Le Courrier d'Ottawa, 13 Dec 1862, p. 1

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00 pi« sn di-- ons des lous les HALK ,_sor-- jK R-- ICKE-- rité de LAS e nne toute table-- ublic. 6 ap-- ins et 1851. Black eurs ue de t ape "~# 100,000¢ Dollars de Moubes. + PRIX DE FABRIQUE, wEIL & BRAUN8PoRFr, 125 ot 127, Rivingston stroet, New Xork. Exportation pour io . _ Expertation rour i« Oannen . public tootes nos marchandisas & fras ba s 4 4ns | A. STANLEY, «was Mos Mancma®bits soxt cama® fres. _ _ No# ment ,.,,, salont, de bibliothaqua ....'?..':'.:-,-:..u. chambras & con chet, sont fait" ""eo les meilleors materisn vet duprds los imodéles los plus nogreans LAMfl.mimmmmnmn. M A_LAPIERRRE 6t LEBEAU est dissoate de 'Les afféirés de Is ci--deveht Soclété seront UNETTES PIROSCOPIQUES P 0 UVR T Oou Te vu E. UNION HOTEL M. ARCHERS, vient d'arriver avec un grand wasortiment d'optiques. Ortawa, 31 juillet 1862. Le Dr. Stanley a ce jour o péru mes oreilles pour surdité ay ccn suceds ordinaire. J'6tait sourd depuis 30 ane a part un bourdonnement con-- tinuc! dans mes oreilles qui était par-- fois des plus affligeant. On me recom-- manda au Dr. Sgtgnley, et je suis heureux de dire qu'aprés avoir été sous son traitement quelque temps il & réussi a me rétnb?ir Vouie, et je puis maintenant entendre aussi bien qu'avant ma surdité. Je n'ai souffert ancune douleur dans Fopération. . Wirmax Beur. Bellevue Farm Nepean Orrawa 19 aout '62 LA VUE, LA VUE UN AUTRE TEMOIGNAGE E N FAVEUR DU Dr. STANLEY. Je cert.fie que le Dr. STANLEY a aujour-- d'bui opéré pour surdité avee son habilité or-- dinaire. J'étais tout--a--fait sourd de mon oreille droite depuis 30 ans, et sourent dans Vimpossibilité d'entendre de chaque coté. De plus Jontendais un bruit dans ma téte, ___ Ayant réussi je recommande le Dx. Stax-- var et je puis ajonter qu'il n'y a point de dou-- cur dans Popération. _ _ _ Je certific par la présonte que le Dr. Stanley ace jour opéré sur ma surdité avee le plus grand succes. J'6iais seard depuis plusleur® années, et 15 minutes aprés 'opération & mon grand éconnement et plaisir J'ai regagné PouTe. Espérant de lui prouver ma gratitude je re-- mercie pubiiquement pour le bonhear dont je jouis maintenant. _ J'ai To ;;l:i;lvj'l'lll perdu toute espérance d'entendre de nounean. _ _ E. KING. DISSOLUTION DE SOCIET E. OCOULISTE et AURISTE, rJM pon-- sulé 4 PHOTEL DE LSUNION, Les Persounee qui lou hep+ peuvent etre giérie on CINQ Illltfls. ie 4 Ottmma 31 juil862. LA VUE, L--'00IE, CATARRHE Temoignage enilhveur du Dr Stanley, Auriste & Ocultiste. Catrtes d' Affaires Olpt. 62 Orrawa 12 Aott 1862, Mile. $. Aarrigan, }\'IORISTE PREMIERE CLABSE Copie d'une lettre nt des Cnareavx pirk, Harimueacerts o'Eearants, GanmtToacs, Martzavx, »tc.atc -- JOHNLANG 82 Orrawa, 23 aoit, 1862 fhires de 11 ci Bociété seront par M. n.'x.nl,..im mutorisé & Copie d'une lettre. Copie d'une lettre. oT TAW A @. Court--House Avenue _ Pres de la Prison de la ville OHB LAPIERRE 8/ LEBRAU. JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERRTS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL Toutes les soumissions doivent porter 16@wi~ gnatores de deax p.rln: nmrl'.. consen-- tant & gerantir Pexécut convenable et sa-- tisfaisante do Pouvrage. Elics doirent dtré