Le Courrier d'Ottawa, 29 Jul 1863, p. 1

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<* Ivr Couttiet NOftawa ments *&"fifi:"'v-m' \ravines; 'les chaseours n'en étaient dBtres, dont 16 noth méite it fedvent | que 'pius uidents do four cot6. . "L/im-- oscillant, tant la masse d'eau écumait, | Noccupait r le dernier rang dans tant elle est étroite et perpendiculaire. | les plaisirs de l'intendant. I1 y avait Le soleil y--dardait ses rayons, et ache-- | pen de chassenrs plus habiles--et plus vait de rendre le spectacle imposant. | intrépides : léger comme un sauvage, --Apréds avoir promené longtemps | il rreounit les foréts, wladsi:?:a nos regards admiratenrs sur cotte | rochers, et ses compagnons de chasse sobne et ces beautés de la nature, |avaient bien de ln peine & le suivre & nous primes un autre chemin, qui |!8 poursuite du chevrenil ot de Pours. conduisait & une chaine de montagnes, | Aussi expert d tuer qu'a courir, il assez prés de la. None allions & la \était rare qu'il manguat son coup, et recherche d'un morcean d'antiquité !an'il n'abattit sa proie. Un jonrtfonc, et Por sait combien ont |il se livrait ardemment, avee un petit 'attrait pour le naturaliste ces rares |nombt© Pamis, A in poursuite d'an wq-lo.h-p sembie avoir on-- | élan. . L'animal vigoureax faynit a blike Suf son prtt@eittintes: mioma. [thavers 106 bpisinnthit les foetGe, ies moing lngequ le Niagara, mais plus élevée. L'onde bouillonnante so gré- cipite entre denx roches escarpéce, avec un bruit sourd qui ne laisse pas que de plaire, Les environs sont ma-- gnifiqnes et sont bien . relevés encore par Ja beanté de cette chate. It nous semblait yoir une belle colonned'albé-- tre incrustée de pierreries, dont tontes les parties auraient en un monvement mon pére dans un voyage A Québec. I. f&fi:it satisfaire lz:g;oux avides d'un jeune homme sortant du séimi-- naire; il fallait lui montrer toutes les curiosités que renferme la capitale et celles qui Pentourent & plusicurs lieues aux environs. Un matin done, un matin comme on en voit en Canada dans cettesaison, mon }l)ére, un vieil ami des siens et moi roulions dans un coche de lonage & travers les rues étroites de cette ville: on arrilve aux rtes, on l'enslge sous un Jong et ggoeur souterrain, et un instant ngrés nous traversions Ja jolie rivigre St. Charles et prenions la route de Mont-- morency, & travers un paysage riant et pittoreaque. Abaan Vers onze heures nous admirions une cataracte moins considérable et Cétait au mois de Septembre de Pannée 1831. Quiconque a passé quelques années de sa vie dans un oollége, sait tout ce.qu'il a de beau, de charmant, d'attrayant, ce mois de Septembre. -- J'avais -- accom 6 mon pére dans un vovage & Quéfic' TIl est dans la vie des moments de joie et de bonheur, qui sont si courts, ot en méme temps si vifs, qu'on se les rappolle toute sa vie. Tis sont sépa-- rés, et dispersés pour ainsi dire parmi tant d'autres moments tuistes et mal-- heureux, comme les étoiles sur le fond noir et ténébrenx du ciel pendant la nuit! : Cest une promengde & la chite de Montmorency qui me suggere ces ré-- flexions. Tautomne enfin, sur Paile PAquilon, Comme un nuage em%ona ln feuillée; Et verse & flots, sur Phumide valon Brume, torrent, froid, brouillard et gelée. T'érable ausst déponf!l- son orgueil Et des fordts sait partager lo deuil ; Mais en moneant, sa hnfik belle encore Des feux dIris et du fard. de Paurore Tombe et frémit, en quittant son ramean, Pour tapisser les