Non, tout cela ne s'est pas fait, ot ne pouvait se faire, sine nutu Dei, sans un signe de Dien, sans une ins-- mm Esprit, soufflant tout Et pourquoi cet universel empres-- sement, ces mnn\'frux départs, cette réunion uPniqne lmdlémfi umnl;sd' I'Eglise? Est--ce r nir un -- ml:,fl' pour vléfmlsor: le symbole zc fi-uJeg vérités chrétiennes attagné ? on ; c'était simplement pour té-- moigner |'amour, la sympathie, la com ion des cceurs & ce magnani-- me mife. dont la terre entiére sait los éprenves et admire I'imnmnblel rxmne'. Ah ! nous Frangais, nous étions, il ost vrai, les Jflm nombreux; mais cétait notre devoir; mnous n'avions pas & cela grand mérite: nous na-- viom'ru ea de grands périls a courir. Les diegrices inévitables des denx courtes traversées, c'était tout........ Mais ces vénérables évéques d'Amé-- rique avaient eu & braver toutes les mers, et ils étaient presque tous ve-- nus ! A leur tour, de tous les pays catho-- liques, de la France surtout, les sim-- ples protres, par le seul élan de leur cceur, étrient accourus innombra-- bles. ts thau Je voyais passer dans Rome les évéques grecs--unis, avec leurs costu-- me oriental ; Je voyais arriver des extrémités du vienx et du nouvean monde, & tra-- vers Atlantique, le grand Océan, toutes les mors, les évéques vénéra-- bles du O;muzn, du Mexique, de 1'A-- pullilrs NuF". s " byssinie, des aniennes. Trente--deux éviques sont débar-- qués de l'Espngne! cela ne s'était pas vu a Rome depuis des sigcles! et je me souviens que, rencontrunt un jour l'un d'eux, je ne pus m'empécher de lui dire: " Philippe II vous an-- rait--il ainsi laissé partir?" Puis dautreés de Irlande et de I'Ecosse ; D'autres de l' Angleterre ; D'autres, par groupes non moins nombreux, de toutes les autres con-- trées de l'Eurqpc $ , P01E . ~ _ Chaqne jour Jétais gmpéfait et, je Pavouerai, attendri jusqu'aux lar-- mes, de ce que j'apprenais et voyais, --et plus ému_ encore de Paction de Dieu, si sensible dans toutes ces cho-- ses. Chaque jour cétaient des les comme celle--ci : e e ettyy J'étais a Rome un des premiers, fort incliné, yous le com renez, a dé-- sirer la venue d'an ran(r nombre de mes collégues, de fa France et du monde enticr. Mais on \'éi'ité, cela dépass: prévoyance et toute espérance yiMbcAnnbiedinedheit)taa CC _ Car, M. F., dans cet extraordinaire empressement, dans ce prodigicux Pncours, qui pourrait mécounaitre action providentielle? qui ne senti-- rait la main de Dieu? flu sougeant aux obstacles de tout genre qui de-- vaient Pempécher, et qui se. sont tous évanouis comme d'eux--mémes, je dis : Cest naturellement inexplicable ! Feeieta. " Et, encore une fois, comment ce-- la s'était--il fait ? De soi--méme, pour ainsi parler : non par un ordre, mais une simple invitation ; non pas du Pape directement, mais d'un cardi-- nal en son nom, voila tout ce qu'il y avait eu de fait sur la terre ; mais il y avait Dieu au ciel qui voulait don-- ner a l'Eglise romaine, mére et mai-- tresse de toutes les Eglises, et a ce pontife si cruellement éprouvé, . si injustement dépouillé,'si abreuvé injustement dégouillé'.'ii abreuvé d'amertunes et de calomnies, une gloire et une consolation telles que nul sigcle précédént n'en avait ap-- poLt,ées g'éfialef A aucun Pape ! Qu'est--il arriveé on effet? Sans concert préalable, sans autre enten-- te que l'accord supéricur des Ames dans le sentiment chrétien, de tous les points de lunivers catholique nous sommes venus & Rome, si nom-- breux et de pays si divers que, quand nous nous sommes rencontrés tous ensembles, ay pied du chefsupreme, nous avons senti que l'Eglise catho-- lique, que !a chrétienté tout entiére était représentée 1a, comme jamais elle oe fut dans Thistoire, pas mémea Trente, pas mome a Nicée o0 il n'y avait que dix--huit évéques de plus, mais on le monde ancien figurait seul : & Rome, au contraire, dans cette derniore et grande assem-- blée, c'était 'ancien et le nouveau monde, c'était tous les peuples civi-- lisés, comme les nations encore bar-- bares et sauvages, (qui se trouvaient reprisentés. monstration visible, éclatante, 'fg: omphante, d,unflu--&u-t ivine--de glisl:a c':tmiqne ns le monde, de son unité, de sa catholicité, de son indéfectibilité ! Ce n'est pas tout, M. F., et la