Ontario Community Newspapers

Le Courrier d'Ottawa, 7 Feb 1863, p. 1

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LLEUR ORIGINAL . LA VVE LA VVE Le Dr. Stanley a ce jour opérer sur mes oreilles pou! -unfiw avec. son suceds ordinaire. J 'était sourd depuis 30 ans a part un bourdonnement con-- tinuel dans mes oreilles qui était par-- fois des plus ufll;gesnt. 80 me rec om manda au Dr. Stanley, et je suis henrenx de dire qu'aprés avoir été sous son traitement $uelque temps il & réussi d me rétablir Pouie, ot je puis maintenant entendre aussi bien @ qu'avant ma stirdité. Je n'ai souffert aucune douleur dans 'opération. _ ___ Wirmaxt Beru. Copie d'une lettre UN AUTRE "lflfi.mn EN FAVEUR Dl)brllln ANLE®Y Je certifie ts Dr.--STANLEY a sujour» .d'h-l opéré :o:r" surdité avec 'son h.illm or-- dinaire. J'étais tout--i--ait--mourd do mon oreille droite depuis 30. ans, et. souvent dats Fimpossibilité dontendre da chaque c6té. Ds plus j' tendais un brait dane ma tte, UNETTES PIROSCOPIQUES 0 UR T o uTe vu e. U NLON--HOTEL M.ARCHERS, vient d'artiver avec un grand in iD on Bellevue Farm . Nepean Orrawa 19 aout 62 _ Ayaut réussi je recommande lo Da. Sram-- way ot jo rnil ajonter qu'il --a'7 a point de dou-- cur dans Popération. JOHNLANG 81. Ortawa, 23 aoft, 1861. Lo# mbmesseins seront 4. C eon nmdronss m eavo, mt . Catrtes d' Affaires joll__ll _-:i'l'";;i; TOttawa, 31 juillet 1862 a 15 minutes aprés 'opération & mon Era8d droontentot ut piatindal regagaee Fomie: ilp'ml de lui prourer ma :IEC&:'» mercie publiquement pour le bon t Je _ J'al 70 ans, et Favais perdu toute espérance d'entendre do nouveau. 200 0 E. KiNe. a ce jour opéré. suz. ma 0000L t AURIST ue e wiespairtt be weNion: 5"""".3" lou hent peurentetre guérls INQ MINUTES. Otiawa 31 jull862. MAISON 'AUMOND, RUVE sUSSEX, DISSOLUTION DE SOCIETE LA VUE, LOUIE,CATARREE HOTEL 00 canas. Temoignage ';--lhvc-r du Dr. Stanley, Auriste & Oculiste. 12 Aotu 1862, L A GORGE Je certifie par la présents que le Dr. Staniey A soci6té qui a ci--devant existé entre MM. l 'll'l-hfl LEBRAU est dissoute dp nm matuol. | =-_ de ls ci--devant Bociété seront ées parcM. 8. LEBEAU seal autorisé & Olpr: to7 k. %. Orfawa A. STANLEY, 15 ET 17 RUE -- SAINT--GABRIEL MONTREAL. Cnarsave oArk, -- Hasicummcerts o'Eararts, Garntronss, j Me sn tem ~MarTeavk) #to. re PORT:-- Wasuincton. MORIB'I'EI ) PREMIERE CLARSE Copie d'urte lettre. Copie d'une lettre. SERAFINO GIRALDL OTTAW A Court--House Xn--m;.' Pros do la Prison de is ville CHS LAPIERRE ®. LBBBAU. / JOURNAL PUBLIE_DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADACENTRAL avee. I-:ph'n * 4@ D-r! enbomble on s6 mt, son ETA t l"i'lf, onpnlnn;':n:' ds terro molus 5 Mores pris ¢t bitis en Jots do Village,) Ttu6'wn face de I'Eglive, dont 'moftié daus un bBon état de ¢ulture donnant de bous bénéfices et eutourée d'ane Cloture en Boulins de Oddre tede--bien finie, avee denx Maisons, plus une/ Grange et Reprie neures; Pautre moitié con-- verie partie par uns Sucrerie et partie de Freane, Cadre ot autres Bois mélés. | Use désivant Gurrir un Magasia & Tw pourrait trouver & se placer avée uns meilleure chance 'de fél?e un Com-- werce shr et profitable ; do 'plas, Uaoquéreur wurklt lo grand avantage {«u moyen'des Livtoe du Soossigné, ) do connaitre les 'bons pat yeurs. On-_ P_ro_pd-l_l_l qoi est . i._-.