sentiers dn hamenu : Du Canada.cest F'érable chérie, L'arbre saceé, larbre de la patrie ! L6té s'arance aveo ses verts tapis $ Et libre enfin da bourgeon qui la courre, Eu festons verts sur chaque remean gris, Commme un trident, une feuille s'entroure, L'arbre stombrage, épaissit ses rameaux, Et les dispose en vohtes, en berceanx, Sar le chassour, Pémigre qui voyage, Le paysan, i1 étend son feuillage, Dome serré qui brave tour & tour, 2 Les vents dorage et les rayous du jour : Du Canada c'est l'érable chérie, Larbre sacré, Varbre do la patric ! Z'ambeat do glul €tince'ant la nuit, Pour w chasseur qui le sait : Du Ca ceat F'érable chérie, Larbro sacr6, Parbre de ia patric ! Mais qgand zéphit amohit les sillons, Que lo printemps nlrnh dans in plaine, Le charme cesse : tombent ces glagon« Comme des bals in parure mondaine Dont 11 beauté a'0 ne tous les hivers. Uarbre grisatre échauffé par les airs, Verse des pleurs de sa souche entrourerte, Comme un rocher, suinte une écume verte Mais douces pleurs, nectar délicieux, Ceat un brouvage, un mots digue des dieux: Du Canada cest Pérable, Larbre sacré, Varbre de lm patrie ! ut nee oi en eeemenee n en Un arbre encor dse lever son front. Par les frimats couronné d'u'-'ET 4 Oristal immense on brillent acintllantes D'or et de feu mille ;&nuu flottantes Flambeah de glace. étince'ant ls nuit, Pérti du Nord, Vhiver en frisonnant, Détoule aux thamp$ s0o 'frold manteau do Feuilleton du Vourrier d'Ottawa. Litte rature. As Amvern it oi oge LEGENDE CANADTENNE JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL CAROLINE L'ERABLE rogsne pen de chasseurs plus habiles et plus intrépides : lélger comme un sauvage, i iareounit les foréts, flclltdhit.fia rochers, et see compagnons de chasse avaient bien de la peine & le suivre & In poursuite du chevrenil et de Pours. Aussi expert d tuer qu'a courir, il était rare qu'il manguat son coup, et w'il n'abnttit sa pn?n. Un jour &nc, a se livrait ardemment, avee un petit mqne le méme train de vie et l6 © lnxe que la noblesse féodale de In vieille (gnuie. La révolution n'avait pas encore nivelé, voyer--vous. En conséquence, il se fit constrnire la maigon de campagne, dont vous avez les ruines sous les yenx. Cest ici gn'il venait se distraire dos fnti%nos lesa charge, et qu'il clllonnn.it dos fétes somptnenses, aunxquelles assistait tout le beau monde ge la capitale; sans méme en excepter le Gouvernent. Rien ne manquait pour rendre ces fétes solennelles et leséjour de ce nou-- vean Versailles ngréabl':. La chasse, ce noble amusement de nos péres, n'occupait le detnier rang dans les plaisirs nre"l'inwnda_nt. I1 y avait Vous vyous rappelez de Tintendant Bigot, qui gouvernait en Canada dans le sigcle dernier. Vous n'ignorez pas ses déprédations, ses vols du trésor public; vous n'ignorez pas non plus queses méfaits lui valurent en France la peine d'étre pendu en efigic, de par Pordre de sa Majesté Tros--Chré-- tienne. Mais voici ce que vous igno-- rez peut--6tre. L'intendant, comme tous les favoris de Tancien régime, voulait . mener sur la terre vierge de la detnandai, Nous allames nous as-- seoir au pied d'un érable touffu, et I'ami de mon pére commenga son r6-- cit en ces termes : . Jusque 18 jo m'étais biengnrdé de prononcer un mot, mais enfin la cu-- riosité Nemporta, il fallait avoir Pex-- plication de?: gixerre m]ystérieuse ; je la demandai. Nous allames nous as-- _ Apiie qrielques henres de marche, nous .':"!;u au piled des monta-- gues ;) il