Providence avait un autre dessein dans cette assemblée de tant d'évé-- ques en Ia capitale de l'univers catho lique,----S'est trouvé faite 1a, sans que nous l'ayons cherché, sans que nous Payons voulu, par le fait méme et Er le seal fuit d-lumn réunion & me, une des plus grandes choses qu'aient {umu enrégistrées les an-- males de l'Eglise, & savoir une dé-- monstration visible, éclatante, (tri-- Paroles de Mgr. 1Eveque d'Orieans. rroXONCEEs a son RETOUK DE ROME Deuxieme Annee e 0 d ean sds m mtc en Indes et des terres Océ (Suite.) dépassa toute nouvel JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL ciété des Ames, Agrandissons, M. F., notre hori-- zom, sortons des idées étroiles. La uehém de notre vie de chrétiens, ce n'est pas l'étroite limite d'une pr roisse, d'un diocése, 3: meme| ld'ne trie, quelque et illustre p:'olle -oi:!qNogr:ul.'mchi.om les ?mnfiér- rétrécies des nationalitée, quelque chéres qu'elles doivent étre & nos ccours: ll?u&ono-nou dans le monde entier, car nous sommes ca-- tholi D lighies, M. F., ost in aritiife 45-- Et ainsi, renfermés dans la petite sphére de notre vie individ';lle. nous n'associons pas assez nos ames A la vie de I'Eglise, nous ne vivons pas assez de la grande vie catholi-- que. _ _ Eh bien ! a Rome dans ces jours, l'idée de l'Eslin. son divin caracté-- re a resplend), sa viea rayonné A tous les yeur. Elle est au milieu de nous, cette grande Eglise catholique, que dis--je? elle est nous--mémes. Etl ine sa-- yous--nous ce qu'elle est, on Iue moins a peine y pensons--nous, accoutumés que nous sommes & la voir. ou faci-- nés on distraits par des pré--occupa-- tionsé trangéres ; création de sa droite, ElT;- é;;'l'lln- nante encore que la cr 'tton visible, nous n'en admirons pas 7 la mer veille, Ces grands caractéres d'unité, de catholicité, d'indéfectible !)erpétuité avaient souvent déja éclaté dans le monde, rarement peut--étre a ce de-- gré--la. _ L'Eglise M. F., cette grande ceuvre que Dieu a faite au milieu des temps et placée au milieu des hommes : Opus tyum, in medio auno-- rum, vizificat illud ; cette seconde ' Ainsi s'est trouvée manifestée et glorifiée aux yeux des peuples cette admirable puissance spirituelle de la papauté, a ,nquelle icifi)ns rion ne res-- semble : au moment oi des ombres terrestres et d'oragenx nuages parais-- sent Pobscurcir, tout & coup le vieil astre s'est montré, plus brillant que jamais, ct a jeté aux yeux du monde étonné ses plus radieuses splendenrs, Et en mé)me temps que le triomphe de la papauté, c'était aussi le triom-- phoe de 'Eglise. Voild ce que cest <1ne cette faiblesse de l'Eglise, cotte faiblesse mystérieuse et invincible ! Et ne pensez pas que cela soit pen de chose, messicurs ! Il est vrai, ce n'était pas une armée rangée en ba-- taille, ce n'étaient pas des hommes bien redoutables que tous ces éveques assemblés autour de leur Pontifo ; mais il y avait 1, jele répéte, et nous le t{;entions, un rempart inexpugnable. ADda C _Une méme filiale inquiétude, un méme fréemissement de tendrosee, ot puis ce je ne sais quel cri du ccmr qui fait que quand le pore souffre, tous les enfants wccourent; ce je no sais quel instinct de la nature qui fait que, quand le cceur on la tote sont mena-- cés, tous les membres se lovent pour les défendre , ces forees, plus fortes que toute impalsion humaine, les avaient mis en mouvement de tous les points de la terre, et le monde les a vus, dans la ville éternelle, faisant au Pontife suprome une magnifique couronne, un | pacifique et «lorieux rempart. Al! sans doute, les périls du Pore commun avaient ému jusqu'aux ex-- trémités de la terro tous les évéeques de la catholicité, et sans autre con-- seil entre eux que ce grand concert des Ames dans Pinspiration de la foi et le dévouement d'un commun «postolat, ils s'étaient tous levés ! Voila qn\'éilé}l'ait un signe, et soudain le monde entier lui a répon-- du. Quelle est done Pétrange puia:nn-- ce de ce vieillard désariné, et en ce mo-- ment humilié et menacé, qui ne com-- mande pas par la force, mais qui at-- tire tout si fortement par Famour? Quest--ce done que ra Papauté ca-- tholique? quelles sorit les frontigres de cet empire spirituel, et Pétendue de son autorité sur les Ames # _ Ehbien! quoi qu'il