Ontario Community Newspapers

Le Courrier d'Ottawa, 13 Nov 1861, p. 1

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#lt Jumais 6 En':'- l-h:... 'd" .11':'-.:. leur tng! en lui. r aux habitans + environs, ent complet de d'Hiver consu. y o 4 a dtex re et de couleur Castatines, ; &e., &c tout ce qui est M« _ Les mail-- te espéce in-- aus«i un choir rane etc. t rvue de a mr de re-- gne venam e cour #pa a son &¥ A no laie ontréal -& +400 aure NERtE, rssortio. .0 1e Desartimest uy ir an public dasy w mi' fonds de ,-- Ruc RE lu patronage fort ds arché c les familles: ille anet Atird Patiergy * des persoungy .88 wl'm." x an der-- dtisses de Sa table est t doumt bien cot 'A W a. x sor n# RTINRAY ient le publis IER, BROWN, ta NEUF, cette vigg" et le soin DE PATiBgQ 'Enclume, , BC Rideay, LE, , faits a la OM hes, Hasdss pu.8 het Hasde Buue ERIr Prasay, Rideay consis 890 o besuilos sententer o pabtio: qurnt poeneas E'.'.m-'-'-'-':-"-:'-fgz':t Pré """ Sectora) d'Ayer, pout la mson de Rho Lndl,lnfila.m t, croup, puimonie ot pour le agoment 'dos maiades dane ane phase de cotte dernidre maladie. neds «i universettement | coonn tout anire par .ls 'cure: des mauk Pcrprmrg u-d.b" t que pour ces sortes do. a t sans nvfldmh" 'aieut point fait une E ses Pifots. Comune "chncon' dunmait 1os rthestite 4y os e« maladion sin Sove e do P "'w-n'----uz_ & »... well, M -v" e rell Massaghoogtss * ..n'.'l yfi' 4 PVE IE "n: an po-v-?d- m& ime Pectora) d'Ayer, pout la prompte "os par cet excelent: rem et nous n':'n-mp:':mm.....""' in que les agents di--dassous .-..' '"&thhnir.nd-t--u i en font ia domands. Dyspésie, affection du abeds; bpi~ '"""wmh',-fi:'u,.',_ w hombrouses oures--de--ces maladies ont opérées fih n;. ultéri "' m bat lee fonctions wilalsa "as m * de {nire usage de votte salsepareille en me isaat qu'il connaissaic n'o)oih-mpd_p- stions ne pouvait 'N&m 0e du' bien. PM in aoatie ie' m a sens actuellement un II!:'-.-. mo seos rajmuni, ot jo pourrais jamais; .r":m-dn-krtm | tres, carie t exfoliations dew on." "* *' 1 n Lod# & rapporté besucoup de oures ao> has ald CCE Jules Y. Getchell do St. dorit ce i aui :---- «Pnd été, 'Illlh'.:' annéen igé d'une affection '-h'-znl.-.u..'. ctement détruit ma.santé. ueun reméde '2""' "".:"l : 1""'."-;'!5\- l ,w h' n m (:r:a aire usagn da _-_l....:.-u' poruai ethcacité. Les besoins du poople Tongtoraps rédlarné og remader et nolt MB AR o cllls PB D. Rhumatisme, goutte affection da foie. ludub ndlm,'o;l-um, Connecticut, 6 llet ?5". P Dr. J. C. A ';--Monsiout; j'ai 616 affli-- pendant mt'. 'Pun ,Ml umatiome chronique contre lequdl avaiont honéloual'uoflnnldlhlltdnb % Pai recours & votre saisepareille .c une ule bouteille m'a radicalement tds ux semaines, "m":n"h abwm-- lement d'une bien . mail santé gu'd-- nt d'avoir 616 attaqué de cette maladié, pense que cest uné merveilleuse mede-- dies que .Pop mém* reméde 'qui en' outre gubrit les '."::r:h.. goitre ou m-a du cou. Jon Sloan, de Texas, 6orit qai suit : Trois boateilles de votra sal-- pareille mont complétement guéri di; eux gouflement do--cou que Fon tre ct dont je souffrals mh....w :1;::1 8. Mortow, de Rovlmy, Ala-- a, eixfo- Iqllcu suivant ;ij,;.":.:' s ma mille,. ag ille une a -- repareile ue devent ovoige abl prad jan » SDal® d yeus, Hydropisie, &o. . _. Le Dr. Robert 3. Preble earn de Salom, Y.,en date &12 septembre 1859 qu'il a andenisne onl mas unertoe on pnagait f et ce moyen votre salseparcilie. 