-'_-:_ bean site, seraft encore une bonne '":i.'fiffi."",".'.' 'I'dfim :.ham & w n: h"'.... Teat drvom Uheming 25 nombre do Aduress Minérules différant dace lours compositions o véputbes les meilleares du Canadn,et ayantsag WUITREs FRAiGHES ! 1 commhnica ion facile ot agréable avee Montré+ al ot Ottawa, outre que la : Village posséde us I-nl.ruu:- pr':ol:c*', com+ muniqnant tous les jours somaine. are¢ M o tréal ot Ottawa on 616 ot trois fois is semais gx:':o.-m;i;:l ii 2'\?2&""7}"" GENE-- na -- tre J:?::-u&b% North P?u::.:nlz't,.c.o:.u i mt w TiA rermon is nereain Piiege --De plas, 50 sctes 4 14 mille, dont moitié on 1 ; outre mm de fim _ Le tont sera vendn & des termes facijes ot des Bavana, capitaine E. Miesr, le ler nov. Hammonia, capitaine H. F. Schnensen lo 15.nov. dhiree, oity as youe sn Loube in ava. As 4n e MAG A-- §l_lln_nllm(_'mmllfl' GENE-- '.'=~ w« wm:n PRILIPPE GAREAU. Curran, 18 Sept. 1863. POVR QULVEUT ETABLIR U COMMERCE a Li Cam-- mm® PAGNE. Les batesux & vapenr en fer de is compagnie a R.ql- bot, hambourg--atséricaine partitont d New--York pous Hambourg via Southampton beo In malle des Etuts--Unis t des passagors per ie Havre, Loadres, Southampton et Hiam-- verg comme suit ; _ _ _ -- Teutonia, capitaine H. Taube, le 29 nov Premidre dabine : WAEG== Seconde cabine @70------ Entrepont $40. * Viaxozs--Bouf. Mille.... . _ ------ .. Lrowers--Patates.¥ poche . Foves.... minot LAbrunts--Eufs.. ¥ dous. Beurre frais & ib Yoramur ~Dindes # Oles: .+/. Oanards. .. . Poulets ... . Fuava--de blé.. . . @ quint. d'avoine.. . ---- . bié--d'inde. ---- . Grants--Bié. . .. .¥" minot PRIX DU MARCHE DE MONT-- REAL. Les v irs trouveront & cet hotel tou le mmhh. EXCHANGE HOTEL RENFREW C. 0. t t 1C. BACH D& Boas. $ '1'25"1, ln'ny, w-l'ork." 28 aodt '62.----3. m ébec 2B Octabre, 1862. AVIS ost par les préscnies donné que des per-- mis pour la coupe de bois sur les terres pa-- bli cr-;m dane p:'m.'flv les territoires qui Ot aws 15:Oot, 1862 Bornesia,capitaine N. Trautmann, le 4 oct Sasvonia, c?yn;in.nu._l_u_m.n, te 18 oct. D-.n.-l-'l'-n pe : + Counomee IMPORTANT 3 Dec. 1862. O K B. EU D O DN Agnenu Mouton . Lint Avoine BOI8 ET FORETS ! A.J. RUSSELL, Ouawa, C.0. 308. F. WAY, Bellevilie,C.0. t AW. POWELL; Windsor C.0 WiM. MeDOUGALL, Comniisssifo Tenu par --¥ gr livre. p 10# m 20 o ~todint 31, Janv. 1863 Hon. Jas..Seman, J. Avmon», Rer., MM, Wonawan & Gartrin. 2° Toyt souscripteur qui ne transmet pas les arrérages qu'il doit, au moment ou il envoie son dre de discontinuation, est ex-- posé & recevoir son journal .et & payer tous les numéros transmis, jusqu'au payement de tels arré-- rages. _ -- BR 3° Toutsouscripteur refusant de prendre son journal au bureau de poste, oi il lui_est adressé, est responsable.de l'abonnement, jus-- qu'au payement des arrérages le ordre de renvoi ; .renvoyer et journal, ou refuser de ie prendie au bureau de poste n'est pas l'avis que la loi requiert _ 4 ° Tout souscriptenr qui chan ge'de localité, sans en donner ®vis au propriétarie d'un journal et qui est cause que le journal lui ost adressé au burean de poste? de sa ci--devant résidence, est te-- nu responsable de Fenvoi du dit [¥"Le Bureau du Courrier se trouve maintenant Rue Clarence prés de ls Rue Dalhousie, i ia résidence du Rédacteur. Les personnes qui désirent annoncer, ou transigner quelques affaires quelconques sont priées de s'a uelconques sont priées de s'a jmn;f%:roctemnt au Proprié-- LEDUC & CIBBS NEGOCIANTS COMMISSIONNAIRES. 