puisse arriver, J'affirme que cest !a pour la papauté un grand et incontestable triomphe. .'L'.i eu occasivn de l« proclamer & vés, les plus menagés, les plus déli-- cats, puisse remuer ainsi Punivers, ot voir accourir & elle tous ses sujets, de touies les extremités de son empire? . m ns S 1 %Jme, ot je le répéte_ aujourd hui; >métil surc tw torre une puissance souveraine, quelle 3u'e"e soit, qui, sur un simple désitr de son coour, ex-- p{im|é dn?s les termes les plns réser-- & coup je nedirai pas miraculeusement --car ces choses dans l'Eglise ne sont pas des miracles, cest la nature m&-- me et la vie de I'Egl'u--ao'nk d'&fij)e. sur tous les points da m ln fois, au coour de tous les év8q Jr Couttiet ¥Oftama F..Mhm;: en donnant an monde ce puitsant «i Tandis que des voix insensées chan-- snbent ns storiy IRgiise rour repomdius I uns oo en Een Et bien, quand ce sigcle .~'ai vanté défaille encore de ce coté, quand tou-- tes les autorités sont plus ou moins ébranlées dans le monde, jejouissais, & Rome, dans mon ccear d évéeque, de voir déployée et vivante cette force cachée qui sloutiont tout dans 1'Egli-- Pog oo n : NR eveques avec le Pape, et de t évéeques eutre cux par le Pape Puaa s 00 \ mo. 1 Ce wincipe de vie, caché dans les entrai'los de 1'Eglise par son divin fondateur, cette cause permanente d'union, qui constitue !'Egliue catho-- lique et que les sectes n'auront ja-- mais, qu'ellc est--elle ? C'est cette au torité centrale, oi se rattachent tou-- tes les parties de ce grand corps, et qui rattache toutes les partice entre elles; clest la nodcessaire union des e ie mon denein'e que clest que I'Eglise catholiqne, il répondra sans peine : cest une soci-- été qui est répandue dans tous les says, et qui n'est bornée ni par les lcuves' ni par les mers, ni par les montagnes!--Voild la catholicité do 'EAlise romaine, Vous demandez ce que cest que Punité catholique? Maris vous avez vu 1&, éclatant, palpable, le principe meme de cette unité, la canse perma-- nente et pressante qui la maintient, ot en fait, remarquez--le bien, non un accident passager dans Thistoire de PEglise, mais sa vie méme dans tous temps. Vous demandez oi est la cateolici-- té do 1'Fglise romainc+ mais cest une question de gSographie! Qu'on iuterruge qui on voudra ; quun s'a-- dresse... mon Dica! & ces bons fréres des Ecoles chretienne, que vous voyez 1&, qu'on prenne un de leurs retits enfants de chceur, et q@on ui ise les noms de tous les évéques pré-- sents a Rome : Paris, Londres, 5)11- blin, Gand, Tarragone, Burgos, Saint-- Jacques de Compostelle, Cologue, Halifax, Smnyrne, Constantinople, New--York, Myuntréul, Mexico, etc., etc., et qu'on lui demande ensnite ce iouihad tns1 Tandis que les soctes séparées de 1'Eglise se divisent entre celll)es A l'in-- fini, son épiscopat montrait an monde le grand et nuguste spectacle de I'n-- nit'g catholique. Tandis que de tous cotés les liens de sulu)rdliuminn se relachent, que de prandes divisions déchirent les penpfivs. 18, a Rome, dans 'Eglise, on voyait ce qui ne se voit nulle part nil{eurs, le vivant triomphe de l plus haute et la plus vaste unité. Punité dos &imes: 1'Eglise montrait an mon-- de une sociéte que re bornent pus les fleuves, les montagnes, les océans, ni les barridres encore plus infranchis-- sables des races et lh'fl langues: de toute langue, de toute race, de toute tribu, la grande société catholique. Tous ces ces éveques venus 1&, sur un signe du Pontife, de tous les points de I'univers, & travers, toutes les dis-- tances, et malgré tous les obstacles, Cétait la vie, la vie immortelle de Eglise, apparaissant dans une admi-- rnlfi(r lumiére ! Catfi;:liques, nous avious sous les yeux un beau et frappant contraste : daus un sidcle oh Pégoisme et le ma-- térialisme dominent les Ames, ot on Pon ne sait plus croire, aimer, se dé-- youer, nous avions la dans Eglise un magnifique témoignage de foi, de dépuement et d'amour : d'un irrécusable témuig;mg:s.--:;';:: ractéres sublimes et cette vie divine de l'Eglise. se, un grand et udmirui)fl{;ic;r;:';l.n.a moral, parce qu'elle a fait éclater, avec la simplhcité et la puissance oo : e en o " Une, elle rassemble et unit --dans ! son vaste sein, par les liens d'une méme fois, d'un méme régime, d'une | méme vie spirituelle, 50. momes | immortelles espérances, toute l'hu--| manité, passée, présente et future ; | ear elle ne doit pas defaillir aur lui terre : cest la promesse formelle qui | compte bientét.dix--neuf sidcles d'u:--j complissement. 