11 a oparé egalemont Frésipéle on feu de St. Ivitie, Manx H }i:."b',, ons (opeus, Hy Sn s n e e memtinent cure de. vialent Irésipéle & fortes doses ot M--l;;l!"hpi:n' v;'u, en ue vuite terrible matadle eet aboses "vous dechrent 4be j2. Youe mak me Pun des. plus grand , rrgcerctky > viieur, de reputation: j'en ai envoyé chor a Cincinnati, Peo ai fait » at entidrement guéri. . J'ai ..:'.'.!'..3 votre prescription doses et raat un mois dane --%fi'_ Je :: ::'m:'. ""7 METAIO®® . Une pean die sorefuleuse mlavant" s t 990 ce "&""ME majes t les oreilles qui e plate." Touide" i0s toidetines poat® o sulenisnns, "ett h novete, Nema eeid O eer s 'oll s Sontraire io mal « un joornal Je Guspe! Messenger is pré-- ition de votre salsepare1l y san; do tepuiation | on ."x':.'.:.:,"c" c# incinnall, Peo ai fait nsage, ot j ':Eg-fl'&nflh-.- h-&h'.' c a?:u"" 6 Inin 1800 o . emomimgt porfier le, #t, pour: Ja prompi fule us mataalne Sut oi io petmate Redige par un 'Comitc de Collaboraiours, ALSEPAREILLE DAYVER | mc rover ooo nnat det papetug fpan . Coutricr Alf; J. ~FREAM Ayor & Co., guérit lea Sheeme los Heolints Jon plus satistaimante. celle médecine précieuse. mange ux "de eaacta en "ou e h i h4 in ht feox de, déclarer gos j neage m llllbilhr;E:-M. gestion ot les affections do Foie, et fen at Con Wt tend. I'n. 'h""flx'r' .:1 curant ainai To% ' Ab4 wi'i-----.'. n. hh nel mm sack., Clyde, comté de Wayne, N. Y. 10 mars 1687, ERs oxiceknes. us ies u. AMERS Oxigungs, Pour arréter "P"' lisposition & in Consomyp-- .hfi"fiufi:'."_éh~ C '--""W-'!l".h..'u'. Poor guérit 1i Tous criaide, in Grippe l--{'-':s-ulnuqn faut faire ln--.fia-n.l-n-l-h'u-, Wcc e Oooyt Homme de Corisier Sanrage Ws_!« _A vendre & Mootréal, par Lryas Sayaor et Cic., par Carten, Kimr CX ot par Laxptovon ot Canracic, +4 tontes les constitution.. ... .' . ho Rastiipes PucMoNADEs pe navax Se recomandent aux Chanteurs et Oratouzs, Lre rasmiuas etimonanes DB.muyay Sont faciles et agréables & prendre. Toute personne devrait avoir une boite des PASTILLES PULMonamuEs px BRYAN Tout voyageur devrait avoir une boite des Soulagent +les maladics ci--desus dans es pace de dix minutes. Tes PASTILES PouMoNaings be nevam Sootiun bienfait pour toutes les classos et GRANDS REMEDES| 19 mare, LBs rasticies Pormoxains u aavan Guérissent les comencement de Consomption et les Maladies du Poumon. |'Opprsssioha. © U . 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B HUSSON, a Ithonneor d'offrir ses Pm ie moh ener ein's Poar Tencoure J. B. HUssoNn, & ce sujet, se a 11 @ -r'u Ja MEDAILLE D'OR de Plustitut Arnéricain at des x partout ot i1 a 6# exposé, §7 t tréal;) asdopte :trés "rapidement 'dans los ). +' 'tria ? hobl%-"a-. Privés t Publices, n:r:- on Feep on ts ds i Cont hrnil 4 'Gaz ie plas simple, is plas t 'pl effectif qui ait encore 616 esrarere s ,?:..%'..&-..'3'.'