1° Tout souscripteur qui ne donne pas ordre formel ge dis-- continuer Nenvoi d'un journgl est censé continuer son abonne ment. Un gargon parlant et écrivant le frangais et l,anglais désirerait trouverde Pogoupation bomme lonoutl";da-lirvhru ou oorllm (\Q:l'"- cues années d'ex ace qu'il a ed dant goe branches au -Lc--a- le mettent en tat d-:'no'uiner doe obl{fllhn- quiy son ttachéesS'adresser & ce Bureau on & J. 0. Laterriére Coin des rues King et Water. Batisse du Times, New--York. -- Faites atiention & Ia marque d'eau de lin-- ventour Ti doit se trover sur chaque feuille du véritable papier. H,..,ASZ':?'..AN,.E' A vendre par 'fous los droguistes et au seul dépot de Pinventear. _ No.2, BEEKMAN sTREET, o n tds thécriroontiennent soit de Ihuille vitriciléd de lachlorure de chaus, de la petasse, do soda, de Poryde d'aluminiun, de la chaux de Poutre--mer etde Pacide oxalique. Lo zpfl-r hlane contient une partie ou le tou, de ces dangereux poisons, tandis au le , ' w&endnuulnr (exoepté celui de GAYET I'Y, qui est: couleur perle et fabriqué de maniere ?1'". mussi pur que la neige) con-- tiennent des portions de prussiate de potas-- se, bichromate de fi...' de Pacide mautia-- tigoe, du bleu de Prusse de la couperose et et une variété d'autres articles d'une nature également dangerense si perniciouse, mais trop nombreax pour étre mentionné dans ceite petite annonce. Les médecins sont venus de mettreen garde la présente géné-- tion sur les dangereux. Le papier impri-- neé, tout le monde le sait, ast un poison vio-- maut aux tendres parties du corps, . Person-- de ne voudrait mottr e de Penore d'impri-- merie daus sa bouche, car elle est en gran-- de partie composée de noir de fumée ; cepen-- dant on n'hémste pas & «e le permettre sur certainnes parties du corps ainsi quaux enfants, ce quidcensionne les hflmorfl:o! les on lea aggrave loreque Non en I1 pyus avan tageux sous les raports de faire u d'an papier fabrigué aveo les muelium glos purs et médicaments avee _ grand soin, tel TTHIEL HNULL OHICAGO,--ILL A.' Leduec & Cie., Orrawa, 28 Aofit, 1862 nombre de patsounes qui semblent ar ir a ré leur propre destruction, 'byu'qu ou juentale, on, negligeant de faire attention mx chose los plas ordinaires. Peu de per-- anones vodraieat croire qu'une belie carte soenmince contiont une quantité d'arsenic inleléd d'autres ingrédienis chimiques, qui emlont e fait usage un peu régubdérement, fa Loi concernant leos Journaux, tlové lbpnund"v "On fournit ous les reuseignaments a'd" o-een:... les doublons au taux le. _p in dlave Papler medicamente de Gayety, _ Pous ies Cammets nonoges, _' LISEZ ET APPRENEZ CE QqUE CNO 11EN LE PAPIEE O@biNaide it } 11EN LE--PAPIER ORDINAIRE.