avait..plus de chemin per 4d®roiturg : nous ja quittines, lfiwfi*'hflm La situa-- tidn de 'dette antiquité«dans la patric des lr.ces sprtes de ruines sont si>ipew: nombretses, ne pouvait man@itierde piquer encore davantage lear ENe venait de se coucher, lorique tont--A--coup la porte s'entrouvre, tme personne masquée et vitue de manic-- mlm'Pnetre reconmie a'approche de son lit, et feint de hui parier. Elie vyeut crier, mais & Pinstant on Ini plon-- ow e e es . P 5:: I:Innionm n?yfl.a wn w'zf,:,d JConmCree enym un nxo-n' r'm. sein!.... 1intendant Piks p rttnonny in Amf;fi----.---T mcflndenm,mmmu'., (1) M. A, -tu , lon. ': pitumment & sn chimbre. --Il )s trouve |"'M:,'£'£"-'w'f" "',"""& $ _ I/intendant couchait au rez--de-- chaussée, days une tourelle située au nord--oucst du chitcan; dans V'étage au--dessus était un cabinet occupé par la belle protégée: un long corridor conduisait de ce dernier appartement A une grande salle,ct A un pesit esca-- lier dérobé, qui donnait sur los jardine. Le 2 Jnifict 17..., voici ce qui se passait: clétait le soir, onze heures sonnaient A Ehorloge, le plus profond silence régnait d'un hout du chatean A Pautre, tous les feux étaient éteinta ; la lune dardait ses pales rayons & tra-- vers les croisées gothiques; le som-- meil.s'était emparé des nowbreux ha-- bitants de cette demenre, In senle Caroline était évefllée. Or, & présent, il faut savoir que l'intendant était marié; mais son épouse ne venait que rgrement & la maison de plaisance. Cepondant la renommée anx cent bouches ne man-- qua Fna de répandre bientot le bruit que |'intendant avait une maitresse et qu'il la gardait & Beaumanoir. Ainsi se-- nommait le chiteau en question. Ce bruit parvint aux oreilles de 16-- pouse, ot ses visites & ln cauls)agne devinrent plus fréquentes. La jalousie est une terrible chose ! A. sa vue, 'intendant troublé la prie de s'asseoir. Il est frappé de sa bean-- té, il Pinterroge, il la questionnc, et Tui raconte son aventure. Il finit par Iui demander de le conduire, et de le g,uidcr hors du bois. La belle créole a'y prote avec grice, et ce nest qu'd leur arrivée & la maison de campagne, que Pintendant se fait connaitre a son guide, et Pengage &A demenrer au ch&-- teau. de son coté! on etit dit un fantome de la nuit, un manitou du désert, un de ces génies qui se plait d enfanter Pima-- ination ardente et créatrice de 'in-- fiicn. L'intendant effrayé so love, i1 saisit son arme, il est prot & faire fon.... Mais le fantome est & deux pas de lui! I1 voit un étre humain, tel que les poétes se lpluisent A nous representer ces nymphes, légéres habitantes des foréts. Cest la sylphide de Chitean-- briand ! clest Male / cest Velléda ! ! Une figure charmante, de beaux grands yeux bruns, une blancheur eclw; de longs chevenx noirs tombnt en boucles ondoyantgs sur des épnules plus blanches que la neige, le sonffle léger du zéphir les fait flot-- ter mollement autour d'elle: une lon-- gue robe blanche négligemment jetée sur cette fille de la forét ach@ve d'en faire un type admirable. On croirait voir Diane ou quelqu'autre divinité champétre. Caroline, car cest son nom, enfant de 'amonr, avait eu pour pére un officier frangais d'nn grade supérieur. . Sa meérey indienne de la puissante tribu da Castor, était de la nation algonquine. Cest sur les bords de POutaonais qu'elle a donné le jour A Caroline. Centent de sa victuire, le chasseur yeut retourmer--sur ses pas, ot rejoin-- dre ses compagnons. ' Mais i {es a laiseés