.273'. lo Gat de les gubstances qui'le conti @nnent,comme is Scioure do bois, la Résine, ls Houille, Ta' graisse, les 0s, PHaile; le Pain do -uo.Em... Proputt. LA LUMIERE ARTIPICIELLE rh:u h'pv"q'. ®t la plas. agréable que Mentréad, 6 sames 1961 CET appareil (dont un modite fonctiome tous los jours an No. 142, rus Cruig, & Mon-- Waksin Pua T BREVETE POVR LE cAxADA LE 10| Décembre, 1858. | Breveté atissi 6h --Angloterre, anx Etats--Unis et en France. * + { _Agent pour le Bas--Canada. Rus Craig No. 142, shoz M Garrn: Montréal 16 Fevtie: 1858 AHATImn ML. Pour les Maisons privées, les Magasi ta Matatacceran los Movion 4 Sain les Phuros, les Hotels, les Colléges, O. GIROUX, J. MUSSON & Cie., J. 8. powkMe 9. o 4M EeSX 4 MARSH, J. BOWLES or 8. STUKTON. Nappelez--yous que 1PElixic .véritable est C j -- 1 "9,01 20 cents Ja bouteille. Natu-- ' w-"k"k dit Curtis n'ose pas signer le ":0 -- H. Dows, parce que ce serait un fanx. * GARE A LA CONTREFACON DU Jas-- VAPMMIL ADBN TL.y a our Je marché un it Elixir contre« """NMP- Jaspor C:i-.dcfldu-.il- hon-ui n'es' pas signé de ia main de N. H. Wm J.'c-nh,a n:.; fouge:*"Cast ane contrefagon, on e loment 'le reconmaitre au "Nmmn venons d'-ii';., ot le fait qu'rl ost :n-.'wn'."!';"'!r'hfllhflh. Natu» mt gos Aegentens @'T..""Q'.,"fil: nous t fl'.fl!..: -u'l"?v.fl- it afin &Ill"ml :In-hc-ifirod excellent remdde & peo Le prik de ¢et article est de 50 cents a $1 la boutcille, et pour les boutcilles 9 fév. 1861 contente, Pot® ue Gaz d'Eclairage, ' m' P' de' certifican l"ll; ;5'- eroie ? gflv--. huqu.lgu. 'fln..?..'.'.b."r."fi_fl" demandez t wos ins quiont fait psage de on a S ooo qpo (trege de on NT C V grand almamoich remaph de cort Wava mevias clll 2 0 6 200 OCmETiene entidre matisfactior 4 Cevx qui en ont fait M#§g® ; nous ae connaissous ipas un sou} cas ol les gens givnt 616 mécontents et aiont 'ridc-nndé': mt. Nous gurantissons .P'-'I'"i.l):s-uflfu"',... Te ns 908 io hm o whemgend elle ns qu's le demander unx Agents ou 0!s 8081 des attentifa ot rien ga--azhmh =" _ cine s'ost vendue dans toute i volle--Augictorre, M..':'.,-:,"',,,",E: et 8 toupoure 616 gurantie comme déonant une VE LE vieux Remeot ou vermont MONTREAL A Vendre a Québee chez CoONTRE La Toux. Blixir ©Balmunique Vegetal $jauv. 1861 OUS dissons. an PORCURTIS dessai 25 conts. s on des rensergnements E. BEAUMANKN, 106 12m meédicament, ln satis= # cela } § nOnu-:;' ':" ;,-E'uu.je :vm "fihr"'t:n- .u.".:',..':".':.," idiqu60, 1 Your eof reid ans the veunx.... et encore peutOtre cette adresso est--alle feusse, on bien vous ie de Phomme Ton fils. rigle --il un se nettey TTT "CC. Je suis bien faché ¢ que E:mvm tion ait pris une tournure anasi re-- grettable, reprit Pofficier ; mais puis-- que ce point est sur le tapis, ;m-- saurais vous cacher, monsleur (en a'a-- dressant a moi), :Sua vous suives une manvaise voie. Je ne perdrais pas m mot & ce sujet, si vous n'6tiez un jeane homme 'cher qui tout mr' n'eat pas innpossible." Renitrez done en vous--mdme; car ce n'est point [;da-ubh de mériter de si bonne re le snrnom d'embancheur et 4e subornenr des famiMes. =--Et cest justement ce délit qui vous coule moraletment, fulmina 'llé- tudiant.. Cette immixtion dans la confiance des gens qu'on médite de | duper est ce qu'il