--IL y yell PAPIER MEDICAMENTE DE AYETTY. Ottawa 14 Nov. 1862 u veritable ier. -- SITUATION DEMANDEE. LARD, JAMBON, FLEU TTENTION teate particuliére dans I's-- Bunquiers, 16, Wall street, New--York. Ottawa, 25 oot. 1862, MILWAUKEE CWI8.) TAYLOR & Cie., Ottawa, (H--C) Samedimatin J Foyrier 1863. To ho s rerpnde fopaisible reper Mais jmn;e-flhi- encore h:.: Pextinction de I: lnnsn, weqe au% courbstates dn moige reep, (fe J'aurais pm m'sssurer du fait on cherchant tre lampe In n ; -:'ui:nlorphh r:...hndt qmqnt "fi' J'mlh. flns Auole es . y erus & une hallucination A la rudesse de mon lit, je ne son: fi"" pas plus qu'a 'impressionnabi+ té de mon ':oue, loreque In lm;r Cyrilice > consomption, et sur le ut de rendre, Fime, jotrnue Incar, lernigr soupir de. Pagonieant, 6t mou-- Alors, gravé dans la membru vasaksnoo o io tinctement ce triste memento : rut dans les téndbres. . ©=~| > >| dfit';'lnur soudaine 'avair hpp"' ty I Le navire ondulait® doncement sur les ondés calies dn Sant--Laurént, qui) le bergait sur son largesein, aux chanta de sa voix harmonicuse, comme une mére berce son cnfant an' refruin d'une suave romance; ¥* 1 Le lieu, Phenre, & positicn élle+ méme, invitaient a Ia rx:rie, | Je rBvai.... | Le temps fuyait : A cheval sur les ailos de I'rmagination, --j'avais onblié ma parenté intime avec la chair, med amonrs pour Ia inatidre. ' m vue et rendu & mos s6ns sssonpib leur perception habitnelle. 80| Cest une fagon d'a jriil;sv'-eflr'e(mm- mande aux |ybnrite:glbligéljde sublr les circonstances et 'au'x partisans de Thoméopathie perfectionnée, $ Une lampe vacillante s'cssayait & combattre f':bocnrité: | De ma cabine j'endentais cee mar | mures enchantours des vagnes luti~ nant contre les flance dn vaissean, --| Je voulais procéder du composé an simple ; habituer mon échine & Vin-- sensibilité du sapin see, afin quelle réchignit moins xh lenlibilibéqéqui- vogue du sapin semi--matelassé. _ Pourle reste, commoditéset incom-- modités, elle avait tous les avantages ordinaires de ces .cellnles, qu'en terme de marine, nous avons baptisées cabi-- Avant de chercher e sommeii sur les trois planchesd oublées d'un cous-- sin htlnlh'nequi devaient me servir de Hc, je m'allongeai, par mesure: de Frfionntion; sur le caisson placé sous es sabords. Il était minuit ; je me rotirai dans ma cabine, située & Parrigre du navire. Elle était, le jour, éclairée par trois sabords de retraites et renfermait quatre cadres. -- Litterature. Feuilleton du vourrier d' Ottawa. Ma Crete rouge brille encore Une Inscription Funebre. Pour toi ie temps ne marche pas, Ton ori--fanfare des bataillos, Ne sait mener les peuples, las ! Qu'a de stbriles funsrailles ; Eai. ;o vois lgl jours & venir, Tu me reprochee mon fumiet, Mais le (umiec nourrit la terte, Mon domaine est hospitalier ; Ton aire est froide ot solitaire. Les hants monts ont plus dun écueil; Un des tiens, que le monde honore, Sur un rocher eut son cercucil, Sur mon fumier, je chante encore. Mais ces défauts on les adore ; Oh! pauvre aigle, tu viens trop tard, Sur le cmur le coq régne encore. Ma voix pacifique ot sonore _ Dira l'hgmonmzo Uavenir ; kcoute bien jo ghante encore Bvots Er Axwa R*** To n'es qu'un Romain déguisé Moi, des erguts juequ's in téte Je suie Frangais fier, brave, 0sé, Galant, {'llnul dans la conquéte, y'n peo i)?l.eur et bgbillug; Usurpateur, sois done moins fier | Sans voulour rabaisser ta gloire, Tes succés ioi sont dhier J'ai le pas sur_toi dans Phistoire Avec mes fils, Hoche et