V Ne 4s w se (Swite.) La commission termina ses travaox le 11 janvier 1810. -- Son rapport, sans heurter trop fortement.len principes, montre néanmoins quelque complaisance pour un despote facile & irriter. _ 11 ddorta, lo 25 fevrier 1810, que 16dit do 1682 sur los quatre articles du clor-- g6, btait une loi pour Pempire. Le 17, il fit dboréter par le Sbaat que ie Pape 'préte-- thit serment de ne rien faire contre les qua-- tre artioles. . Tous les inoyens furent em-- ployés par Napoléon.. pour arracher au Pape wson mssentiment. On lui promit une repré= wentation ..diyne do son rang; des painis, et + :'-- de revenn. Les cardinanx Manry et 1'6véque de Casal furont i >« envoyés d ce sujet auprés Emb ce vartenx : pontife de-- & Peu de tomps aprés, lo mrifinal 'Fes6h ne se montrant pas trds dis= 6 & Sécondet los vaes de son neven Na-- polédn, celui--ci nomma & Parchevéché de ] 'gw «d Maory, Co-- prélat crut poort t imite im conduite des éréques nom-- mbs par Bonaparte, qui s®6taiont fart inves-- tir par les . chapitres du titre dadministra-- Notre confrere du Journal de Qubbec a bien raison de 'dire que les désavantages qui péseut sur la presse frangaise no sont pas compris généralement,-- et nous croyons de plus que notre position ici dans le Cana-- da Central, est plue embarrassante que dans Qubbec ou 'Montréal, 'Trois--Rividres, Sorel on St..Hyacinthe, car ici il faut tout traduire, anponces, dépéches, eic., tandis que la presse anglaise recoit ses gibiers tous cuits sans quelle soit obligée d'ajouter, transfor-- met; eto. . Tout va droit au typographe--il mne #'agit que 'd'avoir une boune paire de eiseaux eans penser & tailler sa plume. Voioi ce que dit notre confrére : Les désavantages qui pésent sur la presse feancaise, en ce pays, ne sont compris et no penvant 'tn mnl: 3" par cenx qui ont subi quelques ann "bpreuve dans un bu-- eau de. rédaction ; cest alors seulement a'lh. savent la tiche devolue i la rédaction n jonrnal, . Mais nous n'avons nullement Pintention d'éorire ici le chapitre de tous @88 désavantages, nous ne voulons citer gqu'un exemple entre millo des difficuliés qae nous avons a surmonter nous autres jour-- nalistes frangais, : Le n.rpon de M. le ministre des Finan-- r @at livr6 hier & la presse, imprimé dans h'r anglaise, et un confrore de cette langue |'a ce matin transporté dans ses co-- lonnes sans qu'il lui en ait couter un trait do plume. 'Nous avons requ comme lui un ex-- m"n de la version anglaise de ce rap-- j tout naturallment, ai nous voulons que nos leotenrs le lisent de premitte main, i! nous faut le traduire, car attondre la traduc-- tion officietle serait m.r tard. . Ajoutez main= tenant les difficultés de !a traduction quand il stagir de spéoialités. Et il on est ainsi pour le« nouvelles télégraphiques, les nou-- velles commerciaias, les aunoncen, oto. Les souffrances de Pic VII ot ac Ple IX sous PEmpire. .Les dernidres nouvelles nous ap-- =~qu le Gén, Johnson. (Com-- peut--on compter de Genéranx de: ."60'& est --arrive & Yorktown avee 100,000, hommes accompagné de Jefferson Davis le président du Bud.: Le --Gén. Johnson a pris le commandement en personne, faisant woir par l qu'il a intention do faire M wow k fapprocks hm frounce fide approche des troupes f% rales, Ifinl:grelnnchemenm'éten- dent de James jm%n'& York River, :.h. traversent enticrement la pénin-- Nous ne croyons done pas encore 3:. Fon puisse subjuguer geo armées Sud et de suite, comme on le croy-- ait i y a un an. | Avant leur compléete extermina-- "m..:n annihilation,--plus d'un T aura mordu la poussidre des Etate chauds des séparatistes. m--h Confédérés ot & se main-- #enir dans ses positions, mais rien de plus. les faits aussi, -- L/on qu'd cette bataille, ,' #est tenue conti-- unellement--sur la défensive et a tou-- f %pho'lr conserver 'ses * qu'aprés 19; les C ului'w u'ils ne f 'réussit t enlnnm? les co-- fedérés mmen-- %hr rétraite " lonmoet dane excellent ordré," ?;'nm partte do 18 cavalerie fédérale les harcela dans leur marche. © LWarmée fédérale a réussi, dans ds diocdses vacains, pour on il dorivit méme an > sa nomination." Lo ' -- par un bref, du 5 9, dane lequel il lui ordonnait lante bataille, & résister aux C bres nouvelles amricaines dee Fon sppoint one 42 on t un .hm.". g'lehiflm: se est vrai. 3 abomer for Jo.P i; '%i moins menteuses par Pox-- i (uomoue publians o istration du de it in tm M sins doe plue e Tol mise on | .. x dJohn De mhtoien is o ieg - $ o# Panfermsa 4 | Ait 4¢ b@uf, t anx saints fat miss on 5 prrvatiglt Amicans Praprbinte in tniclirenmndiial 4.4 ns . voulat h hfiadmd--put. ts P.| . 