1 Universelle dans l'espace et dans le temps, catholique et perpétuelle, elle s'étent d'an pole & l'autre, et de l'orient a Poceident ; fille de Celui Q'ui a dit : Je suis le principe et la fin, I' Alpha et |' Omega, elle embrasse le commencement et la fin des Ages, 31000 0}, CTC > 9° IC UP Gps Agen Eh bien, la réunion des éveques a Rome a été & elle seule, pour P'Egli-- S NE ® rIC # 00 Seule, [ hg! te, aux trois signes divins de 'a catho-- bbi't:', de l'l/.'l'uik, de la Perpetuiti. ape, et de tous les ou moing jejouissais, | éveque, de cette -- force In oat 6té possible ? Les éveques dn nord 'de |'Amérique pouvaient--ils aller an sud? ceur de Lisbone a Madrid ? ceux de Dublin & Londrest ceux de Paris & Vienne? cour de Non, je ne pense Et voudrait-- on me £ro lop;lnin}:.:o me montrer un point de ce pauvre globe oh ce-- universel a donné a notre sigcle, ce grand lgectacl. de unité et de la vie catholique. l On a dit, M. F., et il n'est pas j hors de propos de discuter cela de-- vant vous; on a dit: Sans doute | tout cela est beau, tout cela est vrai. U'Eglise catholique seule peut pré-- senter de tels spectacles aux anges et aux hommeé. Dieu a pris en peu de boue, il l'a traversée dPo son souf-- fle, et il a fait 'homme. L/'Eglise de Dieu prend un cceur dhomme misé-- | rable et petit, elle le traverse de son souflle ; 11 est infid&le, ot olle en fait un saint. Ainsi Diew a peuplé la terre, et 1'Eglise soutenge, inspirée de Dien apeupléle ciel. Encore un coup oui, cef:ut magnifique, cela est di-- vin. | Divines aussi sout les cérémo-- nies. Nulle religion n'est compara-- ble au catholicisme, et la grandeur de cette religion est le reflet et l'ar-- gument de la livinité. Mais, aprés tout ajoute--t--on, ce qu'elle a fait 1A. 'Eglise n'aurait--elle pas pu_le faire partout ailleurs, et sans pouvoir temporel ? l Cest manifestement la Providen-- ce quiéclate ici: eest d'en haut, | n'en doutons pas, qu'est venue au ISouvem'n Pontife cette inspiration, simple, grande, puissante, comme celles que Dieu envoic aux heures solennelles ; cest lui qui a pris com-- (ii--C.) Jeudi matin, 18 Septembre 1862 P NeR Ods C me par la main, ces (véques disper-- acs sous les cieux, et qui les rassem-- blant & Rome aux pie'é du Pontife universel a douné & notre fikela. aa Oui, je le repéte, quoi qu'il arrive, il y a eu la, un triomphe moral, une démonstration de force divine, qui demeurera éternellement dans les an-- nales catholiques, pour 'honnenr de notre tempe et |'encouragement de Davenir! 'Cola ne peut pa; aller longtemps : nous disparaitrons tous biientot." Je me souviens entre nutres; d'un véné-- rable évéque dAmérique, si grand, si amaigri, si affaibli, qwon out pu croive en lui témoignant en tonte oc-- cusion mon respect et mon affection i car évidemment il était arrivé an pé-- ril de sa vie. Et si tous n'6taient [:)uas au bord de la tombe, tous étaient ien avancés dans la carridgre. . Mais UEpglise . entholique est une . so-- ciété oit n vie mortelle ne compte pas.--Aingi, moi, M. F., je disparai-- trai bientét! mais qu'importe & PE-- glise d'Orléans? Saint Aignan m'est pas dhier, saint Euverte avait pré-- cédé; avant Ini y en avait en «'i'nu-\ tres : El bien, les choses vont ainel, et cela dure toujours, et a Rome sur-- tout, toujours, toujours, depuis saint Pierre, parce qu'il a 6été crucifié la tote en bas. et que cela réussit & 'E-- glise. | _ Vivante et célébrant ses fétes aveoc | la cité de la vie, in Jérusalem wéleste ; | lui envoyant des citovens nonveanx, | et redisant avec elle, et avec les glo-- / rieux choours de se« patriarches, de | ses proph@tes, do ses upotres, de tous |ses snints le triple Aenotue, Pantique #t triomphant AUZeluia / Voild, messicurs, co qui s'est passé a Rome : du centve de'L ville catho-- | lique, un signe était parti; ot de méme | que dans un corps vivant le frémis-- [sement du coour se fait sentir aux plus lointaines extrémités de Porga-- nisine, ainsi tout s'était ému dans I'Egliso: et tandis quo les évéques