Marceau, Toujours Pétendard lri*n Fut vainqueur ; et son Waterioo, Le eog gaulois Pattend encore. Es--tu Paigle oour d« Borling Laigle blano egorgeaut ton frdre, L'aigle & doox tetes da Kremiin, & Laigle que i'Aatriche rbvdre t Pour ne point étre confondu, ;nmb un u'ilna qui te décore, lon signe & ioi u'eat uy Ma udum rouge brille nro.u':d ind Rome ici Peut a amnm nos vielles m'-'«. Tranquilloment je suis monté Sur le cluohutc"anfiliuo; Mille ans et pins sous'un ciel ncir J'aitendis in nouveite aurore, Deux fois déjé j'mi oru in voir. Le vieux coq peut attendre encore Afil'mfit;hdu-i&:: Je vois sans | ot sans chagrin Tout out éclat qui te redore ; J'en ai vu d'autres, mon volsio, Jenverrai bien d'autres encore. :n:a:u.u to mg bannir, & w . ooo paprte _ Un homme &'y tenait debout agi-- o mee prods . aicnlt (to enhvr T S aie Go ho Iivide at ¥iole par les ongles de la mort. [ " Le paurre planteur se séchait dans Pattente ! mais nous no faisioné §ném attention & lui, ayant bien 'autres hunes & urdorvqn'l éconter ses doléances--car i1 est bon de vous dire qne dans plusicurs coups de me{ successife, nous perdimes notre Fofi foc, notre gouvernail, et nos roufs, " Une oo.mboll'io uhn.imuln tout , l6 monde, mh us graves zu'lu. et bient5ot nous ;ama. hore 'Yil"h:.ifi"u"':bmq&' hflo«-o- avait ragé Q'Z'. los IM: Une r-d. do c'wmum-t seule restait A sov MCY Iiteccicn Tiho Tanbh M L L L " Cette permission lai fat facile-- ment accordée. uce i| " Au bout d'ane. demi--hente ports 'l " h'd?lmu_t 1CaA " Qninze jours aprés notre sortic dn port, lo temaps devint maunvais, la mer houlouse., Puis les bourrasques et les tempétes nous assaillirent & eceur joie, Et pendant toute une se-- maine il nous fat impossible de défer: ler un seul pouce de toile. -- torai co que jo sais. _ IIL ** Lors de notre dernier voyage de Marseilles a la 'Martinique, ' nous avions & bord un jeune planteur qui s'était rendu en France pour y recueil-- lir une succession, Peu avant son db part de la Martinique il avait pousé ume créole qu'il aimait pasgionng-- mwent. : Commey alors, il jo.:ltuit & peine d'une modeste aisance} il ne ut emmener sa femme. Sang doute renr séparation fit déchirante. Quoi-- u'il. en soit, le .plnnteur tomba mala-- je en arrivant & Paris. Il écrivit & son épouse de venir lerejoindre, h6-- riuf;e qu'il avait étant assez considé-- table (l:mr Inipermottre cette dépen-- se. lle--ci ne recut pas la lottrol car six mois s'éconulérent sans qu'i oit de ses nonvelles. _ * Augsitot ghétri, i retint son pas-- sage ot a'enhnrqq: sur notre navire. * On ne saurait imaginer tendsesse nuui}yuionnée. " Notre bargue est bonne mar-- cheuse, elle file, toutos voiles dehors, se douze ncoude & heure., Eh bien, .lfll traitait--il pas de sabot, de tortue, d'éorevisse ! * Je ne vyons 'a;;-i;)on;';v;c-q;:l raspect idolftre i1 parlait de sa fam-- 46 Rien n'allait an gré de son impa-- tience. | | . Oroix et inscription existaiont. 3?«! oomlu\myur:' cachait cette itaj t * ' ! p.A m d'un vaisseauy les moindres | incidents sont pleins d'intérét : in | ximité de l'dternité noue frappe f: | mieux qu'd terre; ot, l\mdorb tractions variées qui mgitent Pesprit | do Sont fagane difiérentes, dank noyg _ --Eh bien ! me dit le second, vous nvezfimé une mauvaise nuit! «--Moi t --Yous avez les yeux battus 1 --On dit cela aux jolies femines. z--Vous éludez.... --J'avoue que jo suis fatigue........ A propos que signifient ces deux --Quels noms 1 +V ous he les avor pas remarqués t Iis sont:surmontés d'une eroix. --Que voulez--vous dire 1 +--Buivez--moi, je vous prie. .gpm descendimes & ma cabine. u doigt j'indiquai & mon compa-- 5mm lea syn.boles fungbres. creusés lans le bois. --Ah ! dit--il, aprés un coup d'asil ; pauvre jeune homme, j'ignorais qu'il nons edt laiss6 un souvenir ! --Xll'flt-fl t . --Asséyong--nous et je vous racon-- La tmoer effraye par sa grandeur, par Pinfini qui {l marque an coin : mais un lac, un bean lac, comme ce-- lui 3:»0 nous traversions, sous Pauré-- ole du jour, environné des : gloires de ln eréation, inonde le gcaur 59 nobles nom nappe liquide connue sous le nom de lac g:. Pierre t Ce magique tableau était signé de la divinité; Aux regards s'offrait un spectacle royonnant de beautés majestnouses : le ciel, incommensurable coupolo d'a-- zur, aux horizons 'nu;é-d*'mcrmdu au centre éblouissant d'or, oouronnxt de son immensité, do son éclat, ceth soif d'émotions, nous M'h&' plons --par Ia pensée in furon de yelies qux recevons durant le cours d'une navi~ gation. _ f _ Il était midi, je montai sur la du-- notte. _ Oependant jo melevai ot mes your io palvirees Sow Renonen se raes ywis avoir aperqa une croix et une mscription. id--m.fi---'li"m- hrlpo-vmfih. e véens de wille trépas pius ornols les uns que ies antre«! * Le lendumain mes membree étaiont perclus, ma téte brisée ! ensées, improgne Ame d'un parfom lyséen. _ p',d' PB o ou sont & la veille d'dtre conclus avec Nous avone sapprimé les causes de contestation "@uxquelles ~potwaient donner liew avee T soit ..: non délimitation des . , P Buisse, le différend m traités do c Nos armis ont défénda |'indépen-- dance de I'Italie sans pactiser avec la révolution, sans altérer an deld da champ de bataille les bonnes relations avec nos adversaires d'un jour, sans abandonner le saint--pbre, que notre honnenr ot nos enigagements passés nous obligent do soutenir. ( un meilleur'@venin, . Développor nos relations commerciales avec L p:z: dont nous reprochait une plus gra commuanauté d'intéréte. . Faire dis-- parattre dese cartonés diplomatiques les vieilles quostions en ditige, afin d'en-- lever des prétextes de mésintelligen-- «e. . Ponramivre enfin. hardiment la réparation do tout préjudico causé & nu'rnntiouwx. vici.comment, suivant les cireons-- tances, il. m'a été perinis d'appliquer ces principes, | _ _ _ _' _ '_ En Oriant, le vobu national des pn:vinw; Dlnnbielnqes de no 'forrner wun mhdme peuple ne potvait nous ;'ronver inunn%le? ot nogroe concours & contribué & 'cimenter leur nnion, Nous avone .gpny& ce qn'il y avait de fondé dans les gri¢fs de 1a Bervic, du Monténégro et des chrétiets de Byrie, sans méconnaltre les droits de la Porte Ottomatis, Puisque nous nous trouvons rénnis pour la dernidre fois, i1 n'cet pas inn-- tile de .reporter nos regards sur co que nous avons fait ensemble, depuis cing annges ; car c'est, seuloment en embrassant une périqde de quelque durée qu'on' pent. 9m>l:é?ier:l]'el|?flt A Voxtérieur, favoriser, dans lm meanre dn droit 6t des