'Nous attirons aussi Pattention des t--, lectours sur les annonces de T. W. Shepherd, éor., ot du Dr. Beaubion, h as. | comme on pourte rois. . Pone bien sn int l iaire Tintim morlonnt aplen moo m in tures. -- M. le capitaine Dufourest un deeonanihs premiers ont habité In ville d wa, ot eat considéré par tout le monde conme possédant ton-- tos los:qualifications requises qui for-- ment le citoyen, Pouvrier: honnote Nos lecteurs voudront bien lire K;'n:onood'o.:. Pierre D-fo:: qui an toutes voi-- tures. i' le auuumr.gf'.. Il: Drbl Bul'nbi;én.l z::l\erdie les l:'nil ot ublic en ui ont bien vonlnpmir & son noonnqlon de l'in-- cendie de dimnneho; ot il n'oublira i'mnhlumq'on-bionvonln ui rendre en cette occasion. ©Nos remerditments A qui de droit poiur différents documents parlemen-- taires. Nous prions tous coux qui s'inté-- ressont g la Cause Américaine do vouloir bien lire notre Correapon-- dance du Détroit publiée sur notre premidre page. Afin de donner place & la requisi-- tion signée par un grand nombre d'Electeurs do cette ville & Padresse de James Skead Eer. soul candidat sur les rangs pour la division Ridean, nous remettons & la semaine prochai-- ne 'impression de notre Croquis No. Iv. h})ous profitons lnu??e la cir constance pour dire que Fon doit se rappeler, que c'est lundi prochain que J'oit avoir lien la nomination, et et_ nous eroyons la proclamation de James Skeu{O Eecr. comme Pélu de notre belle et vaste division. Le Dr, de Chevry adém6m$6 dans la Rue York, porte voisine de 1'Hotel Mathews. « § l :r'- de M. = -- sutre bref, du 2 Cécembre -- déclars que Pévéque de 4 Pry omm ko Sedlinrege A ¢hé de no administrer ce diocé le second concile @eo-- de , qui défend & celui qui a 1 | 616 élu pour und église, de so charger, avant davoir regu 1i canonique, de Pad-- 1 | ministration ou temporelle de cette église. Le chapitre de Florence ayant '" | adhéré max 'decisions du Saint--Pore; ses "| membres furent destitués on emprisonnés. Le sysiéme de persécution contre lo pape ® | devenait de jour zh plas tyrannique.. h Fandis qu'il se promenait, le 7 janvier 1811, $ | dans les jardins de son palais, des agens de police s'introduisirent dans les appartements de Sa Sainteté,' fouilléreut dans som secré-- taire particulier, et saisirent tous ses papiers, : parmi lesquels se trours un bre/ qui confé-- p rait au cardinal de Pietro des pouvoits ex-- 4 iraordinaires, et celui.ajrossé au vicaire-- _| général de Paris. On priva dés lors le pape ' |d'enore, de plumes, de papier, et on lo s# . | pare du prélat Dotia, de son confesseur, de tous ceux enfi qu'om soupgonnait d'avoir : facilité sa cortespondance au--dehore. . L%6-- y véque méme de Savone. fut aussi compris , | dans cette mesure tyrannique. On signifia, en outre, au Sgint--Pere qu'il ne pourrait § plus sorti de ses appartements. Cependant, § soit honte, soit remords, Napoléon revoqua ; | cet ordre orgel au bout de dixsept jours, et tout fut remis sar Pangien pisd. Dans cet j | état de choses, Napoléon convequa une so-- | conde commission d'évéques, préparatoire . | au concile oi Pon devait discuter les bulles | et les dispenses ecclésinstiques. 'La com-- mission répondit aux deux questions qui lui | furent faites sur ce sujet: 1o que dans les | eirconstances on l'on se trouvait, c'était aux évéques que les fiddles davaient s'adresser pour obtenir los dispenses, mais soulement | pour tout ce qui était relatif aux besoins jour-- naliers des fideles ; 20 que puisque le pape refusait los builes sans alléguer aucune rai-- son canonique, le moyen le plus sage était de. faire ajouter au concordat une clause, portant que Ba Sainteté donnerait | Einstitu= tion dans un temps déterming, faute de quoi le droit d'instituer serait dévolu au ooncile ; de la province. Quatre éveques furent choi. sis pour se rendre en députation auprés du pape, munis d'un message signé de douze éréques qui s'6taient réunis chez le cardi-- mal Fesch, La députatiou fut regue aveo | bienveillance par Pie VLI, qui, qnoique | méconnu et captif, ne pouvait jamais dé-- ; mentir sa bont6 natureile, On assure que ] le pape promit, le 19 mai, qu'il accorderait ' Pinatitution canonique, dans les formes con-- ; venues dans le concordat; mais il parait : quen résumg, le Saint Pére n'avait préten-- f du accorder aux métropolitains que des pou-- | voirs provisoires. Il déclara, en méme 4 temps, qu'il no ratifierait jamais Pusurpa-- 1 tion de sa souverainet6 temporelle, et qu'il ne préterait point le serment demandé par le ! senatus--coneulte du 17 février 1810. 11 pa-- t rut décidé & vivre des secours des fideles, et t refusa de nouveau les deux millions en ¢ biens ruraux, que le méme acte lui assurait. Le concile des\ évéques de, France et d'Ita-- 7 lie stourrit le 17 juin 1811 dans Péglise mé-- c tropolitaine de Notre--Dame do Paris. I! s ue tint qu'une session, et il était composé | , de quatre--vingt--quinze membres, savoir: t six cardinaux, neuf archevéques, et quatro-- 1 vingts éveques. . Depuis le concile de Trente l on n'avait pas vu une si nombreuse réunion | / de prélats. . Le cardinal Fosch présidait : i! préta le premier le serment d'dtre attaché & fi In foi et de rendre au pontife romain une vé-- 8 ritable obcissance, et recut ensuite le méme r serment des péres du concile. Aprés ceite e premiere séance, il n'y