y a de plus mone-- trueux.' Autrefois, on recommaissait le loup & 18 'queue ; anjourd hui i1 porte pantalon, habit et bottes ver-- nies. . Fi! fil je préférerais fendre du bois a étre J:m vo{;gpln sour-- nois et shspects que honnétes gens ont soin d'éviter quand ils les rencontrent. l":r exm};ple, Cest tzp fort | m'é-- eri en lui cou le. Je':ul- bien t\cn':ne mnvmu- itu ui s 1 .iugE." r délit t =--Et Cont 4 P. (Loe Pouples se diphacest quelquefois Vous ----Allons doné! dit Pétndiant ; vo-- tre condiite o8t inflme 6t | interresse toute Phumanité: 4 a MCME ! C l l n on 18 confession d'un intrw' t# ' --Monsieur, ménager vos . siong! m'écrial--e hore dé moi je mérité cette W pou action pardonn dont an s vous ne p&ti!.n pas t _ ----Et certes, nous nous en passe-- roms bien interrompit Pofficier, tan-- dis que Pétudiant souriait malicien-- sement et se carrait & coté de moi. Qui voudrait se résigner & entendré Ni 2e nd ® T anssi brusquement, vous devie moins attendre ma justificatio laquelle, en fin de compte, jo ne pas tenu.... © No og P eP in °dA PE --_ 5* Monsieur, Tui dis--je profonde-- ment offensé, vous détournez ce mal-- appris de ses injures & mon -- adresso t?t en m'en accablant. J'ignore O yous aver kn q6 smon nom est enspect; mais avant de m'attaquer aussi brusquement, vous devies au 'moin-" nun;lnjm justification, a Cct officier .ehoué;::p ger dans la plus grande surprise., 4 Yous, 4 yous, mon tnds--cher, me repliqua t--i); certes & aucun au. tre. J'entrai en fureur et fis un geste si expressif qu'immédiatement Tof. geic étendit sa eun"o entre nous leux, * t illes, messiou (itk mm se rerons aucune car ln soci ne doit M > des querelles person De plus, ajouta--t--il en se tournant vers moi, votre con-- duite, mongieur, vous condamhe & un modeste silence. Quand a vous, monsieur Fmemhie% ne yous mé-- lez pas des affaires d'autrui, Que vous importe votre voisin? Aprés tout; estrfio-i rare de rencontrer une raison commerciale suspecte!" Sérieusement, ul °) dn on 'mver--vous avec rflfimql-:fimrvmsmmfi dn t L002 222C ENPE un "cou d'dlfl.r'm :E:"""' se -- tat, mais crachn on itefnar, je me toutnai In tote haute vers ic !uA personnage ; ,h'--"""",:-.?;u::':mm'i s plaie qua cot6 C3 ~smean marchant "sur l6 pied A"ume fagon significative, tout en me lancant "un :z-l-ns m-r' l'individu que pére a fui commne 1a peste, m genen fel. Mm-umm" LE YOYAGE EN pM.iGENcR radotez, monsieur, m'écriai E"'M'"' q'rudaouw. GHANDEUR ®T pBcabDENox. Littetrature. Xv. qui dui avait volé (Swite et fin.) trophe pour une dis--je profonde-- @u surpins me plon Ai-- H'd!.c'-d-.'-uj.-.'.., suls O--CANA DIENS --DU--CANADA CENTRAL OCANA DIEXNS DU --CANA 42 0 Pm ATETT 008. Mais les légwmes loa ln-grn:"on, le filndruxt:nini, In t-gweivnte spon-- giense et autres friandises analognes se pressaient sur les deux tables. -- Le dessert, de belle apparence, alla pro-- bablement rejoindre le chapon. _ Je dis probablement, car i1 ne me fat pas permis de voir la fin du diner, an L._CC0,S000 06, pour un quart dheure, délivre res prisonniers de leurs ghaines. T faisait beau voir les hras armée de conterux et de fourchottes lutter de vitesse avec les bouches affaméos, Mais