adtranées anx soussignés ot endossées Soumf» sion pour les portes déciuse." Canal de Cornwall ... . . .. Trois paires " .' Canal de Beaubarnois. . . . Trois paires " . / Can Lmchine... ... ..Une prire " e Les doivent étre construites dans i-- v 6 @e 'an on Putre des Canmox et li vrées & places sar les Canaox respectifs que le tement des Travaux Publics pourra le Uf 3 (')':pn voit les plans et les is A co bureao, 6t & nrui du Canal lon-- tréal, le on apres LUNDT, le 6 d' E, h on pourti se procurer des formules de s00-- misstons imprimées. . 3 & DEB soumissions venant de personaes com: / pétentes désirant entreprendre la cons-- truction d'une maniére satisfaisunte et 1s four-- mitare de portes d'écluse pour les canmur ci-- dessous mentionés seront reques & ce bureau juequ'a midy, LUNDL, le 20e d'Oewbre pro-- chain, savoir ; Canaux de Williamsburg, Une paire de por-- tes d'6cluse. Oanal de Cornwall ... .. .. Trois paires "© Canal de Beaubarnois. . . . Trois paires " . Caoskide Lachine..... . ..Une paire " e 8T. PATRISEK HALL Avis aux contracteurs LARD, JAMBON, FLEUR & Reduction de Prix. Depuis le ler de Mai le prix de passagc par Jes cheming de fer d'Ottuwa, Prescott, et Je Grand Tronc est réduit aux Tavx v'ETé comme suit : D'Ottawa & Québec,--lere Classe . .$7. t€ A # And 6 .. 4. i6 A Montréal, lére + 4. w a t And _ 9 .. 2. + JNO. R. WILITE, LEDUC & CIBBS, NEGOCIANTS COMMISSIONNAIRES CHICAGO, ILL. &4 RECOMMENDATroN : . Hon. Jas. Sxrap, J. Avmorn, Ker., MM Workmas & Gairrin. Chemin de For d'Ottawa et de PRESCOTT. . bec la mulle des Etats--Unis et des passagers per le Marre, Loadres, Southampton et Ham-- verg comme suit ; Borussia. capitaine N. Trautmann, le 4 oct. Sasconia, capitaine H. hlers, le 18 oct. Bavaria, capitaine E. Mieer, le ler nov. Hammonia, capitaine H. F. Schnensen le 15 nov. Teutonia, capitaine H. Taube, le 29 nov. Premiére cabine : $MMM=~ Seconde cabine : #70------ Eatrepont $10. S'dresser a C. B. REICHARD & BOAS. 151, Broadway, New--York. NOVEMBRE PROCHAIN Ottnwa, 11 Sept: 62. us ant Dames sous--mentionné Kmes. E Burtn, _ Mmes, R. Les batenur & vapeur en fer de la compagnie d'}uqne bot hambourg--américa'ne pariiront d New--York pour Ham bourg via Southampton Mivliilit ut aoa dn t ces 5 LBS mes céstronses de contribuer does mmc bien envoyer leur en t Qurero, 21 andt1862, & Hambourg, Southampton, Londres et le Havre Département des TravauiPablics m"luc)m il TPAN NIQ UE 4 + + Li Sonssigné Thforme se« amis et le public en géoéral gu'il a fait de granmdes ameltoratOns i PHow] sus--mentiooné --Les visiteurs troureront toujours ses Omni s au débaroadére des bateauz--i--vapeur et a T rivée des Chars. L table est toujours bien aie Ses prix sont des plus modérés. s _ HOTEL A. Leduec & Cice.. Orrawa, 28 Aodit, 1862 25 aout '62.--3. m Negociants Commissionnaires on general TI:ENTION toute particuli¢re dar Quédec, 2 Octobr DANS le but d'aidir & I chat de Aura liea an commencement de 3. Goocowiz, MILWAUKEE (WiS.) Pat ordre SERAFINO GIRALDI M. MeQILLIVRAY, Seerdtaire T. TRUDEAU, & ' Becrétaire W. Scorr Lawary, tion du Courriee parmi la classe agricole, nous infor-- monse les cultivateurs que mmmm de produits, en paiement de _ 2° Tout souscripteur qui ne trausmet pas les arrérages qu'il doit, au moment ou il ¥nvoie son ordre de discontinuation, est ex-- posé d recevoir son jonrnal et & payer tous les numéros transmis, jusqu'an payement de tels arré-- J nous sont dus. 1 ° Tout souscripteur qui ne donne pas ordre forméel de dis-- continuer Fenyoi d'un journal, est censé continuer son aborme-- ment #.