eut que des congré-- B gations générales ou particuliéres ; elles en-- o rent lieu & Parchevéohé. t seas effet iout ce que ferait Je car-- E:mhnhhd::b Paris®, wwhnm bref, fit vevo-- NOUVELLES ANNONCEs Devern de la Rue Dal-- '06 qu'il y a de mioux en af, > vean, . mouton, eto., (A continuer, que le pape aysi w cdn TB dbgom ot il déckarait Je termine chose lne'on dlm'::n pnh(r::e"»: l-:m-.':ht?lhdnmlon, ai m w on mtnfilhrh%n':;mb- it s 6 r Seutures." Oonapprims lalentt lcinhflfinmdbmhfle-' '&mhmmwn dehore. !xum huit q'"-l'lg que m"fimflwn; no fant pas onblier qu' no doi. vent prendrp d'air qu'an bout de mjo-s 11 faut done les con-- sloshe on nvhqul'nhl»{ tor des--rayons du soleil par une toile. eant restont d'un vert 'g'le; quand ils jaunissent, cest qu'ils sont trop mirs, Les Sucrins ou Muscades res-- tent d'un vért foncé juuTl'& ce qu'lill tombent &n' pourriture, m'on les abandonne & enx-m'm..m?}inmt de la maturité doit dtre saisi & point nommé6 car il passe trds vite. Quand on a cneilli un bon molon, il ne faut pas le manger immédiatement, il faut anparavant le faire refroidir quelque hur, ot ensuite inviter ses amis & yenir partager aveo yous le fruit dé-- licienx de quatre mois de soins et drinquidtudes, © o Quand le fi'nvlt_q--) roche de sa maturité, une petite plgnohe passée entre la couche et le melon, Fem-- Détams peovtrcrs. Du moment ol les semences sont confiées & la couche chaude, soit & nu, soit en pot, soit sur des morceaux de grzon ren-- versés, il faut tenir le chassis cons-- tamment formé juequ'an moment oi les cotylédons, portant avec eux leur enveloppe, souldvent le terreau. A partir de ce jour, on essuiera soi-- neusement les vitres du chassis, afin fi'onlevcr Phumidité qui s'y condense ; si elle tombait en quuttefl sur le plant récemment levé, elle le ferait fondre et périr. Si le terrean devient trop sec, on bassinera légérement ln cou-- che avec de Peau dégourdie an soleil, mdolée d'un peu de colombine. Il faut étre trés sobre d'arrosage. . A ')mir de Penlévement des vitranx, es arrosages sur les feuilles seront donnés le matin, on plein soleil, en courant et en tenant larrosoir lulsei élevé que ible, pour produire 1é-- uivngnt ':lo':ne lluie tll)'és divisée, 61\ ne doit pas (E)nner trop dean, vaut micux arroser plus souvent. . Le melon étant parvenu & une certaine gmeuur. les arrosements sont nuisi-- les ; néanmoins dans les grandes chaleurs il faut lui donner un peu deau autour du pied seulement, pour empécher le chancre ou la pourriture avant la maturité du fruit. opérée, on pourra laisser la plante croitre sans la goner en rien, ot at-- tendre pour la tailler de nonuveau que les fruits soient non seulement nouds, mais encore assez développés pour permettre de distinguer aisément cenx qui annoncent la véegétation la plus rigoureuse. Ce choix fait, on arrote la branche & fruit & deux nceuds au-- dessus du melon conservé, 8i Pon vout que ces fruits aient toute la qua-- lite d'llirab]e, il n'en faut Inisser que 3 ou 4 sur les pieds les plus forts. _ A mesure que la végétation déve]uppe de nouvelles branches & fruit, il faut les supprimer. Chaque 1plnie causée gar la suppression d'une branche doit tre immédiatement saupoudrée de terreau bien sec pour en accélérer la cieatrisation. . Quand on taille, il faut clua\ilir un temps sec. M Tamzm wonern®.--De toutes les opérations de la taille, la plus néces-- saire est celle de l'étotement, par la-- 3uelle on snlz})rime Ia tige provenant irectement du germe de la graine et sortie la premidre d'entre les cotyle-- dons.: Cette tige livrée a elle-méyme absorberait toute la vigueur de la Shnus et ne souffrirait, pour ainsi ire, ancune accessoire, elle fructific-- rait, mais trds tard, et jamais ses fruits n'auraient ni le volume, ni la qualité des melons produits par les branches latérales. Cette suppression opérée, on pourra laisser gn plante dessous de lours aisselles. De l'ais-- selle de chaque feuille qu'on a laissée seu't une nouvelle ti:: on bras. Ces ux branches sont taillées au--dessus de leur second nceud, dés welles ont montré lear cinqui¢me Emille. Chacune delle, ainsi arrotée lans sa eroissance, rwduit deux autres ql;ou ellniue 20 II'L dl: méeme u'au développement ur cin-- }{:u.i?sme feuille; on les rabat encore sur leur 'second nceud, et chacune d'elleg donne, encore ses deux bran-- chos ,l:t&nh-. On continlnlu ainsi u'd une cinquidme taille, a i:?aelle on n'a pas moins de 32 b};:t' \ ches. Alors seulement, on choisit, parni les fi:liu dé)ldl:ez gros, ceux won j roj conserver, et ;'m\ lme le!: nr:.m avec les bran-- ches qui les portent. Cette taille an-- cienne est un peu trop eompliti:éo. La taille moderne est 'plus simple et vaut mieux. . La voici. noRTiOULTURe. MELON. (Bu it e.) Tauas amomnx®, ---- Loreque la plantes quatre fenilles, outre les deux eotylédons que les jardiniers appel-- lent, oreilles, ou rabat, on coupe not avec Pongle les deux dernidres an-- Plusicurs correspondances, i se faut de place. yee MM. Kearus et invitent lo public a venir Vd .l:lrm"v:blb ment. m%fi meilleures et a bas prix. 