dispersés au loin refluaiont an centre, & la source de la vie, tontes les parties de ce grand corps spiritud! frémis-- saient : vous tous aimples . fiddles, vous étiez a Rome avee nous; et tous vos regards, comme toutes vyos Ames, étaient tourncs vers co centre de In vie catholique, t tous vos ccaurs, les ccoours de aenx cents millions dhommes, sur la surface du monde eutier, battaiont comme un . seul cecur! I -- Et vous qui Pavez attaqué encore, cette Eglise de JGsus--Christ et vous flattez parfois de Favoir vaincue, ap-- prencz une fois de plus quelle place elle tient sur la terre! Reconnaissez que nulle vie n'est. comparable a sa vie, nulle force & sa force, nulle du-- rée d sa durée: vous passorez, hom-- mes d'un jour, comme tant d'antres, et elle bénira votre dernidre houre ! Quelquefois en nous voyant ninsi réu-- nis je me disais: " Mais vraiment nous somines presque tous bien vieux [ __O vous qui voulez y rester étran gers, et ne pas vivro de sa vie comprenez ce qui manque & la votre et de quel grand courant de vie sn périeure vous vous isolez. Je le demande, est--co 1a une socié-- to d'oi In vie s'en va ? Ou bien, n'est-- ce pas la plu vivante des sociétés 1 Oui, cest la vie méme, cest la puis-- sance do l1 catholicité, et cela aprés dix--huit sidcles comme aux premiers jours ! Vivante, et donnant la vie; | que Vivante, et tenant dans ses -- mains | hot les clefs deJa mort et du tombean : | so 1 les clefs du royauma des cieux et dn] ils, la vie éternelle ; EaL Elle apparaissait an monde vivan-- te: vivante an coour, ct vivre aux extrémités, sur toute la surface de la terre ; gme de sa grande vie ot de son indé ectible durée ndé-- | Berlin & Capenhague? cous de Var-- |sovie & Saint Petersbourg } ceux de van-- | Milan a Vénise ? Avec les passions aux | ot les intéréts qui divisent les peu-- o 1a | ples, ol trouverez--yous si ce n'est |sur un terrain neutre et résory(, tel .__ |que 'Etat romain, un point oi les S | hommnes puissent se rencontrer sans m:': :'.' heurter i. Lu'xéql_n- pourraieut Je me suis étendu sur ce grand su-- jet, messicurs, mais il en valait in &o, Sarrive & ;u antre . chose importante, qui s'est faite encore & Rome. Les d;\?oqnuneu nous com-- mandaient ce grand acte : nous I'a Tds seeviapie Je vous parigy ue un flcrroyar masei. . Laissez--nous vous tendre, élever vos enfants, bénir voe demeures, embrasser votre lit de mort. On nous force & combattre! Nous avons soif d'aimer, da bien, 1'Eglise n'a pm d'autre mis-- sion sur la terre. Pauvre France, pauvre Italis, pauvre Europe, pauvre genre humain, ah! nous ne vous maudissons pas! Que de maux i'gué rir! que de proFréu A faire! Vous dites, en voyant lo soldat, algré sa gloire: Pourquoi faut--il que ces bras soient employés & guerroyer au lieu de setner f.. champs et Je féconder la terre? Ab? nos bras sont las de Nons demandons la vl;he;u et yous vous en irrits, mais pourvAuui 1 Nous ne voulons que !a liberté de vous faire i aio s es e en t en egintes ind, proposé . qu'est--il sorti de ce flhenrp? plof'rfe nqouvello prouve de In nécessité du g:nvoir temporel, établie Kfi" |'impossibilité de s'en passer, Eh en ! clest ce pouvoir que none som-- mes allés défendre & Rome. Vous parlez moyen fge. Cest yous qui nous y renvoyez. Ce que nous soutenons, cest précisément la forme moderne adoptée par |'Eglise, des rapports de l'Eglise et de I'fimt 4 'Eglise n'était pas 'ljlul politique-- ment ce qu'elle a 6té, I'Etat, étant ce qu'il est. Cest nous quiréglons nos montres au temps vrai: notre aignil-- le marche, la votre retarde; et on remversant l'indépendance de l'Eglise, vous tomber dans Pornibre on doe proscriptions, ou des confusions, les unes ot les autres contraires & Nesprit du temps. . Pas de milien, il fant que I'Eglise soit martyre ou libro. Nous: demandons pour elle l'indépendance. La concevez--vous sans In souvernine-- té du Pape ni la liberté des catholi-- S)esi If:unez-mm votre recette. epuis six ane, il seinble que Dieu ait mis la question an concours. Ton-- tes los fortes tétes ont travaillé, ima-- Le fait humain, cest Pindépen-- dance extérieure et visible de cette société, gnrnmie'Par le pouvoir . tein-- porel de son chef et la liberté do ses membres. . Sans cela, l'Eglise existe-- rait a l'otat de soci6été secréte et dans les catacombes, Avec cela, elle est une société publique, vivante, reconnue. Cest la force extérieure de I'Eglise dans le monde moderne. v Lef(n't divin, cest 'Eglise, cost--A-- dire 'union volontaire et Pautorité incontestée.