-- _ _ G. P. BAKER, Loi con cor nant les Jour natx MeArthur, Robt. McGtegor, Robi MeCracken, John MeKenna; Brid McDonell, Ranoid MeMahon, Mar McFarlane, Crawd T. McRae, Donald MeTavish, John Valiquette, Favier Warwicker, Thos. Wamsley, David West, Mrs. James Welsh, Mra. James Wh eler, Moses Taylor, Mi«s Elizabeth |Thompson, Otis Taylor, Miss Julia .. Thibeaulty Augusta Thompson, Mary Elinge Trerney, Miss Ann Sache, Chas. Schramm, Mr. Neobie, Walter Siguin, Edmond Quinian, John Reed, (7?(4 Rivard: Joseph Jean, Andrew Johnson, John A Kelly, Mrs. John Keuse, Andre Kealy, Darby . Lane, Alfred Lalonde, G. Leslic, Geo. H. Leblanc, Louis Leleore, Hypolite Maskell, Edwd Most, Miss Mary A Moffatt, Alex. Morton, Dr. Nantel, A lphonse O'Brian, Moses O'Connor, Richard Paul, Peter Paquette, Etmelic Panlo, Andrew Pestson, Mre. Harriet t :":.. 010480 [ miieo ibeut iB MV " S . Wtrtrmcamenant ,',,,_' Cvitercirasy es lues l = * [# ,g Es «k Aigy > : | _ »ulrcbraies sonnodh zen 1\ i % f * + 8 | ¥ ' 7 ' e * iup Raem:: sel 0 56 ' $\ ~§ e g ' c / P w?m inSpitatlc mog _ N ' J' } Lodumuon ud 1egaril /, ' etymod aol oup slder Hays, Thos. Harris, Thos. Haberlin Jas. Hatch, Thos. Halfpenny, Joseph in ty powed me, Mre. re Gibson, Mro. W. W. Graham, Edwe. Davis, Jamtien Delaire, Olivier Det.nl.'bolii Diffin, Mre-- Elina Dorion, Miss Elizabeth Filiatraalt 1 acide Floren, Goorge LetSres noo retlamcles an Bu-- Pour faciliter lo circula-- C hristopher A ichesom, "Armstroog. R. , Charles Knowles, Thos. ( Maloney Gravelle, Edmire e Nesbitt, John Nye, Mra. Sophia Roulean, Alexix Targeon; Chas Sweeney, We a Whelan, Mick Wilkins, T. B. s Witliama, John es Wileon, Mrs. F Wisden, Mr. Woodland, R. Mo McGregor, Robt. MeKenna, Bridget McMahon, Margaret Sims Jolin Smith, Lawrence Stevens, Benj. Stokoe, D. Vaillant Lemicua, Augustin Liddle, George Little, Sophia Lafleut, doseph Lock, Jean Moiscrt, Mesurs Mowait, Robt. Molton, John P. Murray, Wan. | Patrick O'Neill, Dennie O'Neill, Mry. Elizabeth Quigley, Mrs. Mary Roche, Thos, Ross, Harriet A Johnston, A. R. Johnston, Kennedy Phillive, Miss Elizabeth Prevost, Antoine Purdie, g w Putvin Pierre Harris, Jobn Hackett, Andrew Hickey , John Hobart, F A. Hunter, Capt. Kitts, John B. Kimber, John King, George Dodwell, Sophia Danne, Mary Aune l)--liil.'jr.. James Duphias, Alfred Duncan, Mrs. Mary Foley, Elizubeth Griffith, Joshua Graham, James Griffin, H. Frasery Dr. (2) Ottawa, (H.C.) Samedi matin 13 Decembre 1862 Capt Augt sorte i....'hotel dos Invalides est une résidence royale, et...... --Je To kais parblon bien! inter-- rompit Pierre, ¢t c'est pour cels qe jo veux le visiter.... ¥ --Eneore nne fois, monsicur, lo do-- --Tout bean ! momiou!' #'6crin le maréchal d'un ton sévore } savez--vous bien a qunoi vous vous exposez en vous comportant cher moi de la Et on méme ".unpo, le czar frappa vigourensement sur le pannenu de Ja porte dentrée avec lepol'n'. de son --Cela vous sera difficile, monsienr. --Pas antant que yous Te croyez.... Hola ! qluelqn'un! appela Pierre, en élevant la yotx. Qu'on me conduise sur--le--champ a in salle d'armes de Photel, pnisflue M. le gouverneut ne neut pas se déranger pour m'y con-- duire lui--méme, --Ouais! fit Pierre en regardant de travers le vieux maréchal, il fant un ordre du ministre r visiter Photel royal des lmm;fi': (A son tour, le gonverneur s'inclina en signe d'lflirmnggun.) Eh bien ! je n'en ai &, répliqua le ezar d'un air dégagé........ :;ll..i'- je m'en passerai pour aujour-- t1. : _ ----~A. votre accent, monsieur, répon-- dit le gouverneur encore tout étonné de Papparition de ce singulier person-- nage, je in'apercois que vous étes étrm:gg:r? (Igfi'i:,»rre #t un signe de tote n?firmaiiifri')i Je suis d;;--;l;g;l:g'-é: poursuivit--il, de vous faire observer --Monsieur, dit--il bridvement au maréchal de Belle--Isle, aprés avoir échangé une saluation, je voudrais vi-- siter votre hotcl. Veuillez done me faire conduire, par--un de vos gens, dans toutes partics de Pédifice, et dé-- péchez--vous, jo _ yous pie, car jo suis preasé : jedois aller aujonrd'hui méme A Versallos. Pierre nc portuit eur sos habits au-- cun insigne qui pét faire deviner sa qualité princi¢re ; vétu dune espéce de casaque de gros drap vort, taillée a la m?)%e polonaise, j1. était coiffé d'un bonnet de.eurrure d'Astracan, et portait avec une culotte colante de peau de daim fauve, de longues bottes a éperons d'acier ; un large cienturon de cuir noir suquel était attaché, par une bouele un sabre & poingnée de cuivre, comp[était sa parure. . Ainsi équipé, il avait traversé la cour prin-- cipale de Photel, apros s'étre fait in-- diquer le logement du gouverneur, ot avait su pénétrer jusqu'a lui sans s'étre"fuit ni remarguer ni annoncer. avantageuse anx Russes, que la pré-- sence de baladingYet de rhéteurs. Enfin, le 18 mai 1717, & 'heure of on attendait pour la premidré fois le czar de M«uovieng la.cour de Vor~ sailles, i'entrait anx Invalides. Le vlint*neur_d\a Charles XII, Phom-- me qui n'aurait pas Sl\u reculé de-- vant une impossibili }u'il ne s'était arroté en présence d'un obstacle, Pierre le Grand, voulant doter son uple, encore a demi barbare, des Een& 'do 1i imation, soubaita en 1689 de venir & t y récoi-- ter de nouvelles htiridtes, ot, & cot of. fet, it écrivit a la o6ur de Ftance. Louis XIV, soit qa'i} fitt jatoux d'une gloire qui mpen(?uul ne popysit por-- ter aucun ombrage --@ )i sieune, soit par nn motifpolitique, lni uyant fait savorr, par son mubm--suceur & Saint-- Pétersbourg, que cotte visite ne. bui sevait pount pour agréable, le cxar re-- mit e voyage a--d'autres temps ; mais Louis XIV étant mort en 1715, Pierre arriva incognits dans les pre-- miers jours de mai 1717 et fut se lo-- gor a Photel do Lesdiguigres, quartior de PArsenal. Regu magnifiquement par le réegent, au nom ,:Fo Louis XV, encore enfant, Philippe d'Orléans s'emipressa de mettre & la disposition du monarque moscovite quelques gentilshomines du Palais-- Royel pour le couduire partout oi il voudrait al-- ler; mais helas! du'un héros a de caprices !......Le czar voulait--il aller & 1'(§pérn 4 Aussitot musiciens et dan-- seurs Ctaient avertis; le corps de ballet et les choonrs se mottaient sous les armes....Pierre changeait davis, et, an lien de so rendre au thé&tre ob il