'z.\; tesse recounue et leur libérulité les ont fait déja bien populaires dans la _vflhd'(fivm (Pour io. Courrier d#Ottowa.) Ottawa, (H--C.) Joud! matin, 17 Avril 1062 ** Je dois done déclarer franchement & V. .-fi,hulnn.nnmhnumny- wume d'Italic, jo Inisserai mos troupes & Rome tant qu'alle 86 sera pas réconciliée avee le Paps ou que le Saint--Sibge sera me-- nané de voir lea Etats qui lai restent onvabis pat uns foree régulibre on irrégniidre. (Vive adhdsion.) *# Dans catte circonstance, que Votre Ma-- Josté on soit persumdée, jo md unique~ ment par le sentiment da &'.'. Je puis avoir des opinions oppostes & celle de Votre Majests croire que les transformations poli-- Tiques sont |'uvre do temps, ot qa'une ag-- grégation compléte no peot dre dorable: qu'antant qu'slle anra 616 préparée par Pas-- 'iflnfi.hmhlfiu{- tomes (Trés bisn!tris bien.) un mot, je pense que Punifé aurait d suirre «t non précider Pumion, mais cette convietion 5* Monsieur mon frére, "* J'ai 6t6 heureux de pouvoir reconnaitre le nouveau royaume d'Italie, au moment on Votre Majesté perdait T'homme qui avait le plue contribué & la régénération de son pays. Par 18 j'ai voulu donner une nouvelle preu-- ve de ma sympathie i une cansé pour la-- quelle nous avions combattu ensemble. Mais, en reprenant nos rapports officiels, je suis oblige de faire mes réserves pour Ta-- venit. Un gouvernement est toujours lié pat ses antécédante. ««Voild onze ans que j .soutions a Rome 16 pouvoir da Saint--Pére; maigré mon dé-- sir de ne pas voouper militairemont une por-- tion du sol italien, les circonstances ont ton -- jours 6t6 tellos qu'il m'a 416 impossible d%4-- vacuer Rome. En le famant, sans garantioes sbrienses, j'anrais manqué & !a confiance que 16 chef de In religion avait mise dans in pb--' teotion de la France. . La position est toujours In méme. ( Trés bien ! trés bien ! ) 1 Ceite lettre est datée du 12 juillet 1861, quelques jours apres la reconnaissance offi-- cielle do royaume d'Italie par la France : @ Vich, 12 juillet 1861. Et quand nous avons cru devoir recon-- paitre le royaume d'ltalie ; est--ce que le Piémont a pu se méprendre sur notre pen-- sée. . Les dépéches de la France disent en termes formels qu'on n ratifie point le pas-- s6, qu'on n'approuve pas les entreprises im -- prudentes, quon entend séparer la question romaine de la question italienne, jusqu'A co qne le but, qu'on s'était proposé relative ment au Pape, fit atteint. ? Je communiquerai maintenant & la cham-- bre une lettre écrite en 1861 par Pempereur Napoléon HI au roi Victor--Emmanue!, ia voiei : (Vif mouvement d'attention.) Eat--ce le jour on le Piémont amenant ses troupes daris POmbrie et dans les Marches, nous suspendions nos relations aves lni ? (Trés bien ?) Sud, et que nous pml;ncion- & l'A;gI;;Qr;; de a'y opposer avee nous ? Est--ce quand s'ost manitesté un événe-- ment révolutionnaire prenant l'Italie par le Ce que nous avons dit au Pape, & 1'Euro-- pe, nous Pavons répété au Piémont. Que! est le jour oi Je Piémont a pu se tromper sur nos intentions ? Est--ce le jour oi Pem-- pereut, dans une proclamation mémorable, disait qu'il ne venait en Italie ni pour ren-- verser le Saint Péro, ni pour renverser les dynasties établies, laissant aux peoples le soin de juger leurs gouvernements ? Est--ce c}und a eté signé le traité de Vil lafranca ? _ Quetle a 616 notre attitude devant 'Europe? Les gouvernements s'inquictaient. On nous fit des ouvertures spéciales. . Les combinaisons que on mettait en avant, les principes sur lesquels reposaient ces combinaisons ne co-- Incidaient pas aveo Popinion do gouverne-- ment ; ces combiuaisons furent done ajour-- nées. . Mais un sincére hommage fut rendu par ces puissances & notre loyauté; elles nous dirent : Nous savons que vous ne sor-- tirez de Rome que d'accord avec le but qui vous y a amenés ; nous sommes tranquilles. Co sont vos ennemis, les ennemis, de la religion, no# ennemis, qui vous donnent ces mauvais conseils. (Trés bien! tris bien! Restez & Rome avec nous, et vous y trouve= rez & lm fow protection et respect. Voild quelle fut notre attitude devant le Saint-- Pore. Quand on conseilla au Saint--Pére la fuite et que lon voulut lui inspirer la défiance du drapeau frangais, nous lui avons dit: cest une calomnic. D'un autre coté, on fait appel & la révolu-- tion, qu'une expérience de cinquante années a démontrée étre radicalement impuissante poor rétablir ce qui n'est plus. Voyons JA premicre des deux hy pothéses, . .Est--il pos-- sible de donner sérieusement & in France Te conseil d'évacuer la Ville éternelle ? Per-- mettez--moi d'abord de rappeler notre passé, qui & recu voire appobation entiére. L'an demnier, devant les difficultés qui surgissaignt en Italie, qo'avons--nous dit & Rome, au Piémont, & !'Europe ? Nous avone dit au Pape : Auuendez avec nous. . Le drapean de Ia France