si prompts que fussent les voya-- gours A dévorer, ils l'étmient moins que Phote a escamoter les plats nom-- breux qu'il avait mis en montre. Un chapon m\-«-nt('uumt. par exemple, qui paradait & la table des Weltbron. nais, fat enlevé sons prétexte d'étre découpé; mais au bout de quelques minutes il revint s'offrir aux regards avides dos Feldbergeois, polrmlip- ser de nouvern et aller sans doute re-- joindre la table particuliore de Phote et de sa famille, ou plutdt pour dtre r(surviuh lendemain & de nouvelles itiona 17 m Yee u_:l_ Vd;'a""' APT passage onces. me mettre & Pabri d'm"m};én'r"m déxhb?e. Debout prés de la che-- minée, Jaurnis eu tout le loisir de consigner plus d'une intéressante im-- pm-fn«m de voyage, si j'eusse en Pox-- rit moing agité." La societé la plus Kigwr'e était réunie dins uncsnalle 'gnnblclmmt enecombrée, car, depuis ix minutes, la diligence de Weltbronn & Feldberg nvait éxalement abordé dans cette rade, ct, pour un quart dheure, délivre res prisonniers de leurs ghaines. XVI. Meynheer van Nuisten; Enfin, le relais du diner vint pour un moment dissiper la contrainte qui \#dt d.nnu' notre ounpur't'l;.mn.t. en que n Cuase w Duls In vcifir., "'l:vdn dopl;.i: lors épmlnv(- tant d'étmotiona diverses 41nn je ne me nntj:i-dpu '?n appétit. . 'Aussi n'entrai--je dans auberge que P me méttre & Pabri es ue Dou® P Em mtc ige Cest pourquoi j'enfoncai ma cas-- quette sur mes youx, croisai les bras, et maudis du Klm profond de mon cour le véritable mauvais Nufaten dont je semblais n'avoir usurpé In place 1ue pour essuyer en son .lien toutes les insultes et grossidretis que lui seul avait méritées, gal 000 200 PPCCCETR TOIAIS, _ J'étais bien tenté, pour sortir de ln position faurse et geu flatteuse on je me trouvais, de déposer l'incognito, mais c'était m'aceuser de con traven-- tion aux lois et & ln probité, motif qui me retenait i:l'périeulunout,um compterque mes adversaires n'eussent va J:no cet aven qu'une défaite qu'ils auraient attribuée & la licheté. 1 Nee qi parnissait nasez béto et n'lVBlit du reste rien compris & toute Phistoire, me rendit le nnénle service. -- Seule-- ment, on accepta la roposition du capitaine, de nnvoycrplo duel au len-- demain, &ni ue tout le monde allait jusqu'a d':#)mn.n. Nous convinmes de ne pas toucher un mot de cette regrettable aventure pendant le diner qui nous attendait au prochain relais. 1 Jétais bien tenté, pour sortir de Ia Sbons Lt Cns L _\ ~--Non Dieu, un duel! dit la dame en se lamentant. Son mari chercha & In calmer son expression habi-- tuelle: * a':.':om, ma bonne [" Loflicier s'offrit & Pinstant pour étre le second de étudiant, Le garde, nil nanslesste 2lcl is o0 O P avee rage... y sera an prochain mltf'; --Yous avez du court repartit Vétudiant en ricanant; eh bien, tant mieux! vous pouver vous vanter d'a-- 'voir an shoins une qualité, Au relais du diner done ! 