était attendu, il allait parcourir seul et a pied, les nombreux eabarets dont les Eorc]nerouu et la Grenouil-- lére (1) foisonnaient -- alors. _ Témoi-- gmnait--il le désir d'assister a uno s6-- ance des quarante fauteuils de Riche-- lieu? vite on courait prévenir les aca-- démiciens a domicile, et Pierre, une fois en voiture, se faisait condnire au cabinet dhistoire naturelle du Jardin Jes Plantes, non qu'il eit peu de godt pour Péloquence et la poésie, mais parce qu'il pensait, avee raison, que pour instruire et former un peuple encore ueuf, la pratique des arts et des sciences positives. serait plus vax aaradiie £ DE PIERRE LE GRAND A PariS Feuilleton du vourrier «'Ottawa Litter agube. 1717 La wk)'nlm'i«te' kde ces townshi telle que je viens la décrire -'f:c' faite 3-m la courte période de cing :g: six ans. . Elle m:n w&do \verses a m ; m&d:\wmflml de Rigand ot' Tok un bous overtal aunpration an courant dirig6 vers ces trois localités ! Oom-- argent. Le township d'Hartwell Nm\o done an méme m::o les'watres sinon plas, tous les te essentiels pour former une belle pa-- ! z.o. Ceux ?:i::'l'h.bihnty fil progrés rapides qui garantissent les mémes résultate en favent des co-- lons qui viendront Tarroser de leurs , snours le fertilisea par leurs travans, | Vembellir par leur induatrie. .___ _' | rnim-. voir. Un pen plus élévé que es terres environnantes, il domine un plateau d'une demi--lien ed'étenduc. Du coté opposé et au nord, est le Grand --Lac que l'on apergoit sur pres-- &e toute sa largeur, jus4u'd la Ferme ilmour, située a une tréegrande distance. Tout prés et an devant de la chapelle coule Tn Petite--Nation qui sortant de son vaste réservoir, forme en descendant, une belle nappe d'cun d'une demi lieue de longuenr sur un mille de largear, Tout flroche en-- core est le d%truit appelé la Barriére, seule place ou i1 soit possible de jeter un pont pour faire communiquer les deux rives ou les deux parties du township. . 'Lendroit choisi est done une b«:ll':' place pour une église; une: belle place pour un village, Denx rangs Hu térres forment In rive gauche, ils sont ocenpés, duns tous les cas il ne reste 1& que quelques lots & pren-- dre. Mris Nantre partie attend des bras ct des cultivateurs. Quinze en-- viron occupent le bord de Fena ; ils y font tids--bien leurs affaires et voient chaque année leurs déserts s'agrandir ! d'un certain nombre d'arpents en an-- perficie. Le resto da terrain n'est ni. moins beau, ni moins avantrageox ; méme bois, méme sol et pas ;fi} de montagnes. Un marché facile pour ces colons, cest la Ferme ofi ils por-- | tent et vendent leurs produits pour de | --Meossicurs, dit le maréchal, faites battre le rappel sur--le--champ, et que les invalides prenment lee armes et se raugent en bataille dans la cour dhonneur. M. le Rédacteur, _ L'emplacement choisi pour cette fin est : n _des plus beanx que l'on En ce inoment, los officiers de Thd-- tel entrérent en grand nombre dans P'appartement, préevenus, q]:l'ilnnvn\'ent éte par le comte de Sant--Florentinde Jn présence de Pampereur au tnilieu deux. --Veus dtes tout psnfouné, mon-- sieur le maréchal, interrompit Pierre en emisissant Ja maiu du maréchal pour le relever; personne u'eit re-- comnnu plus que vous, sous Phabit du soldat que je me fais un