en arrigre.... Oi sont--ils? ou est--il? I1 s'apergoit alors que son ar-- deur P'a entrainé trop loin, et qu'il est égarcau milien d'une vaste fo;gt., sans savoir de quel coté so diriger pour en sortir. * Le soleil était prés de se cou-- cher, et la nuit s'avangait. Dans cette perplexité, Pintendant prend le seul parti quilui reste, il se remet en mar-- che, tache de retrouver ses traces, ot recomnaitre les lieuxy T1 parcourt les bois en tous sens, fu}t mille tours et détours, va et revient sur ses pas, mais le tout en vain, ses efforts sont muti-- les, Dans cet affrenx embarras, acca-- blé de fatigue, les forces lui manquent, il s"arréte, sc 'laisse tomber au pied d'un arbre. La lune se levait dans ce moment belle et brillante, et grace & sa bienfaisante clarté, infortunc chas-- seur pouvait an moins distinguer los objets autour de lui. Plongé dans ses réveries, il songenit A tous les incon-- vénients de sa triste position, lorsque tout--i--coup, il entend un bruit de pas, et alpcrgoit, & travers les brouissailles quelque chose de blane qui s'avance ses compagnons, qui Font bientét perdude vue. Enfin aprés une longue il rejoignit Panimal: celui--ci cafionaé, és:iné, était tombé a terve, et n'attendait plus que le coup de mort. tendantne voit plus rien que la proie qui lui échappe; il la suit et devance Ottawa, (H.--C.) Mercredi matin 29 Juillet, 1863. J'examinai le mécanisme du mou-- lin qui se compose d'une grande stie our fendre les billots, un scie fon-- Se A recéper et de deux machines a bardeaux, produit qui ést !'gnltiuc obget de spéculation pour lequel 11-- tfi liBu:pent est m;'n"en"og:uon. . Bourgeois remplit Tobligation cohiracted onrorh un monkleor sm6-- Aprés un copieux déjeiner que M. I&urgooilm'mtiu courtoisement a partager et nous étre un pen remis des fatigues de notre marche nous fhmes rendre visite nux Messicurs du moulin qui bien que Z:ymlx 6t --con-- tents de notre arrives n'en étaient pas moins restés au devoir, chacun A sou poste respectif. _ _ _ _ Néanmoins & 9.30 "heures, les cris qui l'échapficntdu moulin annon-- gaient que les scieurs (tous jeunes canadiens de cette ville) venaient de constater l'arrive éde leur maitre ab-- sent depuis plusieurs jours et de leur ami, nous saluions le but de notre marche. Un peu amateur des beautés que la nature offre a la vue dans ces 10- cages surtout on la main de 'homme a passé et est venu donner plus de variété et de relief aux ouvr?es du créateur, notre passage 1& ne fut pas aussi rapide qu'il lavait été a bord de l*élégant pyroscophe : il nous fal-- lut payer un tribut d'admiration a chaque nouvelle phase du paysage qui se déroulait devant nous, chaque pas que nous faisions nous décou-- vrait une nouvelle scéne & contem-- pler. 0_ den dire quelques Q&t:/--/ ! Vendre%i dernier, 'sur la flatteuse invitation que m'en avait préalable-- ment faile %(r. Narcisse &rurgeois. ci--devant de cette ville; gérnnt da moulin & scie de .la grande riviere Blanche (Ia pro de Mr. McAr-- thur autrefois de l« * British Hotel " de cette ville) située & quatre milles de la rividre Ottawa dans le town-- ship de East Templeton en arrigre de Gill's wharf, je Y)ranais en sa com-- Eagnie passnge a bord du_superbe ateau & vapeur " Queen Victoria," & 64 heures du matin et vinflqt cing minutes aprés que Paigu siflement du Rip Van Winkle nous eit annon-- cé son départ nous mettions pied & terre au quai de Gill et nous nous acheminions & travers la fordt afin d'tbrééget la distance, vers Pendroit que j'étais impatient de découvrir. * Monsevr®.