--Oh est ce fait parmi les homines ? dans quelle nation ? dans quel village? dans ?uelle école do rhilosoplue? Je le demande : Od les hommes sont--ils unis? Ob Prutorité est--elle aimée ou contestée? Oil1-- Est--ce en Russio, avee le pouvoir ab-- solu? Est--ce en Amérique uvec le pouvoir démocratique ? Est--ce 'en Asic ou en Afrique, avec le pouvoir despotiquo? Tous les scoptres du monde ne sont que des baltous,prompt-. & frapper, prompte & se . briser.--Lst-- ce parmi les philosophes, les juris-- consultes, les physiciens les -- astrono mes ou les médecins? Autant d'6co-- les, autant de sectes, autant de chofs qu'il y a d'idées, a coté de ces autres obstacles, la langue, In distance, Pige, les races, les intéréts, les latitudes ? Or, tous ces obstacles, toutes ces dif-- férences, il nest qu'une seule puis-- sance qui n les connaisse pas, oi Punion soit volontaire et Pobéissance li&)re, et Pautorité incontestée, cest (igs it PC o0 C009 POCeneRLCC, . Pour que toutes ces grandes cho-- es se puissent accomplir quellgs sont les conditions ? Il y en a }oux. A fuut'unflfixii divin :!t"l;ln't:al'! hu main. Lo it ts & Rome ne pouvaitse faire ailleurs et saus le pouyoir temporel du pays. Cest pourquoi nous nous en sommes occupés, Fouvernemont rival ou ennemi du eur ? Si vous pouvez changer Thu-- manité, & la bonne heure? Mais la mer deviendra un sol résistant et ferme avant que les hommeset les puissances bumaines soient d'accord ivi--bas. Flots, devenez doue solides orages, faites done silence ! car voi-- & que les hommes vont devenir sim-- ples et vrais, unis religieux ot juse tes. Jusqu'd ce qu'il en soitainsi, de boune foi messieurs, ce qui s'est feit ils, sans oxciter d'ou'lbnéu'.fi;;évd- nir, au moment nécessaire, chez un IHL _ Mais ce qui demeure, ce qui est | sers (1 ' i.,,_d..m de toute attaque, de toute 3 'V:.;: interprétation tmnroun, de tout ) 3" mensonge, ¢'est l'adresseelle--méme, '"V.'I"E ot les signaturés unanimes qui In| Poe< o on rauueh """';."""d,,'d"'"" 1 6 C'est vouloir mettre je ne P de la perfidie, mais je no sais q-x'm.'t D'étranges narrateurs--auquels pour ma part j'ai dédaigné de ré-- Bndmx je n'ai jamais accordé & ces mmel,dp-r mes réponses, le droit dentrer dans nos conseils,--d'étran-- fe-nurlte'.m vous ont donné de laux et vains récits, of ils so sont montrés vraiment féconds en insi-- nuations et en inventions de tout genre . J On a voulu, aprds ce grand ncte, diviser cenx qui Pont accompli, com tmenter les intentions, dénaturer | les circonstances. _ Plusienrs ont .m'l;rin sur nos levres, avant qu'elles no fue-- sent onvertes, lo secret de nos senti---- ments, et dans nos réunions, dont !n porte leur fut close, le détail de nos entretiens. Lopinion de 'Gpiscopat «ur cotte grande question n'€tait pas A fhire, elle était faite! Mnis il fallait la produire avec une solennelle nnanimi-- té, qui ne permit pas d'y contredire ! Cest co que nous nvons fait. iners, est--ce qm'on ét tremités du monde, autre chose au pontifé sion et une force / ' I1 existe, M. F., de ce ;(*muignugn' de Pépiscopat disperso im monument nulh«ntique. sans pareil, que lo Sou----| verain Pontife, dés notre arrivce # | Rome, a fit remettre ertre nos mains ' Cest une immense collection dos man-- i doments ot lettres pastorales, publiés | dans tous les pay» ct toutes les: lan-- | gues de Punivers, par les év éques | eatholiques, qui tors ont été -- unani | mes sur la question, | Mais ce que nous nviona dit chneun en particulier, nous devions Te l"!'l'! tons ensemble ; nousEavons dit. j Il y en a qui Setonment quo de so I lennelles et -- brayantes discussions, | comie dane les parlements humaing, | naieut pas -- précédé notre adresse,| Est --ce que la question était douten-- | se ? Est--ee qnon avait truverst lox| -- Et déja tous les évéeques s'étaient vxpliqug.