vous courrira. des plos graves, une qmim; qui u;unu; au plus baut degré la paix des consciences et la paix du monde. D'un eoté, on fait appel i la retraite de nos troupes et de notr» drapeau, pour que la France fasse place & la force révolution-- naire, pour qu'elle livre & la Révolution, & ses violences, a ses hasards, une question * Avaut d'examiner la conduite que le gou-- vernement eroit devoir tenir dans cette ques-- tion difficile, je veux d'abord jeter un regard sur les conseils qu'on nous donne. Ces deux opinions lui ont répondu avee véhémence et Pont sommé de s*expliquer. En général lés convictions: extrémes com-- prenuent peu, le langage de is modéra-- tion. Nous Pavons tenu & Rome ; nous le tenons ici; i) ne dependra pas de la petieté de mes paroles que Pobscurité ne soit dissi-- Le gouvernement n'sccepte aucune des deux solations gui ont 616 indiquées. °1 ont frappé de ce¢i: en général in verité se trou ve & une égale distance des deux extrémes ; 'a ligne de condnite quelos opinions extrémes bigment, il persiste & !a eroire conforme aux vrais intéréts du pays. Messicurs, dit--i', ia discussion dhier et d'avjourd"hui a placé la question de Rome eutre deux opinions radicalement opposées. CURPI_A LEGISL ATIFR. Prévidence de M. ie comte de Morny. Séance du 12 mars, 1862. l Exe, m. sirravct, minisre, a is pas 7 wihe C o Amngngename~---- , a ich sur ms conduite. Les ita-- mesnemidsim benanot.s i -- convient, ot cf nlest pas & moi, issu de 1'c-- -- ces Ux Amareve. &&*: sar les M" avril, 1862. décisions pouple libre. (Broymute ap-- C rgrermaniticts--anicteee probation.) PRANCE i.:.l'qbb..quv. M. uniru see ef-- pe o es 4 CorPs Lwlsurw.'..:..-..ff"-..i'.... Ap Présidence de M. ie comte de Morny. | b@9r°utement établie entre les deux gouver-- Vous étes bren presséa! Je comprends Jes impationces du patrictisme, je comprends que le monvement.révolotionnaire soit pres-- #6, in révelation Pest tonjours. (On rit.) Mais ce que jo ne comprondrais pas, ¢'est qu'un gourernement régalier qui sait qu'an peuple vit plus qu'an individa livrat toot Daveniit an hasard do collisions snccédant & des collisions. '--phfi'h.hu-hhu. Oui, olle eat grande 6t . Ponité fran-- :Lfl&t:::-nun *hp'"pj'» taie tout & Pheure, par Punion des cours, ses d'un conflit dont elle no veut pas? Foos ot aveugles coux qui no verraient pas qu'elle serait entrainge 'a son tour. (Tris bien, trds bien.) Je n"insiste pas. . Mais enfin®gue conseil-- Jons--pous P "'-'._l: attendex que }a Le gourernement italien est un gourerne-- ment faible encore; qui a & lutter contre des passions désordonnées ot qui peot dtre trainé par olles en face d'un :adversaire étranger. Mais s'il venait & dtre vaincu, quoique nous ayons déclaré que nous resterions étrangers & ces luttes nouvelies, quelque pen disposé que soit la France & mottre ses trésors et son sang & la disposition des passions révoln-- tionnaites qui veulent ébranler 1'Italie, la France laisserait--olle effacer nos victoires, accepterait--elle ces conséquencas désastra-- _ Vous avez dit que yous voulez Rome pour capitale. Les gourernemens, mes-- sieurs, sont plus prudens que leurs conseil-- lors. Le gouvernement italien s'abstient de s'associer & de telles résolutions. Je sais bien guil y a en Italie les dispositions aven-- tureuses d'un chef militaire. Je sais avssi que I'Italie est travaillée souterainement par un homme trop connu, mais le gouverne-- ment ne se soucie pas de cette maniére ré-- volutionnaire d'engager et d'entrainer les so-- lution, . Le gouvermnement italien sait que ln question ainsi poséé, la serait dune manibre redoutable. Je résume les hypothises qui découle-- raient de notre départ de Rome. Notre ar-- mée, je le suppose, se retire de Rome. Une i émeute ou une revolution éclate ; le gouver-- nement tumain est renversé ; !a personne du Saint--Pere est compromise. . Le sacté--collé-- ge est dispersé. Mais admetions que le Saint--Pére a pu quitter Rome ; i ost en fui-- to ; quarrive--t--il ? Rome se livre' & I'Italie, ou plutot les révolutionnaires la délivrent, ou bien Panarchie se déchaine immédiate-- ment sur Rome. Cen'est pas une monar chie régulitre, un gouvernement accepté qui posséde Rome, cest une révolution radicale aveo ses malhours, avec ses folies quis'en empare. Repondrez--vous, je vous le de-- mande, des complications que cela produira en Europe ? (Tres bien ! trés bien !) _ .4. Xavaz. Je demante la parole. ®. EXC. Mr. BILLAULT, ministre. | J'admets votre devouement pour Iltalie, et j'admets aussi le dévouement de 'Angleterre pour la liberté italienne; mais nous qui avons suivi une doctrine plus efficace, nous dis ons : entre ceux qui agissent et cenx qui se bornent & parler et & conseiller, on peut choisir ; mais il ne serait pas sage de s'aitacher exclusi-- vement & ceux qui donnent simplement des conseils. (Adhésion.) Voild, messieurs, o&mmanl se présente la situation. . Le passé nous lie. L'Angleterte est un grand gouvernement, mais