--Dans le but de rendre justice a un établissement autrefois stagnant et ruineux en des mains étrangéres et maintenant prospére et florissant depuis qu'un canadien fran-- gaiaonrprinhré;e , je ctois de-- voir so hdterdun tit elploel d'(;: les tolonnes de votre journalai d'en dire quelques tnow, ----_ Jamais on n'a pu découvrir Pauteut de ce crime, mais en revanche la chro-- nique rapporte en des choses, ' Les uns ont vu descendre par Pescalier dérobé, une femme qukI mest 'enfuie dans le bois, clest Pépouse de Pinten-- dant; selon d'autres, clest la mére de Pinfortunée -- yictime. Quoiqu'il en soit, un voile mystérieux convre en-- z»re anjourd'hui cet affroux nssassi-- at. 4 \¥ibtondant voulut que Caroline fat enterrée dans la cave du chitean, au--dossous méme de la tour on elle regut la mort, ot fit placer sur sa tom-- be la pierre que nous venons d'y voir, Ainsi so termira le récit de notre vieil ami. Nous rejoignimes notre voiture, et deux heures apros nous étions de retour& la ville. Tout le long de la route, je repassai dans ma mémoire les événements de la jour-- née, et je me lpmmifl bien de n'en ja-- mais perdre le souvenir.-- Puisque Noceasion s'en est présentée, j'ai pré-- féré en coucher le récit sur le papier, toujours plus siret plus fiddle que la meilloure mémoire. Mr. le Rédacteur du " Courrier d'Ottawa." hetnnteiy). o1 ukn ds th is flls c mniat h it ronu-nt des cris lamentables; tout e monde est bientot sur pied, on court, on 'cherche, mais Tassassin est baigbto dane son sang, io poignard » dans la plaic. I1 veut in rappeler & la vie, mais en vain ; ellé onvre tes youx, lui rux;u!q mmme&tndln chm:' s'est passée, Ini jette un re ui #'6teint pa'l]r toujours !... Lmn&t éperdua p«rcourt tout le chitcau, en Correspondance. Axgoge Parmeav (1) Montréal. _' ; Le cour d'Henri le grand, dit le fafta Mloniviel. tour, reposnit dans Péglise du collage, oi il Mussnecns, [ Avait ete déposé d'aprés lo téstiment 'de ce Au moment de lainser vos plages hospita~ | bon prince. Cetie église servait aux assern-- libres, qu*il me soit permis de vous préson-- | blées du club. . 1@il du représentant, dan« ter,an now de mon pays, mes sincéres remer-- | une séance, apercut le monument. . Le len ciments et ceux de mes officiers pour Ja ma-- domain, 7 vendémiairo an 1J, des ordron fo-- gnifique l'boogion que nous ayons ene (fl:- rent donnés pour joter au feu las rostes: du yotre 6it6...'Co sefh toujouts avee beanicoup | crour da ce {Z:. La troupo, sous los ordrios 'do plaisir que nous fous upgellamnl tous | du. général, prit les armes, des ouvriers furent accueil cordial qui fous a 6t fait Rl" ¥our |.commandés pour détruire ce montment, gui * M{ani?'u' riou' T-o par . Je , Maire et | eonsistait en une boite do chéne 'dorbe, en > # s de vofre cite. | forme de ccur, sir laquelle bidit 'Itiwofit on x soubsitant--la plus profonde pros-- |Tettres dPot : 07 #it /d cur de Henri ie Grand t en vous présentant mes adieux af« fermait & cadenus.. Aa clé n'y.buait w émimpus prie de me eroire . On,Honvrit avec un gisoan,, lrru- a Votre obgissant serviteur. 