mérite de porter, un cousin du roi de France. Cest moi, au contraire, qui_devrais mexcuser anprées de vous. . J'ai vou-- In éviter dces denx aimables gentils-- hommes qui supportent avec tant de courtoisic mes caprices, une course longue et enneyeuse, car je suis vonu ici,% cheval, du quartier tie |PArsenal ou je demeure. Je n'ai pu--réussir & fourvoyer leur zole ; mais jo ne sais ai cette fois je dois m'en applandir, car ai ,je ne les avais pas dévancés, ils m'auraient évité, sans doute, une im-- politesse, ou tout au moins une bou-- tage. Messiours, ajouta--t--il en sa-- dressant & ces derniers, jo ne. suis qu'un Leythe a une admiration et une affection véritables pour le roi ge j'mnee et son peuple, cfoyezle b A ces mots, une soudrine révolu= tion s'opéra chez M. do Belle--Isle qui stupéfuit, ot ouvrant do grands yeux, plia un genoux devant lo ezar en bulimtiunt: --Quoi L... il se pourrait 1.... Ab sire, Votre Majesté dn%um-w"u jn mais me pardonnor....J'ignorais. --Mon cherlmn'«-lul, dit le mar= quis, Sa Majesté Pompereur do toutes les Russies n'a pas besoin.de permis= sion spéciale pour visiter Thotel des Invalides ; le vainqueur do Pultava est ches lui partout oi i y n des h6-- ros et de la gloire. __La discnssion allait devenir pins m'p-l: o:"me ai d-n:.le moment méme x marquis do-- Charman «é et le jeune comte de Saint--Floren« tin, qui, ce jour--44, devment accom-- pagner le czur & Versailies, no fussent entrés chez le gouverneur. jatun soldat qui vient voir des sol---- 3-!-...." ne sera pas dit que j sois '\\sm;';lr l'hMQl(r: Lt'l"dl"lem ici nutileme rtit monarque, dont l'énmp:wnnm i"aire place & Jn coldre. sorte a droit d'attendre d'an inconnu tel que vous. _ --Je yous répote, monsieur, que je veux visiter cet hotel ; ot, bion que je sois, moi, daussi bonne maison que la mn,ry'e ne voeux étre pour vons, M ag o e t SE OA RSE Sn Rt voir de mm eharge exige que je vous refuse. Si, comme Je le suppose & votre air vous étes imilitaire, vous e permettres de vous dire que vous connaisses bien mal le respect di & in volonté du roi, etls défé~ rence -- qu'un-- --gentilhomme-- do -- ma CORRESP ON D A NCE (A Continuer,) (summe. ) ships, | _ Le temps ne nous permet pas au-- > s'cst | jourd'hui d'apprécier comme il con-- o cing | viendrait le message de M. Lincoln, '":dde,lmnoumfilmdc le résu-- DAGA ; \ mer on ues mote ceux que ie t mm mepmuntes" arman on , i# | ment nous le reproduisons di reste atio® | plus has in extenso. f 1 Oom-- | * : 3g, Lincoln se prononce aveo ins-- "U |__ --Un ordre général --«de milice, pu-- ©9" | bli6 dans le tfemier numéro de la 108 | Gazette Officrelle fait savoir anx Ma-- du '.l'ors de Brigade que, dans le but de c |Your éviter des dehrnmis of dos 16-- mo'I penses inntiles, Son Excellence le 4X | commandant--en--chef désire: faire an-- h"i | voir qu'il n'exige pas que lea Majors l | d Brisudo soient obligés de se pro "~ curer Puniforme compfin de leur gra-- ""'I'do, maie juequ'd ce qu'il soit émis O | d'autres ordres, il leur euflira d'avoir is | 'uniforme de petite tenue de lear nt fsrlde de Major de Brigade (clest--i-- lir | dire d'officier sopérieur). Cet uni-- "-- | forme est tel que requis par les ré-- n I filemenu concernant Phabillement de *' ||'armée de Sa Majesté, 1857, ot con 9¢ |siste en un juste--au--corps, pantalon 5" | de petite tenue, gilet, casquette et ca-- *~ | pote, éperons, epée, fourreau, ncend de | d'épée, dentelle et les ornements on l1 | brodure et accessoires qui sont soit 4¢ | en or on dorés dans le service de Sa '"' , soront en argent suivant les e i te de la milice. Nous lisons dans le Messager Fran-- co--Ambricain. * RECTIFICATION.