'n? avee moi des pis-- tolets et des npl'ém. --Mon Dieu, un duel! dit la dame en se lamentant. Son mari chercha & In calmer son expression habi-- tuelle: * E'r'-.:érim L Onthed' unc ®if une correction mod@le si nous n'étions en diligence. Lm correetion y sern t m'écriai--fe AVeR mammv es au lc 2l 1 epimesece " 9° que Je A'étais pas ce mdme Enhun. % _ N'avez--vous pas tout & Phoure 16-- s,r'\l * ce nom ? demunda Pétudiant n air provoeateur. N'étes vous inscrit "':'o"" tel? Le fumeux Nll:: <an, le racoleur hollandais, est lo soul gui «'appelle ainsi dans tout le duché, et vous osez encore nier que vous so-- Pindividu qui a volé et uu-in'I mh ce pnuvre Gartmanicum uol pelai a eroyes que cest une houy ' mt ";I- retireres un bel .'Ah.:- pae tous loe die -u* nouy ast cecit Hu-:::,} avec .','!E_'-!flm. OU AVEZ--yous i in této t 4 par tous les diables! im'6 lus grossiers, le quel brouillaming avee qui yous vous tous perdu e sl mous # mon mise assis sur dos baifiél; que sur le cnir rembourré de diligonce. Aussi nflir d\fflvw':u mvn-':th m'eaquiver Mn ie Petam pemevate P t PTIUUTE M o priire dooaiine i uvre r ! sonpira In rmnuj:n.u fille, on levant les y';nl an ciel avae compmasion ; #ils allaient l'mnyvr! -- I n'aurait que r;'qu'fl mérite, d,l: e ureur en Tinterrom t ; l'lid.pm' ni r_los dCPl::'!euN, ni pour les vqnmdu. ni_pour lea gons enspects, Et _il nccompagna ces mot« d'an regari A mon adresse qui me « grandement & MflénM? t me fit ger le sang & In tte, 'onaso bt Arois coups de canon is I'un sur Pautre rompirent le uimm- fati-- gant qui régnlllt dauns In société. Ta mulktresse, qui me fixait depuis plu-- sieurs minutes, jota les hants orie ; los -- autres essaybrent, avee force bourrades, de mettre tous ensemble leur tote & la portiore, . Co West rien, cria le conducteur du haut de son li?. Ca vient do la forteresse de flammersfels, Sana doute qflolmdéum-ur. Tranguilliné par cotte explication. | -- 4 Zengim U 8 du | °C 10000. 0 ferme les {enx, réfléchis-- pe, | 8abt & tout ce que cela va devenir, J6--| Mais en les rouvrant, j'en nperpoin du | dix autres braqués sur hoi fort atton-- y | tivement, Une rougeur brilante lrn monte au visage, car jo songe senle-- fi ment J'e' dans ma fu'\':e, j'»fie onblié 4e | mon chapeau et que j'ai sans doute or | fait mon entrée comme unfvagabond. ig, | JP6tais sur des charbons ardents, Plr' jz | bomhenr on commenga &. rouler sur j | une jetée -- horriblement rocaillouse o, | qui nous fit endurer de martyrisants , -- | cahots. Meuwmqunumoumntulu if| & faire de songer & mm?flnembm'- et is | anx objets fragiles qu'i portaient, ;t | Us défournérent pour un instant de s | !ma personne leurs regards scrutateurs Je profitai de ce répit pour faire ,. | une revue ré!roo;;e«ti\'e de ma con-- duite. Jolis exploits! murmurai--e : aussi bas que possible en moi--méne, m | Je n'ngm mal su me tirer d'affaire : | , | fourberies, stbstitition de personne, | , | friponnerie, chicanes !.... En vain fail § m{vé de tout cela. 'Pourner le dos A Weftbroun, & mon onele, & toutes|' mes espérances e: rentrer dans Feld-- ; dtre In risée de tout lo |f m{ufin tout, cest bien fait!| Y | Ecarder--vous d'une ligne sealement i | du chemin de Phonneur et vous étes 5 | perdu & jamais, en proie au sombre | remords, Ah1.... s | Je me retournai en exhalant co |soupir, et d'un regard oblique inspec-- | f tai mon entourage. -- Hum quo ces | € | gens me parurent peu rassarants| A : mes cotés, denx physionomies de re-- J cors; en face, un sinistre habit nolr | qui sentait son procurenr d'une lioue ; | 1 z»uiu une jonne mulftresse aux l&vres | C paisses et nux yeux noirs, et, prés| W delle, un potit vieillard en nn]ih'{uhe re brune, Oe'ui-ci paraissait singuliore-- 1 ment @arien® de ma personne qu'il| examinait avee r.