1&- des aromaten qui "fl'"' vi a Fem-- sr TY Win#t : ® aumement . «'#leva ' et ffe ut git' pnumite. (Bigné) . Fartitend, ; 1 15 "On donna qielques secondsos d toute in bofte M"":'"q":"lz'" 99. cew vit et Con: entagidit . an soorps yd'an ; bran qunees As & h d " h Ja mm Purnén) berg a été regue par T]ll:ln;'nfl'i);ll-;;]-r, Eer., Président de In Clhambre de Cominerce : Au Président de ia Chambre de Commerce, aus membres du Burean dn Commerce de Grain et aur Commissuires du Hévrey Montréal. Messrecns, A trois heures et demi je prenais congé de mes amis occupés au de-- yoir et je reprenais la route ui con-- duit au quai de Gill et A 5.30 heures le "Queen Victoria" arrivait tout haletant et quelques coups frappés sur Pairain suspendu & son mat ine dounait le commandement de me séparer de Mr. Bourgeois avec lequel jéchangeai une poigniée de main avec des remerciments réci roques et je me rembartluaiu pour El capi-- tale oi j'arrivais a six heures. Ces faite, tels que relatés ci--dessus prouvent, bien efficacement que, no-- nobstant le vieu dicton populaire des étrangers, les cauadiens placés & Ia tote d'an établissement quelcon-- que, savent le diriger avec toute la et lo perspicacité dont se véitent nos amis d'origine étrang@re, Tout a vous bien sincérement. La courtoisie avec laquelle je fus ;:' accueilli par Mr. Bourgeois et ses § employés me fit trouver la journte })l bien courte et il m'a fallu consentit E': a passer la nuit avec eux. Le lende-- | ... main, samedi, Mr. Bourfeoiu me pFig ) de Paccompagner sur les limites & | ,, bois, limitrophes qui appartiennent & I' pé |'établissement et desquelles on tire | at le bois nécessaire & alimenter le | y., moulin, J'y fus avec d'autant plus de | §' plaisir que me piquant d'étre un peu | tre connaisseur en fait de bois propre & | tu l confection des billots de sciage et | te: jo constatai que dans 'espace de trois &A quatre milles da moulin il peut-- | lig étre tiré du bois en quantité sufti--| de sante pour permettre & celui--ci de | ch profiter pour deux ou trois années | br encore d'un revenu assez beau. = assorti, co qui se fait parla méme opération, on le--met en paquet, i est --marqué suivant la qualité, des-- cendu sur la Rividgre Blanohe, sur de sflltu embarcations d fond plat et 'un faible tirant d'eau d 'cause du rtit volume d'eau qui coule sur le fond argileux de cette rividre jusq u* son lfllgu'ent avec l'Ottawa et de I\ chargé a bord des puissantes bnrqes de canaux pour (tre transporté a White--Hall, Albany, New--York on tout autre grand marché des Etats-- Unis pour le commeree de détail, Il yous paraitra peut--dtre merveil-- leux et incroyable méme Mr. le Ré-- dacteur, que deux hommes, sur ces machines, confectionnent trente mil-- le bardeaux par vingt--quatre heures et qu'un joune garcon Je soize & dix« sept ans peut les paqueter dans lo inéme temps; mais ce sont 1a des faits quise vériGient chaqué jour; on a méme vyu un jeune gargon on pa-- queter vingt mille en douze heures de temps et cela sans aucun méca-- nisme que la dextérité et Nactivité %ui sont inhérentes i notre origine. es faits font honneur au maitre et aux engages d'un établissement som-- blable et J'oserais avancer que ce pe-- tit moulin comparé aux gigantesques scieries de cette ville et des environs est de beaucoup plus profitable & son possesseur que no le sont celles--ci. ricain nommé Grover 50" lui four-- nir tout le bardeau qu' é)ouru pré-- @luraut la saison et déja plus 5: quatze milles billots de sciage de douze & treize pieds de longueur out été depuis le printemps converti en cet article de commerce et le tout a trouvé une voie d'exportation avan-- tageuse. Le bardeau étant scic ot La lettre suivante du Ottawa, 21 juillet 1863 Lettré du Baron Jarisbers. Votre obgissant serviieur. (Bign®) T. Wid#L