn nes n'en partagent pas accivents.--Dimanche vers trois heures du matin un homme du nom de James Bur-- leigh est tombéd'un chassis du 3ém étage de I®Intercolonial Hotel." 11 mourat vers midi den suites dos blessures regues sur ia téte et sur toutes les parties du corps. Le dé-- funt était sous Pinfluence de la boisson. hm fithes mak o% E. W. Watkin, William Charles Aumond, Thomas Joseph Bower, _ James 8 J. M'.)Currier, R. W. 8 Joseph Hickson. Avorrevrs. Nicholas Sparks, George W. Brainard, E. 'I'.gelelor." Celui qui travaille en faveur de la presse dit le rédactgur du Courrier en terminant, mérite la reconnais-- sance du peuple, car la presse quand elle est ce qu'elle doit dtre, a pour fini.ion d? ?'lut{:m et lod. -.T'l-m er r lui. 8i est in quem fois, il ul::np-il pas que ceux qui travaillent pour les intéréts de la nation, ne méritent pas la re-- connaissance des hommes qui sont ré- avec un cceur, ol:'::i ont l'intel-- igence de com ces sa-- cf'.'s:.. de tous r:pnn ,:doinnt pas passer comme un courant d'eau, uup;rw e:i incompris. ILou com-- rendrons done toujours passage Sa M. Demers au milieu de nous." _ Afnéo avoir chanté piusieurs hym-- nes & la rne, les officiers du:cercle et gmis de M. Demers ie saludrent et }ni donnérent 6:1:'1' dernidre t ehl:; leureuse poij e main lzk avoir souhpn?:f"touw -on-' pros ' pérités et un heurenx voyage. ' L'élection des directeurs du chemin de fer d'Ottawa et Prescott pour l'an-- née courante, a en lieu hier. Le r6-- sultat a été comme suit : Joseph Robinson, Robert Bell, elle f.l&lt. P oyait . nolire agent a Veeuvte, ::'ilvfit beau : ou qu'll ft mauvais temps, il parcourait qu il ht mauvals temps, 1| parcourait WMMMLI- intéréts et au suceds de notre cuvre. La Politique Dresgorevrs Daniel McLachlin, gmmu MPorhnd, illiam Patrick, Thomas Reynolds, James Skead, direction & Pappel de M. Brown. Certaine-- ment qu'elle n'ost pas disposée & faire litiére de toutes ses anciennes déolarations dhosti-- lité formulées contre hdénuztgh offréne. Elle ne peut consentit & sacrifier toute chan-- ce de faire fonctioni harmonicusement le gouvernement da p:;: M. Brown aveo ses idées extrémes, est une impossibilité gouver-- nementale. Serait--elle préte & se mattre dans lo méme cas 1 . > ©Le cappel de 1'Union serait certaine-- ment le résultat d'ane agitation intempestive a ce sujet. . Le Bas--Canada no consentiraja-- mais & so motire & la merci da H.lut-Ouugl., et si Pégalité do représentation devieat im-- possible, 11 cherchera natarellement & briser les liens qui Punissent & la province supéri-- eure et & se gouverner lui--méme. C'est & notre avis, co que désire exactement le chef cleargrit. 11 poutrait alors gouverner le Haut--Cunada aveo une nrm"da tor. Les tendances démocratiques du t--Cana in ne seraient plus entravées ot les jours du parti conservatear seraient compiés. Con serait fait aussi des checks et des garantios. " I1 n'est pas & craindre 'que. Popposition haut--canadienne comme fl:f?- W.filv? cette ** C'est au Canada Contral & controler ces éléments divers ; 15 oo 20 voix dans le Huut--Canada peurent entraver efflcacement le progrés de cette agitation insousée. Une fors la représentation basée sur hpal:lnbn concédée que devient le Canada tral ? La prépondérance de réprésentation dont n troi s (rien ) des journaax dn -h.%g'nmqn los péres des Canadions étaient des Harons qui essaydrent d'apprendre in .:m wm".; Voiei ane de ces annon sera ce monvement ne devra mnuon nab ment compter sur l'appui du Bas--Canada. a toujours joui jusqu'ict in peninsule de par le St. Laurent a poussé le terminu« du Grand Tronc le long d'une voie do'oom-- munication, gua existait déjd, jo une rnflh de cq:n'on d'un puys mglr. au iew de le faire pénétrer au cour de in contrée pour b{nmfir sa sécnrité et ouvrit un débouché A sos ressources intbrienres. La méme prépondérance a obtenu Postroi de miilione pour constraire des canaux au profit de nos voising, sulieu d'assurer A ln Province une route 'phl courte & travers |®intérieur du qui aurait cof1é la moitié moine, encore . Aujoard"hai méme nous somtas.mahacés par ce prépondérant de ia translation du si du gourernement & 'l'umni'qm le reste du pays le veaille on non. Globe nous prévient que ni le Canada Central ni aucan autre Canada ne pourra empécher cette lcr::nlnull':' o précipi q-u:ql-- so de in poéle dans ie 2:'1' Nous ne ie croyons pas. Et notre foi dans Tindépen-- dance, otmo des députés dn Canada nn-bpm' Lmn qu'ils sautont dangers dont le --.-F'-"TW 'P.,:o la question représentative. Cest sur eux qoe retombe cette l'upuo-NI':: et nous ne doutons pas. qu'ils no préts & faire coura-- geusement leur devoir sous 6 rapport."" _ Un journal de province contenait l'annon-- ce saivante : A wendre : une caltche poovant contenit quatre personnes ot use jument. szduh preud la peine de traiter la queetion 1 ndérance . numérique de population su Lujpfl;\l'bui.'il' veille de la réanion 4one est une stupidité. Depus queique temps ce journal a prétenidu que 'zgg;:;-'-t'um 1-.'!-'-. juste jogement, vous avez voire cour, examinez un-qhi-,dn--hmv-r-'-.' rejetez ln. Mais an moins soyez iiAl. Tar mams conadine." Diied mt ane oi sane vous posi-- E'.'uuuc-.;-u-n-u-u--u. ni avantageuses : olles sont suriont acceptées r'm,.ii'--'-}:-i'-u.-,-u.:: it . Défiez vous on, car -o;l'l'o:s;.'du funhntnh-'n-f-. ' un eandidut lear jogement fauss6 Teer a ui voir comme bon. Tatle qut ent mal : wunnv-ui-nnlpua.q'u. vous estimez sa rid-nh';-qp vous lui partex intbrét ; & un journal res-- P&'flm.l"'nt.'_.p&nipufix- et sirs guident sa rédaction et une convic-- tion sincére ot forte l'inspire; rendez justice au mérite; accordez une franchise égelo & tique, 0# sout des personnes irdear ) ~d'une bonne cause aine par La Rue on is rébsllion du Sid. Les Enscignes ot leS *« Lo Leader de Toropto, jougtiat 'de 1 >--Dintérieur du. qui aurait cof1é i6 moins, fl"!:oan Aujourd"bai nous somtnaa_mtahacés jpar ce idérant d ia translation du lfl uvernement & 'l'olmni.qm le reste ps le veaille on non. Globe nous ut que ni le Canada Contral ni aucan Canada ne pourra empécher cette (De 1*Union d'Ouawa.) ot les annonoes,-- voils in

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