-.', chacun dans leur pays di-- vers ; ils nvaient dit aux fid&les leur pensée sur In crise rctnelle, et bénile cournge avec lequol notro magnani-- me Pontife en soutient le poids, w20 a2 i - I ®h bien. nous avons parlé, nous avons agi mais onvertement, nu grand jour, fl'hl face du ciel et de In -- terre, Aussi bien, on ne pouvait plus dire de tons les évéquo-ulu monde réunis i Roine ce qu'on s'Stait plu & dire des éveques de France, V!uns le anves : on avait parlé desprit de parti, dop-- position politique. Eh bien ! les évé-- ques du monde enticr étaient Ii, ct le monde entier -- m'ost pas dans" un partil _ Ou bien on edt imnginé je no snis quelle ligue secréte, qu'elle conspi-- ration ténébrouse : on eit tout imn-- gine plutot que de croire que | Popis-- copat réuni dans de telles circonstan-- ces nvait pu se soparer sans rien dire et rien frure, | tre udresse nu Saint--Pére -- Non, uuaml méme, quand la cor tion extérieure de. son gouvernem est en cause, P'Eglise réunie ne q vait point ne pas purler : Ne pas purler & son Chof : Et ne pas parler n monde, Si nous menssion« rien dit, qu: le monde attendnit notre purole, J répéte, on eut fait parler -- notre lence. On Fout interpreté contre le Pape et contre nous, On edt dit que nous avions blimg tacitement le '{'n]w. on ellt ajouté c mensongre et cet outrage & tant d'an tros ; Et sans dire ég:\lf-m(\lnt au _ mondo la pensée de Tépizcopat catholiqne sur la grande question quitient A cette heure le monde en supens ; Mais on eit fait parler notro silen-- ce ; on Polt fhit prtler contre le Pa-- "Non, nous ne pouvions nous taire! Nous ne pouvious pasdtro d Rome, pros du Pore commun, souffrant, et soutenant seul le poids d'une lutte suprome avee une magnanimité, une sérénité incomparable, sans lui -- dire nm:'pouséos_ot nos symputhies ; Et cost dans une tolle extr@mité, qu'recueillis par sa bonté touchante, et quand i) semble oublier devant nous ses malheurs, clest ulors que nous, nous les wurions oubliés ! Nous u'nurions pas cu uno parole A lui adrosser ! _ Nous serious venus uous réjouir sans trouble devant cette au-- guste infortune, qui pleure en secret et nous cache ses larmes ! . . . . Mais nous nous serions perdus d'houneur ! Nous n'aurions pu_ reparaftre devant nos diocésains ! Non, nous ue pouvions nous taire! Nous ne pouvious nasdtro a Rama .« chef de I'Eglise, le Vicaire do J. C., notre Pére commun, était la, malhenrenx, opprimé, dépouillé, sous la monace puh%;ue do voix outra-- gouses ot sacriléges, plaint en _ appa-- rence,dans le vrai sacrifi¢ par l'Europe & ses spoliateurs! _ Il Gtait peut--dtre l8 sur L- seuil de Poxil, lui fo Pére de nos Aimes, le patron de la fréle barque qui porte les dostinées de 1'Kglise ! On s présuit Quoi tous en do tols tien dit it0 cette adresse, i1 on nurait voulu que réunis nsemble autour du fluntifo, on s moments, nous ne lui cussions sest clonné que nous ayous tauit venu des ox le, et béni lc )/ magnani poids. témoignuge \pporter c owdhé quand ces | _ 2l' j adjure iti, non--sealems vez ; | iques lideies, qui se font un d Pap-- tor et non pus de droter In pur a T ques, mits encore tous los hom CVC-- | soner de Is Justice et de Ia boun , _ of | monde, quele que moit Pailiem un | btigue et relicieuse, ef jo leur d sentez--vou pas que le sol . tret . In sociéte est minée #ous to« | TCRt | que les ennemis. de Pordre so¢ dli-- | ont éponvantés il y @ douze ans leur | Est--ee qa'iis ne. sont pas encur ni 1e | nés ct tour préts? . Estceo que t an{. | basse naceroit pas lear audace | »oled oo k Hepietnper i nt IR _| nement ? Quel seconrs apporteront nos pa-- ! roles, dane la crise presenta, au pogoir me-- ; nace do Pontife / | Tout ext A craintdre . sans | doute des nveugloments do . in l»diliqnu ot | du délire des pouples ; mais quoi qu'ilarrive | le doux Poutile a deja trouvé dans cette ac-- | elamation unanime de_ Tépiscopat, dans | nette «anction et cette glorification de . son | calme ot ferme conrage, un triomjthe . que | ratifiera IPhistoire, et son carar dn moing en a 616 consolé ! |_ Et au fond, il n'y a pas anjourd'hai, en | Europe, desprit politique, intelligent et sin-- ' cére, qui ne pense sur ces questions ce . @ue' j0 dis. Un howiae d'Etat célébre en ex= i primait derniérem&nt avec nne originalité 6t | une ruderse de langage qui égalmit 1i . som | haut bon sens. On lui demandait un jour,, dans un dinet, qu'elle était son . opitiion sur ) Jn question romaine : «* Mon opfirifl),m | jo n'en ai pan.