Cest un gouvernement qui apprécie ses intéréts et ne s'occupe pas de |intétét des autres. (Rires dadhésion.) Quand je vois PAngleterre animée d'un zele «i ardent pour I'Italie, jo me demande: qu'a--t--elle fait. Elle n'[- donne ni une goutte de son sang, ni une parcelle de son or. . Je sais que cette doctrine est, dans une certaine mesu-- re, appuybe par les auteurs de Pamende-- ment. Lorsqu'en 1859, on demandait de Pargent pour la guerre, ces messicuts se sont abstenus de voter, soit des hommes soit des subsides. Une seule nation, je le répete, est d'un avis différent, c'est 'Angleterre. Mais & quel point de vue |'Angleterre se place--t-- elle ? Vous le savez, c'est au point de vue personnel de sa politique et de sa foi. (Cest cela ! c'est cela !) Ainsi, messicurs, le grand role de la Fran-- ce engagé duns le passe et dans le présent; nous ne pouvons labdiquer, (Non ! non !) Qnoi done nous donnerait le conseil de Pa-- bandonner ? Les grandes puissances catho-- liques ou dissidentes sont du méme avis. Elles comprennent que la question est énor-- me pour le repos du monde. Toutes, sauf une seule, seraient désolées de nous voir changer de politique. Messiours, il y a ici une saine appréciation des intéréts politiques. . A cette égard, uye appréciation que je trouve dans un journal an-- glais pourra vous toucher. Le journaliste anglais regreite que son gouvernement ne dirige qu'incomplétement au dehors 1Pinflu-- ence anglaise. . I1 ajoute : " Les catholiques romains ont partout un appui énergique en Europe. Partout en Europe Napoléon I1I et présent et défend la foi catholique. Ou y a--t--il en Eorope un defensear du christi-- anisme protestant ? "" =~ 8. Exo. u. mircavit. Ce serail le pius petit des souverains, la question religieuse ne serait pas engagée, que i plus--simple loyauté ferait au grand gouvernement de la Fiance !a loide ne pas abandonner celui qu'il aurait protégé pendant dix ans. (Trés bien ! tres bien !) Mais quand il sagit du chef de is catholicité, de celai qui préside aux croyances de 200 millions d'hommes, quand i) existe des traditions datant de si loin, quand la France depuis tant de sicies a le nom de fille ainée de I'Eglise, notre do-- voir n'est--il pas bien plus rigoureusement tra~ cer ? Quoi! lorsque notre drapeau va aux extrémités du monde couvrir }a foi catholi-- que, vous voulez qu'au centre de la catholi-- cité, ce drapeau s'incline et s'bumilic! Vous voulez que ce qu'on fait pour de mal-- heureux eatholiques, on ne le fasse pas pour le chef de ia catholicité? (Tres bien !) Messiours, roila la pusition nctiement éta-- blie. Eh bien ! je le demande, en présence de ses paroles solennelles, de ceue politique qui a commeqacé par réiablir ie Pape & Rome, ot qui a'y maintiont® est--il possible de rabaisser le drappau frangais dovant les éventualités sévolutionuaires 1 Voix nomhreuses.--Non ! non ! Cest im-- Pourtant malgré vous, vous étes obligé de mavouet, & votrs facon que ma pobsic n'ost pas mal poor un itlandais. : Je vous remercie toujoors du compliment et ye voudrais bien pouroir vous en faire antant ; mais j'ai bean lire ot relire .vos articles, jo suis toujours forcb de m'bstier do plus on plos: c'est mlulvh-lpw-fi-pfll...... Je n'admire pas plas votre systéme de faire Ia connaissance! Vous 'me dites que vone aver cherebé, que yous vous dtes informé ot goe vous avez déconvert & in fin qui j'étais. 'Quelle découverte! Vous avez dh voir clai-- vement gue j6 #'sh pas exseyer a e' oucher derridre uns constallation da zodire comme vous aves fait on signmant *** . Serait--co, par hasard, las trois étoiles qui représentent or-- dinairement les troin vois uhiges qu6 vous "v--._.lfl-"'m oublié aussi que ces trois rois dtaient ce qu'il y avait de plus sages on Orient ! ; . . , . . . . Est--ce Ii ce que vous appelez de Phumi-- lité1.... Heurousement personne n'a été dans lPillusion, car avjourd'hui comme an-- trefois, allez? souvenez vous bien que le #* style cest Phomme !' ............ I} est un peu tard M. I. J., pour commencer mainte-- nant & faire la oritique de «* A. ma patrie." Vous ignorez peut--étre que d'autres avant vous se sont prononcés dessus et si'comme yous dites, cette pidce de vers était si dé-- fectueuse, soyez convaincu que le Journal de Québec n'en aurait pas fait son feuilleton littéraire et que le Journal de / Instruction Publique no lui aurait pas douné une men-- tion honorable. Aprés cela, jo crois que votre opinion n'est pas d'an grand poids dans la balance negative et d'aillours pour appayer . votre «avancé, it vous fandrait au moins étre.capable de me citer une fante de versification Vous comprenez done que nous avons d'autres que des I. J. pour nous apprécier et nous juger. . Voussomblez aussi me faire un reproche de n pas atre un écri-- vain parfait: Certes! si vous pensez m'ap-- prendre une nouvelle 18, détrompez vous! carje n'ai jamais méme prétendu au nom d'borivain, ot in preove, cest, que jo con-- descends & vous