--Nous aunoncions sur la foi de notre confrere de 1'Or-- dre dansle Pays de mardi dernier que deux Canadiens nommés Jean Char-- lebois et Adolphe Blanchet, et enro-- lés dans l'armge fedérale, avaient été fusillés pour avoir voulu déserter. Nous sommes heureux de pouvoir dire aujourd'hui que cette nouvelle venait d'une mauvaise source. et que MM. Charlebois et Blanchet ont par-- faitement réussi dans leur tentative d'évasion, et sont, ces jours derniers, arrive« sains et saufs chez leurs pa-- renta résident en cette ville.--Dage --Le seul journal de Paris ou de Londres qui n'ait pas dénoncé on ri diculisé la proclamation de Pémanci pation est Y'inaignifiunte fenille con-- nue sous le nom de London Star Voila ce A quoi cet rcte a servi a 1}G-- tranger! --Le Démocrat, public a Little Rock, Arkansos, éva;uc-, & 40 millione de boisseaux, In récolte de mais de cet Etat, et njoute que 'Arkansns rourm en vendre cette année 10 mil-- iong de boisseanx. --On dit yme le gouvernement des Etats--Unis se propose d'opérer une baisse sur les prix_du charbon en en-- sns io n 8t mnl. des ct eans om[;'oi. ravaille "mr nes avee un salrire de $1 par jour. Message dn President Lincoin Accucitions cenx. qui de leur pro-- pre mouvement se dirigent vers nous, le Canada fut toujours la terro de Phospitalité. _ Maig attiver 'étranger, payer son passage a travers 1Océan ou nutres clroses semblables, . Non, nous sommes trop jeunes encore ; il nous reate trop de pauvres familles & établir, trop & faire pour nous--mé&mes et pour nos enfants ! ----Une'vente de $2,000 en or a en lien le 24 octobre & Buffalo, sur un biilet du jour payable i six mois, a Pénorme prime ,z-, 45 pour cent, -- Ux aat ov ravvix. 8t. André Avelin, 21 nov. 1862. NoOUVELLCES, AC TE | _ Les hotnmes d'affaires y pordent & restor ignords--an lien do'se montrer }un grand four; Ilézle genérale, it n'7 | a que coux qui se font connaitre 'du pI;Lfie qul;rbussissont dans in carridre du commerce, Colni qui n'annofiee pas dane les journaax, pour a'6par gner uno ~dépense de ; quelques| pigé tres, ont -'zué n'Avoir dans sot fi gnein rien 'de convenable & m alors son établissement est visité, ai co n'est" par und pratiqhe Egarée, -- Les mi'- d'mfi:nua th m" sont o p zllo dittire mn'ocz \ do" pratigut Phonime ontreprenant "m"' pas de voir son t t ley jow rmad ot Iii y randi ot 5ce d t Sun havime d witares wo alloz visiter |e_ trrvm"mi;; de i-(;fl'lwfl ce jndiciense. -- 'Tandisque lo mar-- chand est & ses affiires derridre: son comptoir Ia progse lui envoio cons-- tamment des pratiques et chaque pratique ainsi acquise, si elle est bien servic travaille d en procurer dantres, Voici quelques cas qui se présentent A notre mémoire et si nous mention-- none les nom#, ce n'est point dane le but de fhire de In réolame mais sim-- plement pour démontrer Pinportance d'un avertissement jndicieox de in' manitre In plus directe d'aprés quel