{-mcitl, sans en Lm' i détourné par les cahots de In chaussée | " raboteuse. Cette observation persis-- | P tante m'était fort désagrbable, ot mon | °P embarras a'wcerut on voyant le _ mon-- | Y9 #iour brun s'entretenir & voix busse f." avec le noir. Je semblais dtre Pobjet | * de leur conversation, comme ne le faisaient que . trop gr(-mnnr lears | 19 gestes et leurs coups d'asil non béqui-- | n voques, [im 0Otftamg. ho ons ty de force. Je ferme les enx, sant & tout ce que ue{n ¥ LoE PSETY TT TNA! gré, un mouvenent retrogruf: Mais ©est pour le moment ce qu'il peut méarriver de mieux, parce que, ainal, je me dérobe anx poursuites du fo-- rieux Nuisten. Tout vssoufflé, jo me duns un coin dont je me qo ic T Le désortour, La sagacité du lectonr a sans peine deviné que je me trouve maintenant non plus dans la diligence de Feld-- berg, mais bien dans ecll e Welt-- "lu::un, et que j'opére, bou 'gré mal 2 mt 8 Sm mt Et sans coutinuer in conversation, jo cours en droila'ligdx: vers Ia, dili-- gence déja attelée! dans laquell6 jo m'élance éperdument. Le Fwon fnrme& ln porfi @re et nous brifons le pav vous trompes, Le vrai Nu en casquette de loutre, 1 profites du renseignement. Sill c e nR erey ns Toue Gerlmann qui entrait avee de sas omu::hum- ou v_fi' Un moty monsienr Nuisten !.... me criat-- il avee un regard inquisitorial, tandis me ses compagnons, dont la mine me mmh.nwng e furieux. Sa phy fi::m.miem In flonnhnml 45'.... mauvaise uction, la honte qui mumi;n d'éclater publi-- quement sur moi, tout se réunissait pour m'arracher do tmia place, et, ou-- pliant umionele, una}, je ne son-- u'd fuir, .1')'211 bond jo suis dehors. Surle :gm'. Je me II'UIM'.* 16 " viewx Moi, Nuisten t °ux noirs, et, prés giuillud en r(',l]'in'(uhz paraissait singulidre-- ds armés de en-- retentit anasitot i voisins confirma qui me donna XVII Le vrai Nuisten est l& CC me Nt mon-- 'ensse 6té plus Plus d'une begnyai--jo ; suie emparé laisse aller mon. cher fht | Roertt ME cacheté qu'il remit au gendarme en ajoutant :" An nom du tribunal de filtbmun,m sur--le--champ le sieur Nuisten, contre qui ost dxem- né ce mandat, comme prévenn es croquerie, de subornation et d'abus de conflance:" XIX 00:13000 On rd. fbwnb:: hr:g:"- étaiont alléx & tn p 3 fille eut 'lm_*-m' vin. * Pavais tip Ponge td Détais 1a, bouche béante, Le gon-- darme salua Phomme brun et m' réta en m'invitant & venir ame ler Paffaire avee ces messiours le bourgmestre de Tendroit. n deux compagnons inconnns mi pied & terro. -- La mulatresse l" vit en me langant un W tid, und:; que moi, AJ:' je descendis aecomp« Hetions «n ronduligey, qut doote nssez irroverenciensement couts & manvaise humenr contre les avocats ot les gene amapects. 