réepondre. ~D'aillears i! n'est pas nécessaire d'dtre un Louis Veniliot pour s'appercevoir des errours évidentes qui sentretouchent pour ainsi dire dans vos écrits. Dans une autre place, vyous venez nous déclarer tout bonnement que votre espoit était de duper le public & un tel point, qu'il prendrait votre poésie pour la production de quelque grand personnage! Voila notre homme sans prétentions ? Vous nous chantez ensuite que votre but était noble et que vos sentiments étaient louables, etc., etc. ; mais depuis quand nous est--il permis d'employer des moyent con-- damnables pour arriver & un but quelque grand et quelque noble qu'il soit? Est--ce que voue vous pensiez poéte au point de ne pouvoir plus écrire en prose? Yous me dites que votre article a eu son effet et j'en suis convaincu, car depuis quelques jours, nous n'entendons parler que de préparations ot de «léparts pour la région de Por et ceci-- ne peutétre autre chose qu'une conséquence de votre poésie, qui, réitérée un peu souvent sérait plutét capable de dépeupler tout le pays que d'empécher P'émigration. ' ' Vous commencez par nous avertir que C'était une simble improvisation, sans pré-- tentions, que vous avec voula faire. Tant qu'd un certain point, mais pont Pimprovi-- sation nous ne sommes pas d'accord. Moi, je comprends par improvisation _ toute pro-- duction faite sur le champ et sans prépara-- tion. Cecin'est pas le cas avee M. I. J. puisque sur un No. antérieur M. le Rédac-- teur fait llosion & votre pidce de vers, loraqu'iJ=¥@us dit que vous avez suivi les couseils do Boileau: * vingt fuis sur le mé-- tier remetiez -- votre ouvrage."" . Est--ce la ce que vous appelez improviser, vous! II faut urouer que Cest une drole d'improvisa-- tion ! En ce cas, je laisse le champ de bataille & vous seul pour la raison tout simple que jo n'ai pas de temps & perdre, et quand j'é-- cris, j'aime au moins que ce ne soit pas sur des riens ou sur quelque chose de pire ! Avant de vous soubaiter le bonsoir, pouitant, permettez--moi de vous faire quelques re-- marques sur votre réponse & ma critique. A en juger d'aprés votre article du der-- nier No., on dirait qu'il s'agit d'une guerre de sept ans ! Vous ne nous parlez que de luttes, de combats & continuer, etc., etc. Détrompez vous done ! J'ai youla tout sim-- plement vous dire que vous n'étes pas plus fait pour faire de la poésie que Phomme de la lune. Et, puisque vous donnez si bien des conseiis au fils dénaturé que la soif de Por attire vers la Riviere Fraser, j'ai cra tout naturellement que vous étiez sucepuible d'en prendre vous méme ; mais je vois que joeme suis trompé et que vous voulez avant tout, et & tout prix, étre poéte ! Voild is grande wovre & laquelle vous de-- veztravailler. La France vous a aidés & conquérir yoire indépendance, elle vous ai-- dera & la consolider. -- Mais la vie des pou-- ples est soumise aux méemes conditions que celle des individus ; quand ils sont mal con-- formes, ils vivent peu. Faites--vous done un bon tempérament, portez--vous bien, anx yeux de 1'Europe. (Rire général), et yous vivrez longtemps. (Mouvement prolongé.) Mon cher M. I. J.-- de grands hommes; elle a payé de son sang, elle a payé d'un temps énorme la con-- solidation de cetie grande covre. Sacherz done atiendre, et si vous voyez que Punité de I'lalie est dans le seatiment unanime des popalations, dans ia furce méme des choses comptez done sur le temps. (Trés bien! trés bien'1) Est--ce que vous n'avez rien & faire qu'k ébranler ie monde par vos impatiences et vos déclamations ? Est--ce que vous n'avez pas toot & faire chez vyous ? Dans Pordre des fmits matériels, comme dans Podre moral ? Habituez done vos hommes d'Etat & faire passer l'intérét public avant leurs ambitions. Tracez done d'abord des routes sur tout ce territoire mal dessiné ; agglomérez done vos populations ; donnez--lears done un ccur ita-- lien, si vous le pourez. (On rit.) Faites--vous une armée. Ah! sans doote, Parmée pié-- montaise est brave; elle a combattu vail-- lamment & nos cétés, mais elle s'est déme-- surément enflée, et Penflure n'est pas ia force. (Tres bien ! uds bien ?) Vous n'étes pas encore bien les maitres chez vous. Commencez par I&. (Nouvelle approbation.) des esprits et des contumes ? Quand un inté-- rét 0s un sentiment passionne la France, il fait battre treate--sept millions de poitrines. Mais ost--ce que cela sest fait on troik ans, par un éclair révolutionnaire ? La France a usé des sigcles, des séries de rois, des séries CRITIQUE No. 2. Miais danean'vers alexandrin comme vous avex voulu faire ioi, je vons défie de me trouver an anteur qui vous permette de « : Vous veyez done mon cher M. I. J. oi yous a conduit P'impradence que ¥ous avez en de vous avanturer sar un terrain que vyous n'a-- vez pas appris & connaitre. Cest bien dan-- goreux allez! Surtout de commencer & votre ago. 