traités, les as-- pirations -- legitimes do:_pe_upiu vers vers J chambre, de défiance envers le pays, Lo temps n'est Ipluu'oix Pon croyait nécessaire de saixir Tocéasion d'un incident heurenx porr 8'@kstrer les mflngu d'un certrin nombre res-- treint d'€lectotrs. Aujourd'hui que tout umde vote, Il'ng'n rlul, dans les m / cotte mobilité d'autrefoin; et les convictions no ehnn%;ant pas an faoindre sonffic qui semble agiter I'atmosphdre politique. i durée quon pent appréecier esprit de nuj-t'z,. gqui a préni(m & la direction des affaires On se plait ordinairement & cher-- ahor dans les actos des souveraine des mobiles cachés et de mystérienses combinaisons, et cepéndant ma poli-- tiqtie a 6t bien simple: accroitre la prospérité 'de Ia Fritice ot son ascen-- dant triofal, 'sahs '@btis comme sans affaiblissement du porvoir remia en-- tre mes mains. * Ouverture de in Session de 1863. Fleuve St. Lanrent, & bord de is barque frangaise Edouard, 14 juillet 186.. s Le corps Léfilhuif va commencer sa dernidre session. Dovancer le ter-- me fixé par la constitution edt 6t6, a mes yeux, un acte d'ingratitude en-- Lo ue arion sns' it (quelinfortun6 . joune chomme r;it ullé rejoindre sa compagne dans les proforidenrs de l'abtme sans fond !" IV. --Et leurs noma'.. .... --Devant vous t Le second me montrait : * *A neuf heures, it rontrait dans sa cabine ; le lendemain i1 avait dis= paru, m-l: .".."'.'f'ffi' ouvert nous ap-- Messicurs les Sénatours, Messicurs ancienne dette de 1883, et, avec 'In aisew To qifprent Ih k. in jA [ Le matin de cette néfaste journés elle succombait & la faim et & in fa-- tigue... oMt . mont notre barque, amenant le capi~ taine, les restes de la défunte> et son époux qui.n'avait point encore repris 7: ~'V.'-'(-I.' huit heures ie uu:uulfilhdn 'ogGan déroula et reformases u-- mides pour 'recueillir Ta viot&u des éléments et des humains. " Sa doglour mustte arrachait des larmes &®ous nos mmarine. ~ * dout NE Retiree me" mot Shaioat pong t les ne parvenues, elle avait vendu 16 pau qu'elle possédait pour p.r Sou | pa; eage jusqu'en® France." Burprs nr des ouragans, lo navire avait 616 dé-- nnw matelots qui le mon«= taiouk; jout enfui lachement avea les embarcationg, wbandonmant lour: capitaine et la famme.du plantenr . " A peine e@mes--nolm abordé Ts poossa un dc:i m?q'u'm , ® Dane ce corps inantiné le mal-- heurenx venait de reconnultre' s fomitic t A DISCOURS DE L'EMPEREUR. eux, un acte d'ingra Ti chambre, do defan Lo planteur assista aux fundrail pareils faite --n'ont pu . ss--.prp-- EveBxz »t Axna R*** Priee pour cus / F RANCE. ;?ua, néanmoine, i1 reste beanconp * | aire pour perfectionner nos instith -- tions, répandre les idées vraic« et ac-- coutamor lo','paxl & compter sur Tui-- méine. . Dites A vos concitoyens qne Jo serai prot eans cerse & rccepter tout ce qui est Tintérbt du plus grand | nombre, mals, s'ils ont A cgent %'g- ";zlllwr 'fli"anyr'e :»mm:\:z, db¥iter es conflits qui n'engen ue }¢ inx | laiso, de 'fo%ti"?n 'c6 i(}ufiln' @hi | ost lenr ouvrage, qn'lE envoient & Jn lnoovellc chambré .dee hoinmes ',;"' comme vyous, acceptent sans urricre {pcmdo le fimie actnel, qud" gi'éfir | ront aux luttos les los délibém-- :M 848, dos homnmes qn', ntli més 'de * '(o 16 'nec(g'in [vérlubk otleme, {-'I':&fmt Wns | lour indépe Ia marche dil @iin-- ast ioi en grand a | Y mamen is dvara on ns Sait i hea lectoors, la part ido: mavive fynk ve vwient u6 Rov. 