199 édvaihntna®t AaP absaslas en la présentant an potit homme brun : " Cest de s main de Trub-- #all Je parrie que nous tenons le f1 de Phistoire. _ Cest le moment de faire usage de vos papiers, car le pro-- mier nom que monsieur a donné me I'ui: ln?uufum) espérer,. me Parracha f ..J C y C Illnnlull::l a e me suis tro j m'n tourné ln"urinil-_li?:vw f:;:" gestes des pieds et des mains. Je no m' lle pas Glimmer, Ce nom lnuxt- g,eu" individu qui me dorme fort & faire depuis quelque Mnfl mest échappé involontairement. .Mon vrai nom est Nuisten, avocat ot honndte homie; voici mon billet dcliup.u. Je vois avee regret qu'an dernier re-- lais, dans ma puéei'uuu'on, jai ?ru cetto vtln'itum pour l autre ; mais. gast Ne P 10. 1 e n ai ire," pas encore eu r P ". 1 t e Ave uP lerie, Allons, camarade, descendons et en route pour Hammersfels} Ma position était peu. plaisante, Je me sz:ldn & en sortir & tont prix. 8i mon veri nom, pensai--je, m'a plon-- g6 dans Pembarras, le pecudonyme va 'm'en tirer, et nussitot ; ~Le désertonr que nous cherchons, répliqua le gandu(rlnu. Fabion Glim-- mer, 5«: ll.: troisidme batterie dartil-- ortucan .cs . Le procureut y jeta un coup d'ceil --Quel est done cet individu ? de-- manda le conductour, ( sar ! arle In aus 4 _ 2O --Glimmer! cria le gendarme en 3n caressant avec joie la moustache, Fameux! nous tenons Voisequ, 1 n'aura pas 6té longtemps hors de la ---- V otre nom ? me demanda I t de la force Pflbut]Ill. Agant --Depuis plusiours minutes. il en cherche un passable, continua en pe canant Phomme de chicane, # --Allons done, fichtre 1 Est--ce pour aujourd hui 4. tonna le conductenr, ~--Je m'appelle G@limmer, répondis-- jey dbclildé & !olut avouer. j --Glimmer répétérent . thomme brun,'lll'hommo noir ot 1s mulétrosse, po ts LCs _ --Rien, mon ami,,ré mali-- ciensement Fhomne de m al o0 n'ost pout--6tre ce joune homme (en.me.dé-- signant) qui, an dernier & s'ost précipitamment élancd dans Jn voitu-- re suns ch. ni--canne, .ni effate, sans avoir 3" mot juaqu'ici et qui ost inuoxln'm au conducteur. 1 mon vrai nom, ot jo m'étais arrot6 & le prier de m'&n'a'rdn én partioulier, quand un nouvel interloouteur paru sur la u-énel. & savoir :: gendarme qui occupa l'autre portidre en nous Apomq:mm en cce# termes : * Rjen dd:n m};«u parmi . vous, --messiours ot nes mon vrai nom, * tons, ce serait drdle ! repartit oo 'hi-efiam !fihvm-w d'"l"l::.'.'. de le fi;'.h v eut A pmhr, solt T'M i rdr' bn"t:" es nuances :n- {: su parce que los yeux d;:;m le monde s'y tfi::h&m ou rieusement. 1 " ui étes--vous, monsionr me mgd-';e mn':c'mr asser brusquo-- ment. Je ne me rappelle point yous avoir va moutor, ® Jhésitai si jo jetterais mon faux on | Ti lui--oi Erl:':'.m; i1 Prois piace: ie whit is td --4 vent, sur le de "lrfi'tom [P "UT ® 908FCe, on TEcwt' délivrance. h,fi:i «u ""'M ait plaisir kg-- nvm.h:.x#:w'm o o2 . CYHI '1""""!""" postal «t correctionnel, Montez, monsiour, ury Sh.on Yolle Bgure evreicpptun e 20 Mese tvom% justement ";fpl';"?" #Ouvre : le moteck s tiow a désinte, on jo cor délivrance. L€ patncd n P mee ver me route d'une autre maniore."" hl;m-nivh.i"" tHon at désinks _1 10 °CC .0. violemment .'Z";"d;: 6 do #'introduire til au conducteur #vee ; il n'y 'a pas in moindre , pendant que Vol. 1 No XXXm u potit homme l:l\llP:ndO Trub

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