'fl'l" Sn * Klle s'en va de fleurs dépouiller lo rivage." Vraiment il y a de quoi en lever les épau-- les de pitié, quand on voit un individu se méler de pobsie 4orsqu'il ignore encore en quoi consiste le genre des rimes! Econtez done encore! La rime ne consiste ps dans Ja mature da mot comme vous aveo tout Pair de croire en donnant ces vers pour exemple ; elle ne consiste que dans la terminaison, et quelque fois méme que dane le son. 11 n'y m done encore que la voyelle ' e' qui puisse former qu'un vers finit par un ' e" muct, la rime est nécessairoment féminine & moins que ce ne soit un participe passé masculin, alors 1' © o° n'6tant pas must, ¥ous avez par conséquent une rime masculine. . Ainsi dans les vere ci--dessus, les doux premidres rimes Simoi#" et " Lowi#" sont bien deux rimes masoulines ; mais dans les denx qui suivent, 6e n'ost pas lo cas. Bien que les mots « owbrage" et " rivage" soit masou-- lins de leur nature, i!s ne sont pas pout tout cela rimes masculines, puisque la voyelle *a" leur: donne nne terminaison féminine. Dans les rimes, vous vous perdez aussi comme un poisson dans la forét et pour 1a raison toute simple que la poésie n'est pas votre élément ; et ce qu'il y a de plus éton-- nant, ¢est que vous voulez & tout prix tra-- verser des exemples do mauvais vers dans Boileau. I1 est a regretter que vous n'ay-- iez pas appartenu au XVII sicle! Yous seul auriez ea Phonnneur de critiquer, 'et méme d'éclipser Despréaux ! Vous autiez, fen suis str, fait trembler toute la cour de Louis XIV ! Surtout quand vous leur auriez cité les vers suivants pour une suite de rimes mascnlittes : © Dans le vers que vous avez cité, la cé-- sure se truve parfaitement & sa place, ex. : Pourquoitoi--méme en proie & tes vives donlsnu' Tout ce qu'il y a de mal, vient de chez vous, qui ne connaissez m&me pas lorsquune vo-- yelle se trouve élidée. Ecoutez bien! 11 n'y a que la voyelle e, qui soit suceptible d'élision et ceci n'a lie 'que lorsque cette voyelle est suivie d'ane autre. Par exemple 'dllll le vers ci--dessus, vous voyez due Po, dans méme se trouve élidé par Pe, dans le mot en qui suit et dans ce meme vers, vous avez encore |'e, dans proie qui est élidé par la voyelle d qui suit. Vous voyez done que ce vers contient deux pieds de moins que vous ne vous y attendiez. Eosuite, toutes les syllables mueties ou non doivent se compter du moment que |'e muet n'est pas élidé, bien entendu, que la syllable muette qui se trouve & la fin du vers fait exception et no se compto jamais. . J'espére maintenant que vous reconnaitrez toutes les absurdites qag vous avez avancées en disant tout criiment que je ne savais pas mesurer la poésie. Mais ciel! que vois--je ici? Comment! Vous ne vous contentez pas de monter clo-- pin clopant, sur le Pernace vous méme, vous voulez insulter aux manes du grand poéte jusgu'a le faire sortir de sa tombe pour vous faire des méchants vers ! N'avez-- vous done pus eu peur de voir son ombre venir crier vengence contre vous? Com-- ment! Boileau meitre la césure ailleurs qa'd sa place! Lui qui a dicté les lois & la lyre frangaise et qui a prescrit aux poétes josqu'aux régles les plus munitueuses! 11 est évident que vous n'y avez pas songé du tout, car il est impossible qu'un homme de votre Age se permette des choses semblables de sang froid ! sant pour alteiodre ce bnt id. Maintenant dites--moi done ce que veus avez voulu dire en faisant allusion au changement dans Por-- thographe des mots ! En I'honneur de quel Saint nous parlez rous de menucts, de ma-- surkas, de polkas, etc. Je ne vois pas ce que tous ces gens l& ont & faire avec la poésie! Est--ce qug vous avez voulu dire, par hasard qu'antrefois oo faisant de bons vers et qu'agourd'hui on peut sans serupule en farire de mauvais! Certes! vous avez bientot imprimé un mourement retrograde & note siécle de progrés| Heureusement nombreax Méne Achille sanglant aux bords du Simots" O fait fléchir 1'Escant sous le joug de Louis® Tantot comme une abeille ardente & son ou-- est un professeur & Pannée. . Mais revenons-- en an sujet qui nous cccupe. Je ue vous dirai presque rien des régles de la versification, car je vois que vous n'y entendez goute ! et je vous assure que vyous n'aviez pas besoin de nous en dire si long pour nous progver votre iguorance en fait de poésie ! Votre VnAuun(uit]qu-l' N'ailes pas croire mon cher M. 1. J. que tout seia vous ait dérobé aux yeus do public car sans faire le moindre recherche, je vous aveue franchement que je n'ai pas ou plus de peine & decouysir vos traces que ceus d'un liérre sur is neige et je serais des plus surpris, si vous n'ies pas ce " monileur aw mots" que vous avez innondé deux ou tros Nos. du Courrier pour nous dire a ia fin que votre salaire n'est pas suffisant pour vous ot votre {amilie ! Quoique je désire de tout mon caur que voire juste. plainte soit entendu et que vyous soyies salgrié suivant votre mérite, vous voyez cependant que le rapport qui existe enire uns positions sociales n'est pag aussi direct que vous croyez; puisque M. L. J. fois que les I. J. ne sont pas