=--Mais enfin ? repreniit aveo | insixtanee _ I'auyuste _ interlooutriees<--Mon ' Dieo, Madame, in vérité ext que -n"m- nion no se peot gudre exprimer. cony ment devant vous.--Dites, ".:or. Yous en prie. --Eh bien! répliqha Phomme d'But, pmaque vous Pordonnezy--vorsi ma répanse p : j'avoue que je ne suis. pas . bon Odhfla mhp-";i- papite, parce gooe j'alu I P toire, et Phisteire m'a is que tous . CoRx, qoi ont mange do Papé dn seut morietp * Voild pourgnai nows atones mn h qui gouvernent Je# peuples un a Voild poortnot on /wvork" k Pore« Conrage ! Yot's davise ddt 'd 46 _ Cotte etrange paraia pourmit donnés comme une rude traduetion. da\, sentence de Jmchrinl Juix -- conque se hen mm sera (1)1" ) ns Widnnabintver wés ct tout préts? . Esteo ¢ passe n'accroit pas lear ave pas fait pour propater leur t 8i on ne voit pas cela, wi Je voir, si Pon tient & garde | o i tots dous on drdfede l Wds * { le voici : deur ; raconter autre |fo us direi pas de 18 dBigyrale: | on une affaire ai grave, presque de ts ' llu(l'"rle. T g + . B | o » s | _ Ce ano je ditai, a yous, M T.GF., to, intpartiale, indépendants, inaccessible anx influences ot any faiblesses." Et pis nous avns dit. au monde : Vous périesez, si vous laissex ebranler cette pierre, qui, bon malgié, sontient tout ! 8i ou etablit le régne de ln force, en lut dtmaot son frein unique qui est le droit, on ébrale les fonde= ments sur lesquels repose tout Pordre social ! On prépare & 1'Europe et au monde une suite do ievalutions et de: bouleversements wtinia, Voild le sens de cetto adreasa ! Voild pourquoi nous avous signalé les at-- tentats et les erreu's, cause des allentate, ot adressc i ceux (qui gonvernent les psuxlu cet uvertissement "des livres sacrés : Pré-- voyez lew suites et regurdez Ia fin ! . Novissi-- ma provdeont : Et puis nous avons proclamé & la faep de U'Europe non--seulement que ba souveraineté était legitime au méme titre que les pfus in« contestables souveraintés do la torret mais qu'il ue pouvait point n pas étr souterain, parce qu'ou ne peut étre ici--bas que mvz rain ou sujet, et que le chef spirituel deux cents millions d'dmes no peut étre sa-- jet Paucune puissance, cest--A--diro daugun cug{nvu et d'aucun despotisme. Nous avons dit ; © Dans Pétat présent des choses humaines Ia souveraineté temporelle du Sninl-Siifi. est absolargent requise pour le bien del'E~ lise et la libro gouvernement dex ames. 11 fnm que le Pontife romain, chef de toute I*'Eglise, ne soit ni le sujet, ni Phote d'augun prince, ot puisse, maitre chez lui, dans une noble, tranguille et sainte indépendonce, gouverner I'i}glma catholique ; © II faut dans 1état présont dos eaprite, des sociétés, des lois. conserver a |'Eglise catholique, au centre de 1'Europe, entre les trois continents du. Viewx--Monde, ce point réservé, on trone auguste, Pou s'6leve, an nom de Dieu, de la justice ot de la vérité, tour A tour tméconnue par les potentais, par les individus et par les foules, une voix bau-- te, inipartiale, indépendant«, inaccessible _ Vous avous tout d'abord mis aux pieds du . pontife. notre ldflh& pour cette fermeté de' caractdre, Is seule nui"ourd'hui qui snit bien'de= bout en Europe, et notre dévouement & cette faiblesse merveilleuse qui tiont en re.roet les puissances hu-- maines, et les portes de l'enfer en suspens ; Nous avions & Rome d faire; et nous les nvohm avons satisfait le besoin de nos ccours et rempli le'devoir de natrd Episaq+ pat. detitesse on il n'y a graudeur ; raconter au Muidd sex'r, @4 fera le monds de ce solennel avertis= vle |..pouples et rois! . pronex rce qui suffit un jour ne suffit Vour laiwsez Posurpation se r lo sueges, et ls_loi du fort do-- imon / do juste. . Voun faites le s Puttives sur vous. Co que se i eatuie C rloments do in politique 'ot uples ; mais quot quilarrive a deja trouvé dans oofte ac~ ume de 1épiscopat, dans : cette glorification de son ceite adrewso ! nous avous signalé les at-- 18, canse des altentate, ot i gouvemnent les: peuples gom . peuple 44 $ on ne vent pas r sur ses yoor un ust In mission de urs la -- lumidre uincipes du droit ébranler tout le FOnat Jur sivite enly ut celm, lt pas. conve-- ts dos-- imquité m ind