'Pare daas Pourvs dé T6 éilo mpraiainnith vern m * "a do patt: kmfi%« Te o ie m?:;:nl Je wentrerm pas avec. vous duns les détails de plusienrs nmnéliorations ndminr'z:nives, telles que Ja création de la rve de Parmée, la -- transfor mation de la flotte ; lee institution-- favorables aux classer pauvros; los grands travanx publics ; les cncoura gements & I'ericuhuro, anx sciences et aux arts; Te'maintion de la pros 'périté de nos colonfas, malgré In sup l)renfrm de l'émlgrlt_iun ('fm noirs ; d"nAfl:rfimI-emeM e ho« |umn|m'1; ue notre soin d gagner Up &n- u:ll plup:rl'sflmtion du |§-'|'filu sth et & protéger nos solons. '{'vx'pu sb de la situation de Pempire vot's développera chacune de ces iiies\t-- conseils inspirés par une n_\'n'llmvlni'-» sincdre ; maie les grandes pmiesinc-- maritimes Mayant pas eru ponveir encore se joindre & moi. f'xi dilrc mettre & une épogne pliis projice F'effre d'une médiation quti aurnit pour but d'arréter Peffision du sang ct de grévmir Pépuisoment _ dinn . pays lont Pavenir no saurait nous étre iu différent. Vous allez encore marquer par dn tiles travaux la fin de votre mandat. ot, lorsqug vons serez de retour .dan> vos départements ne Inissez pus ifng- rer que, gi nous avons surmonté bien des obstacles et acsompli bicn de: choses utiles Cest gradce an concours dévoué des grands corps de T'Eint ct & l'lmxl)rd qui a !'_égn?'el_mo nous ; La stagnation forcée du traunil n engendré, sur plusiours points, unc misdrardigne de toute notre sollicitu-- de, et un cr;'idlt vous sera demundo ur seconrir cenx qui supportent ggoo r&ifinlfi('n les e(ben dlxlm tial heur qu'il no d?end pas de nous faire cesser. . Copendant, f'ai tenté de fuirc parvenir au--del& de 'Atlantique des e M P e Ee e ECETE duite, et, le succéa de n rentc, un grlm'l w a 6té fait vers Punificn tion de la dette. Cbr & © Les revenus indirectes augmentent sans cesse par le simmple fait de I'nc croissement de la prospérité gonirale, ot la gituation de'Pempire surnit flo rissante; oi In guerre PAmérique n< tait pre venne tarit nne des sonrces les plus fécondes de notre indus trie. lés, de P'autre, accroltre: Pimportance Ce rapide ex du passé vous r-- poud de l'tvug:)." In pres sion d'tvbmm et dm. {n:::' '.'vpu monn-'nim,j: P n,;no toujours snivi avec fermeté la mim mo de conduite, _. En ce qui concerne plus particnlid. ment la atnu!on intérienre, j'ai vou-- Iu, d'an 66t6, par wnie amnistic com: pl'u. ffacer autant qu'il otait on moi le souvenir d'.lfl%in.deu givi-- nent d'avoir lien en Grdce: l I EPS J.,'." ' m .W:u \'..l: territoire alset onvert & notre activité \dane Poxtréime Orignt, 6t 06 qui vint bos oalssd 1 '& pIapart .des '2%:_:* qui "Wout au .' Pondant 'arnges -Tvienneut «ffi:: "-\Nhnéd.m rencontrer argo Ja plapart »des . sug-- '\dane oxtréme Orignt, 6t o6 qui v 2?3 rW"mmzf Y * lugip Foa 10 Bov. P;Manorat, dane 1e Conpier' P Otrcwn dn 121 do--ses entrevnes sont nées .'iw ub gmn KNe XLY.. :: 0109 ,A9909I9R P 10r finances ,, BOB§ .avons aveiiic Uee eoutianee o Oe 'Euro mre 9797

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