Jamabend, * CGommandant le vaisseay < _ guerre de S. M., 'Orne nte du Buron Jarls-- par Thomas (/'rnmr, de Ia Chambre de O nairy solit@y 633000 k * On marcha ensuile Ré 'rolhfi:q; on envofa olmfi'axm Nous _ voulons parier de la. relation de Charles Boucher, ¢léve, puis chirurgion du coilége de la Fleche, qui, md-m In revotu tion, eut le cwr,nug': ot le heur do sanver los condres d Béarnais n'rrdu wux pro-- fanations do représentant Thirion, rlors on mission & La Fleche : C'est le 29 juin qu'a ou liet in Fléche, aveo une grunde pompe et en présenco d'un conconts «e curieux quwon n'évalue pas a moins de 20,000, 'inauguratinn de In statve d'Henri IV, par M. Bonnassienx. Nous cro-- yons devoir, & ceite oceasion, raproduire uh document intéressant et peo connn ?1!0 noum trouvons dans 1PHistoire de P Eeoke : de ia Flé-- che, par M. Jules Lealére. Mais voici-- que les \bonmes scours font entendro les graves et mélodien-- ses harmpuics des hymnes sacrées. Iheure li'll départ de la procession sonne, et bientot, du fond L'c la cha-- pello 'principale, ornée avec une sim-- plicité de bon goit par les soins de P'administration gupérieure, on volit sortir en longiie tflc Tes ' prisontiores, les cheveux épars, dans le costume | austore de n prison. Ces humbles / pécheresses vont s'ugenouniller, érques et recueillies, de chaque, coté de la vaste cour, au millieu de laquolle s'éleve le premier reposoir, Au con-- tre so tient le directeur, dont Patti-- tude est cm(s)rcintc d'une gravité que tempore la doucenr. _ Mais nos paroles huinaines sout impuissantes a rendro ayec¢ tous ses touchants détails une pareille fite dans un liew parcil. Nulle nesanrait étre, & coup sir, plus agréable'au Dien de miséricorde, & u:fili qui_ eat mort pour les pécheurs repentants, et qui a pardonné d Ia femme adultére et a Maric Madcleine!... Devant chaque reposoir, aumdni* er s'urrote escorté de jeunes enfants, dout les uns jettont des flours, les an-- tres font monter vers le ciel dos nua ges do myrrheet dencens. . Lo dais arri ve, H"rté par quatre re-- ligiouses et suivi de plusicurs autres de ces saintes filles, portant des tor-- ches, image du feu de charité qui em-- brase éternellement lenr ccsur, * & Le Saint--Sacrement était porté, ce jour--l@, par lo supérieur--général de In congregation des sours de Muric-- Jua(pfi A In vue de la sainte Eucha-- ristie, tous les fi'outts'inc]jnunt, tous las ccours tressaillent, imondés de l'infinie majesté de Dicu. . Co grand jour &, dans cette maison, un caractdre tout, particulier. La cé-- rémonie so fait san luxe, sinon sans éclat; In aimplicité ot In majesté seu-- les y président. }\fniucombionellessomim osantos | Des fleurs, des reposoirs cFun ?m exquis, de Toncens et des prigres montant aux cieux ; dos coeurs, abat-- tus tout & Pheure encore, maintenant épanouis et radieux, des visages pro-- fondément prosternés sur lo passage du Dien de miséricorde,' tel eat le ca-- raetére religicux quoffre l progessi-- on--do la Fote--Dieu'& Saint--Lazare, Et puis, cest le vénérable aumdnier qui constitue a Ini seul tout son cler-- g6 ; il dirige et surveille tout avee fin zéle adnirable; il a Posil A tout; il est litme de cette picuse cérémonic, Dimanche, 29 inin, 1i Fate--'Diou a ¢té dignement célébrée dans la mai-- son de détention de Saint--Lazare, au tubourg Saint--Denia, a Paris. _ On lit dane--ia Patrie ; LE COEUR D'HENRE IY. LA FETE--DIEU, ALA PRISON DE BAINT--LAZARK:

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