ques faite que noug connaissons per-- sonnellement. RencontrantFantrejonr on ami intime et remarquant qu'il avait un habit neuf, nous Ini doman-- dimes ou il avait-- rcheté cet habit. * Chez Morrison, répondit--i}." " Qui ost--ce qui a pm vous attirer chez Mor-- rigon, lui demandai--je de nouvea 4* Je ne pensais nullement, reprit--il, A y aller acheter un habit, bien que M'(y»rrimn nit souvent le patronage de ma famille pout dnutros articles ; ce qui m'a porté & visiter son magmein e sont tout simplement ses avertis-- semonts, Comme ils promettmient des hardes faites presqne vour rien. al 11 vient tous les jours & notre con-- naissunce des faits attestant les grands avantages qui résnltent d'une annon-- oo $0 Pooeenintats Jefforson Davis et semble Gconter dans In couliese; cleat la fignre Ja mienx réussic. . Elle a jadis servi & représenter O'Connell, le grand agi-- tateur des Irlundais, dont on a passo le visage & Ia mine de plomb. hatsiadi Fobriia bud d on Acid d m&mzh: y . . confédéré; i1 so pencho derriore Tt _2 8 C _ 11 y a d Londres un musée de figu-- ree de cire oi les.mémes mannequing représentont & tour:de role, de temps immémorial, les personnages que les événements politiques ou nutres si~ gnalent & attention publique, Na~ turellement clest en ce moment ls uerre d' Amérique qui a les honneurs fio Nexposition; . M. Abraham Lin-- coln y tient le premidre place; il ost mssis sur un trone de velour cramoisi qui a servi autrefois & lhmremr de éhine, et porte le collier de is Toison d'or. A. sa droite est M. Seward, Secrétaire d 'Etat, qui, & l'tz;:oquo de In guerre do crimée, a été Omer Pa-- cha; par une, fantaisie pittoresque, ou Ini a Inigs6 une culotte turque ; puis les généraux fédéraux, parmi lesquels on remarque MM. i'ope et Sigel, sous les. traita. de Tom Sayers ot Jolin C, Heenan. _ Enfin &gauche, Jefferson Davis et les principaux per-- sonnages de la sécession ; fifld. Bli-- dell et Mason sont en grand nnifor-- me d'ambasendenrs, ot portent sar la poitrine toutes les décorations con-- nues et incoumnes, Le groupo'est égay6é par deux né-- gres ; 'l"un s)mbillé enymlg)lot. repré~ sente sans doute lo héros de Charles-- ton; Pautre, en grande livrée, un fouet sylux}'mfiquo f la main, n'eet an-- tements qui accompagnent le mes-- sage ou qui doivent le suivre de pros. Pour la guerre, 48 marine, linté= rieur, la poste. le mddent renvolé aux rapports des chefs do ces dépar-- té avant finu de la rébelion, reats« ront libres. S'ils ont appartenud des des maitres délclynux. ceux--di seront: indemnidés par les Etate--Unis. T i'fitg:;x:a,:'f'"rggq ianie®s cantop fis...'..*&-m.z dgeemiganemati e ons Le message onige une associa-- tion dgs bu\quL rganiaces d'aprés un acte général du cor tnfey Le prfidonc fart 1 de' 1& proclamation du 22 septembre. ,, _ I1 recommande un ; lement L ln con_nt;tution dont Ip sn % serait de I wl sernit do proposer A slaaive Biss Il so mioio: aussi g.. nm.. du uvernems tate-- mpun'n' 2&.'(' CR _: Le message préconise uns associa-- tion. des pnfin&'i;w citéique ses idéea ace sujet péng de plus on plus --parinl 'Cbtts popule® On lit dans In Gazette de Montré-- Importance des Aunonces oi reet do ie coolonbttiona atidramt presque pour rien,

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